Bouddhisme

 

Le bouddhisme date du Ve siècle avant J-C et font suite au réveil de Siddhartha Gautama et à son enseignement.

 

Le bouddhisme est une voie individuelle dont le but est l'éveil, par l'extinction du désir égotique et de l'illusion, causes de la souffrance de l'homme. L'éveil est une base à l'action altruiste. Il n'y a pas de Dieu Créateur : tout l'univers est divin.

 

La vie du Bouddha est pleine de légendes décrivant des miracles et des apparitions divines. 

C'est 300 ans après la mort du bouddha que sa vie et ses enseignements commencèrent à se répandre.

 

Ces préceptes regroupaient des pratiques méditatives, des pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de la bodhi « l'éveil ».

 

L'éveil est la compréhension parfaite et la réalisation des quatre nobles vérités :

La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l'insatisfaction ;

La vérité de l'origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;

La vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;

La vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie médiane, qui suit le Noble Chemin Octuple.

 

Les huit membres du Noble Chemin Octuple sont la compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, le mode de vie juste, l'effort juste, l'attention juste, la concentration juste.

Au lieu de "juste" on dit parfois "complet" ou "total".

 

Il s'agit de se réveiller du cauchemar des renaissances successives.

L'homme éveillé atteint le nirvana (l'illumination), et échappe complètement à la souffrance lors de sa mort.

Le Nirvana n'est pas le paradis des Chrétiens qui promet la résurrection c'est à dire une autre vie, une vie céleste après cette vie terrestre.

Le Nirvana est au contraire un Néant, un Non être, la dissolution de soi dans le rien. C'est seulement dans ce néant qu'on atteint la fin définitive de la souffrance car on ne se réincarne plus, on ne naîtra plus, on ne vivra plus. 

 

Les bouddhistes prient Bouddha pour leur protection, qui, ayant atteint l'illumination, est désormais Néant.

Parmi ceux qui sont dans l'impossibilité d'atteindre le Nirvana, on trouve : les personnes atteintes d'handicap (cécité, surdité, handicap moteur...) et les femmes.

La femme n'a la capacité d'arriver qu'aux premiers degrés de l'éveil spirituel car son corps est considéré impur. Il lui faudra donc attendre de ses réincarner en homme pour espérer atteindre l'éveil.

 

Cette considération s'appuie sur plusieurs textes dont le Sutra du Nirvana où Bouddha décrit que "toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes".

Le texte sacré Sutra Kegon, premier enseignement de Bouddha après son Eveil : "les femmes sont des messagers de l'enfer, capables de détruire les graines de la boddhéité. Elles peuvent prendre l'apparence de bodhisattva, mais dans leur cœur, elles sont comme des démons yaksha."

Pour cela, les femmes étaient exclues des lieux sacrés et des pèlerinages en montagne. 

 

C'est Bouddha lui même a relégué les femmes sur un plan inférieur. On doit les première nonnes bouddhistes à son disciple Ananda, et elles étaient soumises à des règles plus strictes que les hommes ainsi qu'à des conditions de vie précaires. Bouddha prédit qu'à cause de leur présence, la Loi (Dharma) bouddhique était condamnée à décliner au bout de 5 siècles.

Ananda, à la mort de Bouddha, se repend d'ailleurs solennellement d'avoir soutenu l'admission des nonnes. 

Cette tendance défavorable aux femmes ne prévaut plus dans la pensée bouddhiste contemporaine.

 

Les bodhisttvas (ceux qui sont éveillés) qui se maintiennent dans le monde sans toutefois produire de karma, par compassion pour les êtres vivants, qu'ils vont alors les guider à leur tour vers l'éveil.

 

Le bouddhisme considère qu'il existe trois poisons pour l'esprit : l’avidité (ou la soif), la colère (ou l’aversion), l’ignorance (ou l’indifférence). Certaines écoles en ajoutent deux : la jalousie et l'orgueil.

 

Les quatre conduites ou sentiments pieux (brahmavihāras) sont aussi appelés les Quatre Incommensurables car ce sont des émotions positives qui pourraient être développés indéfiniment :

 

- La bienveillance universelle, développée par la pratique de méditation appelée metta bhavana ;

- La compassion, née de la rencontre de la bienveillance et de la souffrance d'autrui, développée par la méditation appelée karuna bhavana ;

- La joie sympathique, qui consiste à se réjouir du bonheur d'autrui (mudita bhavana)

- L'équanimité ou tranquillité, qui va au-delà de la compassion et de la joie sympathique, est un état de paix face à toute circonstance, heureuse, triste ou indifférente.

 

Les dix préceptes se retrouvent dans plusieurs textes :

- S'efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants, ni retirer la vie,

- S'efforcer de ne pas prendre ce qui n'est pas donné,

- S'efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte, plus généralement garder la maîtrise des sens,

- S'efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères,

- S'efforcer de ne pas user de paroles dures ou blessantes,

- S'efforcer de ne pas user de paroles inutiles,

- S'efforcer de ne pas user de paroles calomnieuses,

- S'efforcer de ne pas avoir de convoitise,

- S'efforcer de ne pas user d'animosité,

- S'efforcer de ne pas avoir de vues fausses.

 

Sous leur forme positive, ce sont :

- Avec des actions bienveillantes, je purifie mon corps,

- Avec une générosité sans réserve, je purifie mon corps,

- Avec calme, simplicité et contentement, je purifie mon corps,

- Avec une communication véritable, je purifie ma parole,

- Avec des paroles utiles et harmonieuses, je purifie ma parole,

- Avec des mots bienveillants et gracieux, je purifie ma parole,

- Abandonnant la convoitise pour la tranquillité, je purifie mon esprit,

- Changeant la haine en compassion, je purifie mon esprit,

- Transformant l’ignorance en sagesse, je purifie mon esprit.

 

Les habitants du Tibet et de la Mongolie croient que Shambhala est un royaume caché avec une communauté où des Êtres parfaits et semi parfaits vivent, guidant l’évolution de l’humanité.

 

Selon le 14e Dalai Lama, c’est une terre pure terrestre qui ne peut cependant pas être située sur une carte ; seuls y ont accès ceux qui ont acquis le karma convenable. 

 

Une doctrine incompatible avec la croyance chrétienne :

 

Le Bouddhisme est renommé pour sa philosophie pacifiste et sa morale exemplaire qui a pour but la libération de l'être humain.

Différent de la conception chrétienne où Jésus propose cette libération en triomphant du péché, le bouddhisme propose de libérer l'être humain par le détachement de tout désir égoïste.

Le bouddhiste par une ascèse personnelle se libère progressivement en vue du Nirvana.

 

Pour ceux qui échouent à atteindre le Nirvana, il n'y a pas de jugement, mais un éternel recommencement : la vie est vue comme une expérimentation. 

 

Le christianisme est créationniste et affirme l'existence d'un Dieu Créateur d'une force infinie, qui n'est pas à la mesure de l'homme :

"Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre"

(Genèse 1)

 

A l'inverse le bouddhisme enseigne que l'Univers est infini et en déduit qu'il n'y a pas de Créateur. 

 

Un disciple avait demandé à Bouddha si Dieu existe : il a "répondu par le silence".

Puis il a été harcelé par cette question et a répondu : "Ce n'est pas mon affaire ou la votre de savoir si il a un Dieu. Notre travail consiste à éliminer les souffrances du Monde."

Il existe 14 questions auxquelles Bouddha répondait par le silence.

 

La réincarnation et le "Karma" pousse à justifier les souffrances et les malheurs comme mérités par des mauvaises actions passées. 

 

La réincarnation est un pilier fondateur du Bouddhisme en opposition à :

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le Jugement »

(Hébreux 9 : 27)

  

Le bouddhisme et le Chamanisme :

 

Le chamanisme est un aspect très important de la religion bouddhiste qui est mêlée de vieilles croyances animistes.

 

Les Lamas eux-même sont enjoins à chercher leur propre déité tutélaire, parmi lesquelles : Tara la blanche, Tara la rouge, Vajrapani, les 5 Dakinis, les 5 sœurs de Longue Vie, Tsering Che-nga. C’est la récitation des textes sacrés (des centaines de milliers de fois) qui permet au moine tibétain d’identifier sa divinité tutélaire et d'entrer sous sa protection.

Chaque personne aurait un esprit de naissance à qui demander protection.

 

Ces Dieux (et esprits) permettent aux lamas de réussir l'exercice de nombreux rituels extrêmement anciens de l'ordre des arts divinatoires : lecture de la carte de corps et du visage, interprétation de songes, observation du feu (après invocation du dieu du feu) lecture d'omoplates de moutons, visions, tirages de fiches divinatoires (bâtonnets de bambous sur lesquels on écrit des phrases), osselets, interprétation du vol des oiseaux ou mouvements du poisson, le Mô (texte d'oracle tibétain sous forme de jeu de hasard) etc, et surtout l'astrologie (le dalaï-lama a son astrologue personnel)

 

Ouvrage sur les oracles tibétains

"Pour comprendre et connaitre son futur"

par Stephen Skinner

 

L'oracle de Nechung

 

En 1544, l'esprit de la déité Pechar Gyalpo, protectrice principale du Tibet a possédé le corps d'un homme (un proche du Dalaï Lama) pour s'exprimer à travers lui.

Cette déité a instauré plusieurs monastères érigés en son nom. Lors de la fuite du Tibet, et de la destruction de nombres de monastères, elle a laissé la protection du Tibet à une autre déité, et s'est octroyé la protection des Tibétains en exil.

L'esprit de Pechar Gyalpo en est aujourd'hui à sa 14e réincarnation (possession) et fait partie des nombreux oracles tibétains.

L'esprit d'un oracle choisit lui-même son nouvel hôte : à chaque mort de son hôte humain, il désignera son nouvel hôte par des signes et des visions.

Le dalai-lama peut aussi désigner sa prochaine incarnation de son vivant, et même aller jusqu'à se réincarner de son vivant...sans être mort.

 

Représentation de la déité Pechar Gyalpo dans le monastère de Nechung au Tibet (on peut y voir des têtes de morts, des flammes...)

Aujourd'hui Nechung est en partie détruit, pillé et transformé en entrepôt agricole

 

La pratique d'oracles par possession d'un esprit ou d'une déité est présente parmi les anciennes croyances tibétaines dont le Bön ou les Nyingmapa.

Selon les croyances bouddhistes, la déité projette son esprit par transfert de conscience (appelé Phowa, l'un des 6 yogas de Naropa) dans le Kuten (support physique).

Dans la plus pure tradition chamanique, la possession des oracles est une épreuve rude qui nécessite une "convalescence".


Le Dalai Lama consulte son oracle


Lors des occasions officielles, les oracles portent plusieurs vêtements superposés. Le vêtement supérieur est en brocard d’or décoré des quatre couleurs qui représentent les quatre éléments : rouge, bleu, vert et jaune. Sur la poitrine, ils portent un miroir (melong) entouré de turquoises et d’améthystes auquel on joint le mantra de Dorje Drakden.

Transe de l'oracle de Nechung

 

Dans la plus pure tradition chamanique, l’oracle entre en transe accompagné de mantras, prières et musique. Quand la transe est assez avancée, une coiffe de près de 14 kilos est fixée solidement sur sa tête et parfois aussi un harnais de plus de 30 kilos portant 4 drapeaux et 3 bannières de victoire.

Puis il se lève et prend une épée avec laquelle il danse ; il effectue cette danse après chaque question et donne une réponse qui doit être interprétée. Lorsque la séance se termine, il effectue une dernière prière et perd connaissance.

 

Les transes de l'oracle peuvent durer jusqu'à une heure

D'autres oracles peuvent communiquer les enseignements d'autres esprits comme par exemple l'esprit de Tsiu Marpo.

 

Or les enseignements bibliques expliquent ces oracles comme en état de possession démoniaque.

 

On retrouve donc ici une nouvelle fois la dangereuse séduction des esprits déchus.

 

Oracle tibétain pendant une cérémonie en l'honneur du Dalaï-Lama

 

Les Das Log

 

Au Tibet et au Bhoutan, les Das Log effectuent un voyage aux enfers, à des dates fixés (plusieurs fois par mois) suivant les demandes. Très sollicités par le peuple, ils rapportent des messages, souvent des prières à réciter pour alléger les tourments.

 

Les Das Log ont des pouvoirs de devin, guérisseurs, certains sont la réincarnation de grands "saints".

Le Das Log vit en marge de la société, il n’a pas le droit d’assister aux enterrements et aux naissances, sous peine d’attirer le malheur à la communauté.

Les traditions prébouddhiques (Asie, Tibet, Bhoutan), de nature chamaniques, multiplient les moyens d’entrer en contact avec les esprits des morts.

 

Bouddha met en garde sur les dangers que représente un mauvais esprit cherchant à se substituer à un défunt, qui peut donner de mauvais conseils à celui ou ceux qui les a sollicité.

 

 

Prophéties

 

Au sujet de l’avenir du Tibet, l’oracle d’état du Tibet, le kuten Thubten Ngodup déclara en 2009 :

"Le protecteur dit qu'on est proche du lever du soleil si on suit ce que préconise le Dalaï-lama." 

 

"Chaque fois que le Dharma (la Loi Divine) s'efface
Et que l'injustice s'élève,
Je descends en personne
Pour la protection des bons
Et la destruction des méchants,
Pour rétablir l'ordre,
Je prends naissance d'Âge en Âge."

Bhagavad Gita, 4. 7-8

 

 

Bouddha Gautama

 

Il existe une prophétie attribuée à Bouddha Gautama lui-même qui énonce que, dans la plénitude des temps, se lèvera:


"Un Bouddha nommé Maitreya, le Bouddha de la fraternité universelle.
Ce grand Messie, d'après la croyance bouddhiste, viendra: "non pas de l'Est, mais de l'Ouest."

 

 

 

La Prophétie du Kalachakra

 

Ce texte qui date du IX e siècle, fut énoncé par le Bouddha durant sa vie.

 

Ce texte prophétique ne décrit pas seulement l’avenir mais il délivre aussi un enseignement.

 

Il nomme explicitement les trois religions monothéistes comme étant de « la famille des serpents démoniaques ».

 

De nombreuses prophéties de saints chrétiens disent effectivement que le "serpent" (le diable ou le mal) est entré dans l'église. Pour autant, aucun de ces prophètes ne voit l'église elle-même comme démoniaque, car instituée par Dieu.

 

Le Tantra du Kalachakra décrit une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes.

 

Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de « l’idole puissante et impitoyable des barbares » et « l’incarnation du démon ».

 

Ils sont également nommés mleccha ce qui signifie “barbares” ou “habitants de la Mecque” ou « celui qui ne parle pas sanscrit ».

 

Un mleccha est d’abord ignorant de la juste vérité, et sa connaissance imparfaite doit nous rapporter à l’ignorance qui est en nous.

 

Les Mleccha sont l’ennemi que je suis pour moi-même, les trois poisons que je suis loin d’avoir éliminés.

Jamais le Bouddhisme n’invite à la colère ou au mépris pour un « non-dharma ».

 

A l’époque qui est décrite, l’état du monde s’est considérablement aggravé.

La planète est inondée de désastres naturels, de famines, d’épidémies et de guerres.

 

Les gens deviennent toujours plus matérialistes et égoïstes.

La vraie piété disparaît. La morale devient dépravée. Le pouvoir et la richesse sont les seules idoles.

 

En ces temps mauvais, un « roi barbare » despotique force toutes les nations à se soumettre à son pouvoir, de sorte qu’à la fin seules deux grandes forces restent en présence : d’une part le "roi des barbares" dépravé soutenu par le "seigneur de tous les démons", et d’autre part Rudra Chakrin, le messie bouddhiste courroucé.

 

Pour finir, le souverain barbare subjugue le monde entier sauf le royaume mythique de Shambhala.

 

L’existence de celui-ci est un incroyable aiguillon pour le roi barbare et ses sujets :

 

« Leur jalousie dépassera toutes les limites, montant comme les vagues de la mer.

Exaspérés qu’un tel pays puisse échapper à leur contrôle, ils rassembleront une armée et se mettront en route pour le conquérir ».

 

Il s’en suit à une brutale confrontation entre les "non-dharmas" et les autres.


Il apparaîtra un “roi” bouddhiste, 25 ème roi de Shambhala, Rudra Cakrin, nommé le “roi courroucé à la roue de fer” qui formera alors une armée immense.

 

La mission de ce souverain est de détruire les "ennemis de l’enseignement bouddhiste" dans une immense bataille eschatologique et de fonder un âge d’or.


Appelé Rigden Dapo Tchakortchen en tibétain, Rudra Cakrin sera le dernier de la dynastie Kalkin
(ou Kulika ou Rigden en tibétain) qui règne dans le royaume mystique et mythique de Shambhala (il serait aussi la 6ème réincarnation du Panchen Lama).

 

La prophétie du Tantra Kalachakra dit qu’il commencera son règne en 2327 et qu’il repoussera les envahisseurs musulmans (les "barbares de Makha") en 2424 pour instaurer l’Age d’Or.


Sur de longues pages, le tantra du Kalachakra décrit avec énormément de détails les puissantes armes meurtrières dont dispose l’armée du Shambhala bouddhiste contre “les ennemis de la doctrine”.

 

Les lamas, commentateurs de ces équipements militaires imaginaires, s’adonnent à de spectaculaires comparaisons avec des armements du 20e et 21e siècle.

 

Un total de sept sortes d’armes exceptionnellement destructrices est présenté.

Toutes prennent la forme d’une roue, la roue est le symbole de la vacuité.

 

Le texte les nomme des yantras. Il y a une "machine à vent" qui est surtout mise en œuvre contre les forts de montagne.

Elle flotte au-dessus de l’armée ennemie et laisse tomber de l’huile bouillante sur elle.

La même chose arrive aux maisons et aux palais de l’adversaire.

 

La seconde sorte d’arme est décrite comme une "épée dans la machine du sol". Celle-ci sert de protection personnelle pour le « Seigneur de la Roue courroucé ».

 

Quiconque entre dans son palais sans permission et marche sur la machine cachée sous le plancher est inévitablement mis en pièces (mine).

 

La troisième sorte d’arme est la « machine à harpon » : sur simple pression du doigt, « de nombreuses flèches précises et pointes de harpons tranchantes percent et passent à travers le corps d’un éléphant cuirassé. » (mitrailleuse)

 

Sont citées également trois autres « armes rotatives » extrêmement efficaces qui tranchent tout, en particulier les têtes des soldats ennemis.


Comme le précise Sa Sainteté le Dalaï Lama, la singularité de l’enseignement de Kalachakra réside dans le fait qu’il a été transmis :

«par [...] Bouddha à des êtres se trouvant dans un état mystique de karma et de perception purs ».

 

Oracle de Yongning, 1928

(Le miroir rituel posé sur sa poitrine révélerait l'image de l'esprit qui possède le chaman)

 

Pour les bouddhistes tibétains, l’enseignement de Kalachakra est « karmiquement » relié au royaume de Shambhala.

 

 

Prophétie de Padmasambhava

 

Une prophétie orientale du VIIIe siècle attribuée à Padmasambhava, figure spirituelle emblématique du Tibet qui fut le fondateur de la plus ancienne lignée bouddhiste du toit du monde :

 

« Quand volera l’oiseau de feu et que le cheval courra sur les routes, le peuple tibétain sera dispersé comme des fourmis sur la face de la Terre, et le Dharma viendra au pays des hommes rouges. »

 

 

 

En octobre 1974, l’incarnation vivante du bouddha, le 16e Gyalwa Karmapa : Rangjung Rigpé Dordjé, de passage à Phoenix pour son premier voyage aux Etats-Unis, décida de se rendre sans raison apparente au village hopi de Shungopovi pour y rencontrer Ned, le chef du clan de l’Ours.

 

Au moment même où le congrès s’apprêtait à sceller les destinées hopis et navajos et qu’une grave sécheresse affamait et tuait nombre de familles indiennes du nord de l’Arizona, un boddhisattva tibétain partait sur les routes poussiéreuses de l’autoroute 66 rejoindre les mesas des Hopis.

 

Arrivé sur place, l’Homme qui venait de l’Est pria et médita en communion avec les habitants, les chefs de clans du village, les danseurs du clan du Serpent et fit tomber la pluie sur le plateau desséché de Shungopovi.

 

Un fait historique saisissant capturé par Mark Elliot et Rick Field dans leur film documentaire, "The Lion’s Roar", sur la vie de Rangjung Rigpé Dordjé.

 

Le dalaï-lama et le "grand père" David

de la nation Hopi

 

Aujourd’hui le bouddhisme est la quatrième religion mondiale et possède des millions d’adeptes répartis dans le monde.

 

Elle concorde sur de nombreux points aux nouvelles théories New Age et à l'expression d'une "nouvelle religion universelle".

 

 

Chamanisme

Hopi

Wovoca

Prophéties Mongol

Stalking Wolf

 

Faux prophètes

Pourquoi "faux" prophètes ?

 

 

 

Sources

« Nechung, l'oracle du Dalaï-lama », Françoise Bottereau-Gardey et Laurent Deshayes, préface Garje Khamtrul Jamyang Dhondup, Presses de la Renaissance, Paris, avril 2009,

 

2 films :

Françoise Bottereau, Michel Gardey, Dawa Thondup, L’oracle d’État du Tibet, documentaire sur la vie de Thupten Ngodup, oracle de Nechung ;

Françoise Bottereau, Dawa Thondup, « Spiritualité et clairvoyance », documentaire tourné à Dharamsala (en Inde, lieu de résidence du dalaï-lama depuis 1959) avec Thupten Ngodup, Oracle de Nechung

 

« Le mythe de la liberté et la voie de la méditation », Chögyam Trungpa, Points,1979

« Un trappiste à la rencontre des moines du Tibet », Bernard de Give, Les Indes savantes 2009

« L'enseignement du Bouddha d'après les textes les plus anciens », Walpola Rahula, Éditions du Seuil, coll. « Points sagesses », 1978

«Sermons du Bouddha », Môhan Wijayaratna Éditions du Seuil, coll. « Points sagesses », février 2006

« Les entretiens du Bouddha : la traduction intégrale de 21 textes du canon bouddhique », Môhan Wijayaratna Éditions du Seuil, coll. « Points sagesses », 2001

« Dieu passe près de nous », Shoghi Effendi
« Le Tantra de Kalachakra », traduction Sofia Stril Rever, Desclée de Brouwer, 2000

 

« Kalachakra : Le plus haut des tantras bouddhistes », J. Newman Claire Lumière, 1999

Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties