Marianne Galtier 

 

Marianne Galtier était une bergère de Sainte Afrique du diocèse de Rodez en Aveyron.

 

L’abbé Charbonnel a rapporté sa prophétie.

 

Il raconte « En 1869, j’étais allé, au retour de Rome, rendre visite à mes parents. Un jour, une humble marchande ambulante vint droit à la maison, et comme si elle connaissait ma famille, demanda des nouvelles. Je lui répondis que je venais de passer une année à Rome.

Aussitôt elle s’écria « Ô donnez moi des nouvelles du Saint Père ! Je suis tourmentée à son sujet, car je sais qu’il doit lui arriver de grands malheurs et j’ai peur qu’on ne lui fasse du mal. »

 

Puis elle lui dit ce que Marianne Galtier lui avait raconté un grand nombre de fois. En lui parlant de la future première guerre mondiale.

 

L’abbé Charbonnel lui rétorqua « C’est impossible ! » Il n’y croyait pas. 

 

Mais l’année d’après, l’abbé écrit à ses sœurs, les priant de faire venir cette femme et de noter toutes ses prédictions.

 

Il raconte que la bergère n’a pas eu qu’une révélation, bien que l’abbé n’en ait rapporté qu’une.

 

En effet le chanoine de Rodez, Mr Barthe, avait souvent recourt à elle pour ses lumières.

 

L’abbé Charbonnel note aussi le fait que Marianne ait lu l’apocalypse dans la Bible, mais selon lui cela ne peut avoir suscité chez elle ce genre de prophéties.

 

Marianne Galtier a prophétisé notamment en 1830, lors du Te Deum pour la prise d'Alger ; elle pleurait à cette occasion en annonçant cette prophétie (qu’elle n’a pas mis elle-même par écrit) :

« Le roi va être détrôné. Ce sera la première plaie.
Un roi usurpateur montera sur le trône et y restera longtemps.
Il enverra chercher les cendres de Napoléon, dont la famille remontera sur le trône.
L’usurpateur fera fortifier Paris contre l’ennemi qui ne lui fera rien.
On attentera souvent à sa vie ; on inventera des machines, il ne périra que ceux qui sont à ses côtés.
Il voudra céder la couronne à un prince, mais ce prince mourra de mort tragique.
Il y aura un fléau sur les fruits de la terre et une grande mortalité. On mourra du matin au soir.
Un petit trouble fera peur à l’usurpateur et il sortira de Paris, tout effrayé.
Nous aurons une autre grande plaie - la seconde - à la moisson du Seigneur. Il y aura une grande mortalité. Un prélat mourra dans le combat.


La bête ou l’impie qui montera sur le trône, couverte de sang, régnera longtemps. (république)
La bête, qui est sur le trône, couverte de sang comme les insurgés, les condamnera à aller au-delà des mers.
La bête terrassée descendra du trône ».


Prophéties

 

Marianne continua en ces termes :


« Quand vous verrez la guerre en la France et l’Allemagne, vous pourrez dire que c’est le commencement de la troisième et dernière plaie.


Malheur, trois fois malheur à la France ! Trois fois malheur à l’Allemagne !

Trois fois malheur à l’Italie !

 

La France sera désunie entre elle, elle manquera de tout secours.


L’Ange ne mettra le glaive au fourreau qu’après avoir châtié toutes les nations.

 

Cette calamité consistera en un combat meurtrier et en grandes tribulations dans de nombreuses villes de France.

 

Il y aura un horrible massacre dans la capitale.

 

Après ce massacre, les méchants seront les maîtres.

 

Ils s’emploieront à accomplir tout le mal en leur pouvoir, mais pas autant qu’ils le désireront car le temps ne leur sera pas donné.

 

Les catholiques, demeurés fidèles, inférieurs en nombre seront presque anéantis, mais un miracle sauvera le reste.

 

À la coupe des raisins (septembre), il y aura un grand combat entre Paris et Lyon.

La grande prostituée (Paris) sera détruite par le feu.

 

L’Ange du Seigneur avertira les justes de Paris.
Personne ne saura d’où est venu le feu.

 

Tous les mauvais périront.


Ô puissance divine ! Ô puissance divine !
Tous les méchants périront, mais aussi beaucoup de justes, hélas !


Oh que ces calamités sont effroyables !
Oui, les églises seront fermées mais pendant vingt-quatre heures seulement.


Car à ce moment-là, il se produira des choses si extraordinaires que même les plus incrédules seront forcés d’y reconnaître la main de Dieu.

Ô puissance divine !


Les malheurs de la France seront si grands que plusieurs en mourront de frayeur.


Dans cette guerre, qui croira être vainqueur, sera vaincu.
La France sera si épuisé d’hommes et d’argent, qu’elle manquera du nécessaire.

 

Mais ce ne sera pas long.


Il y aura une nuit affreuse pendant laquelle personne ne pourra dormir.

 

Ces épreuves ne dureront pas longtemps, car personne ne pourrait les supporter.

 

C’est lorsque tout semblera perdu que le salut arrivera brusquement.

C’est alors que seront transmises les dépêches apportant la bonne nouvelle.

Et le "Te Deum" sera chanté comme jamais il ne l’a été auparavant.


Le prince méprisé jusque-là, sera couvert d’honneurs et placé sur le trône.


Toutes les injustices seront redressées.

Les lois civiles seront modifiées pour se conformer à la Loi de Dieu.


Un prince, connu de Dieu seul et faisant pénitence au désert, arrivera comme par miracle.

Il sera du sang de la vieille cape, il s’appellera Louis-Charles.


Il ne régnera qu’un an et cédera la couronne à un prince qui n’aura pas de descendant.


L’enseignement donné aux enfants sera des plus chrétiens.


De pieuses corporations seront formées pour les ouvriers.
Le triomphe de l’Eglise et de la France sera d’une grandeur sans pareille ».

 

 

 

Sources

 

« Les Prophéties modernes : Recueil des principales prédictions relatives à l'avenir prochain de la France : saint Remi, saint Césaire, prophétie d'Orval, le P. Nectou, le P. Caliste, Marianne Galtier, Marie Des Terreaux, abbé Souffrand, Marie Lataste, religieuse trappistine, vénérable curé d'Ars, le secret de La Salette », Imprimerie de J. Francal, 1896

 

 

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », Jean-Jules-Marie Curicque, Palmé, 1872

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