Le père Czeslaw Klimuzsko

 

 

Czeslaw Andrzej Klimuszko est né le 23 Août 1905 et il est mort en 1975 en Pologne.

 

Ses parents, Vincent et Sophia étaient agriculteurs et leur condition de vie était modeste, car ils avaient une grande famille.

 

Il fréquenta l’école, puis après son diplôme il rejoignit l’Ordre des Frères mineurs à Lviv.

 

A 20 ans, il commença son noviciat dans le village pittoresque de Paclawska où se trouve l’image miraculeuse de Kalwaria. Il y avait dans ce lieu de nombreux pèlerins.


 

En 1926, Czeslaw fit ses premiers vœux puis termina ses études secondaires.

En 1934, il fut ordonné à Cracovie. Ses supérieurs l’envoyèrent alors dans plusieurs endroits puis la seconde guerre mondiale commença.

 

Czeslaw partit se cacher au monastère franciscain de Kalisz.

 

Lors du voyage, à la gare de Lodz, plusieurs policiers battaient à coups de crosse les voyageurs pour les faire sortir du train.

Personne n’était épargné, ni même les femmes ou les enfants.

 

Les policiers vérifiaient les papiers de chacun, hors le père Czeslaw n’avait aucun papier et redoutait ce qui risquait de lui arriver.

Puis quand vint son tour, le policier chancela, et se tournant vers un mur, commença à vomir. Le père Czeslaw saisit le moment pour s’enfuir, et gagna le monastère de Kalisz.

 

 

Quelques mois après son arrivée à Kalisz, il fut arrêté par la Gestapo.

 

Czeslaw raconte « Dix mois plus tard, pendant l'occupation allemande, un accident s'est produit, qui a commencé réellement à me rendre compte de ma perception extrasensorielle. 
En 1940, j’ai été emmené par la Gestapo à Kalisz, et emprisonné temporairement à Wierzbica, un village allemand à 19 km seulement de Radom. 

 

C’était une matinée tranquille du mois de mai, une escouade de nazis nous a envahis par la force, visant à punir certains habitants, et combler leur quota du Troisième Reich. 

 

J’ai ressenti une grande terreur lorsqu’ils dirigèrent vers moi le canon d’un fusil, puis on me dit de rejoindre tous les prisonniers, pour qui on avait décrété une peine de flagellation médiévale. 

 

Les auteurs ont dit aux gens de se coucher sur une souche d'arbre, puis certains les ont sadiquement torturés, et pour finir à coups de baïonnette. 

Ils m'ont dit de contempler leur travail bestial. 

 

Les tortionnaires qui maltraitaient physiquement et moralement les innocents me parlaient. 

 

C'était l'humiliation vaine de mon peuple soumis à leur peuple.

Ils m’ont donné un appareil photo tout en m’injuriant, pour photographier toute la compagnie des SS avec leurs fusils dans les mains.

 

Mais quand ils ont voulu me forcer à exécuter ce marché, je les ai fermement défiés. 

Je ne pouvais pas, je ne pouvais pas permettre qu’on humilie ma dignité d'homme et de Polonais. 

 

Ma résistance les a poussés dans la rage. Ils m’ont battu et mutilé. 
Etre la victime d'une injustice et voir la perversion d'un homme avec une tête de mort sur
sa tête m’a sensibilisé, cet accident a causé un choc violent en mon fort intérieur, qui à son tour a déclenché en moi des énergies psychiques latentes, qui ne m’étaient pas connues, et a soulevé un certain mécanisme dans les centres de mon cerveau, réveillé une autre conscience, par laquelle j'ai commencé à regarder et à pénétrer la structure psychophysique de l’esprit humain.

 

A certains moments, j'ai commencé à voir une sorte de film avec des scènes de la vie qui se manifestait pour certaines personnes.

Je me sentais bien dans mon esprit. Il y a eu un choc, une percée : quelque chose s'est produit. 


Bientôt, ce «quelque chose» a attiré mon attention tandis que je regardais une photographie de quelqu’un. 

Je voyais sortant de cette photographie une vision subtile de sa vie. 

La photographie devint plus tard ma clé dans la résolution de cas difficiles. " 

 

 

Cependant, après cet événement, il fut libéré sous condition de ne pas quitter la ville.

Mais Czeslaw acheta vite un billet de train pour Varsovie.

 

Là encore il n’avait pas de papiers, et alors que les autres passagers étaient conduits dans une salle puis soumis à un examen détaillé, personne ne regarda dans le compartiment de Czeslaw.

Lors du voyage, deux policiers entrèrent dans le compartiment de Czeslaw, regardèrent la salle de bain et l’entrée du compartiment, et là, chose étrange, ils se mirent à dire des choses incompréhensibles, bien qu’ils n’étaient pas ivre.

Après un certain temps, ils sortirent du compartiment et Czeslaw n’eu pas plus d’obstacles pour franchir la frontière.

 

Après la guerre, il prit un poste à Prabuty, et aida du mieux qu’il pu les familles brisées par la guerre et les sans abris auxquels la Croix Rouge n’arrivait pas à faire face.

 

Il écrivait des lettres et donnait des informations aux personnes qui cherchaient leurs proches disparues.

 

Le Père Czeslaw accueillait tout le monde.

 

Là commença sa réputation de « voyant », le père Czeslaw raconte :

« Pour comprendre la vie d’un voyant, on doit être familier avec son caractère spécifique.

 

Le clairvoyant est une personne qui peut avoir beaucoup de défauts, de laides habitudes peuvent remplir sa vie, mais il doit avoir une force inébranlable et constante, un grand amour des autres et la volonté de les aider dans leur souffrance avec sympathie et surtout un constant désintéressement.

 

Il souffre de la même façon que souffre un autre homme de la misère humaine.

 

Si j’arrive à prendre conscience avec toutes ces années du caractère spécial de ce don, c’est probablement grâce à l’étincelle de joie qu’il met dans le cœur troublé des hommes, et pour cela je n’aurais pas vécu en vain. »

 

De 1948 à 1952, Czeslaw se cacha sous un autre nom dans un cloître franciscain.

 

Puis en 1952, ses supérieurs l’envoyèrent au diocèse de Wroclaw comme prêtre.

Il connu une crise intérieure qu’il surmonta avec l’aide de Dieu.

 

Après avoir été prêtre dans d’autres lieux, ses supérieurs l’envoyèrent travailler au monastère d’Elblag où le moine franciscain entama un période de travail intensif où il s’intéressait à l’homéopathie et à bien d’autres choses encore.


 

Czeslaw publia plusieurs livres de recettes à base de plantes (150 prescriptions médicales) et de principes d'hygiène de vie suivant les maux.

 

A propos de l'Aloès par exemple, pour retrouver la santé, il écrit :

«  Cueillir une feuille d'un aloès adulte (âgé de 5 ans).

L'entreposer à plat durant 5 jours dans un endroit sombre, frais et aéré, enroulé dans du papier de journal.

Le 6e jour, débarrasser la feuille de ses épines, la couper par le milieu et en recueillir le gel translucide qui se trouve au centre, dans un pot.

Le mélanger à l'aide d'une spatule de bois à un volume équivalent de miel naturel. Ajouter du bon vin rouge pour en faire un sirop.

Fermer le bocal à l'aide d'un couvercle de liège ou de terre. Laisser macérer le sirop durant douze jours avant de le consommer. »

 

En 1964, lors d’une réunion, il prédit à tous une inondation catastrophique au Nord de l’Italie.

 

Quelques années plus tard cette prophétie se réalisa dans les détails alors que le père Czeslaw était lui-même en Italie, et voyait de ses yeux la catastrophe.

 

En 1967, il prédit la mort du cardinal Hlond, primat polonais, ainsi que la mort de l’évêque Lukomski :

 

« Je vois la mort inattendue du cardinal Hlond le 24 Octobre. La cause de sa mort sera ses poumons, à moins que ce ne soit le froid ou la grippe qui ne le prenne.

Ensuite, celui qui se trouve immédiatement après dans la hiérarchie mourra subitement. »

 

Quatre mois plus tard tout ce réalisa au mot, le cardinal mourut d’une pneumonie en Octobre 1947, tandis que l’évêque Lukomski, revenant de l’enterrement du cardinal, a été tué dans un accident de voiture.

 

Le père Czeslaw pouvait aussi, à partir d’une photographie de quelqu’un, connaitre sa nature, son destin, l’état actuel de sa santé et son humeur du moment.

 

Invité par des amis, Czeslaw dit à quelqu’un qui lui tendait la photo de son fils « Vous allez apprendre beaucoup de choses à propos de lui, comment il sera et comment il se comporte. »

 

Les parents n’eurent pas envie d’approfondir cette conversation et partirent.

Un ami s’exclama : « Mais ce garçon est un futur bandit ! », « Malheureusement oui, répondit un autre, il se bat brutalement avec ses camarades d’école, et même avec un couteau. »

 

Le père Czeslaw qui recevait de nombreuses sollicitations de gens lui demandant conseil disait

« Clairvoyant.

Chaque fois que j’entends ce mot à mon adresse, je me sens désagréablement embarrassé.

 

Parce que sous ce mot se cache un grand risque, de l’angoisse et de la responsabilité.

Je n’aime pas ce nom, mais j’ai besoin de l’utiliser parce qu’il n’y en a pas d’autres. »

 

« L’expérience la plus pénible est de voir des scènes dramatiques qui se déroulent, alors que l’on ne peut rester qu’un spectateur passif, sans aucune possibilité d’influence.

 

C’est un choc qui naît dans l’âme, et cette prise de conscience est associée à la responsabilité de notre décision dans l’issue de l’affaire qui nous est confiée. »


En juin 1975, le père Czeslaw fut sollicité pour expliquer un combat légendaire : celui du Major Hubal et savoir où se trouvait sa tombe.

En regardant sa photo, il vit toute la topographie du lieu où lutta héroïquement le Major Dobrzanski, surnommé Hubal.

 

Alors qu’il commençait à devenir très populaire en Pologne, les journaux ont commencés à le ridiculiser comme un « charlatan ».

En 1948, un homme vint lui demander des informations sur son fils, dont il était sans nouvelles depuis le début de la guerre.

 

Le père Czeslaw regarda la photo, puis le vit sur une moto, dans des nuages denses et il sentit que cela ne se reproduirait plus.

Le père Czeslaw en déduisit que le fils était mort.

 

Après ces révélations, l’homme se releva nerveusement de sa chaise et présenta ses excuses.

Il lui avoua qu’il était venu ici le confondre comme un imposteur, et qu’il avait fait le pari avec ses amis de se moquer du père Czeslaw.

 

Des Polonais vivant à Monte-Carlo, après une visite au père Czeslaw dans cette ville en 1975, écrivirent: 

 

‘’ Nous avons beaucoup apprécié l'ambiance autour de l’intéressant Czeslaw Klimuszko. 

La spécialité de ce célèbre voyant est, comme vous le savez, de retrouver les objets ou les gens perdus.

 

Et de le faire correctement et sans erreurs. 

Tous ceux qui l'ont rencontré en personne ont pu le voir à Monte Carlo.

 

Des scientifiques de différents pays vinrent à lui, venant des coins les plus reculés du monde. Ils ont apportés des photographies de personnes que le voyant ne connaissait pas et n'avait jamais vu. 

 

Klimuszko a parlé de leurs aventures, de leur vie, des conflits familiaux et des maladies avec d’étonnantes précisions détaillées. 

 

Ici, certains tentent de deviner ou de fournir des éléments de réponses sur la façon dont il aurait pu avoir ces informations par d'autres canaux que ceux extrasensoriels. 

 

L’interprétation est l’expérience la plus intéressante.

 

Certains de nos journalistes en Pologne sont si mauvais qu’ils continuent à ridiculiser quelqu’un d’éminemment grand. 

 

Cet homme qui a passé la plupart de sa vie à aider les gens malheureux de façon désintéressée ne peut lui même attendre aucune aide.

Dommage que les chercheurs n'aient pas pris la peine jusqu'ici d’analyser le phénomène de Klimuszko. 

 

Peut-être qu'ils avaient peur du ridicule. "

 

 

C’est ainsi que pendant des semaines, Czeslaw accepta des invitations où on lui demanda de participer à des expériences psychotoniques en Pologne et à l’étranger.

 

Les scientifiques qui l’étudièrent furent marqués par ses capacités exceptionnelles et sa modestie.

 

En 1978, lorsque les moines ont appris l’élection du Pape Albino Luciani, qui prit le nom de Jean Paul Ier, Czeslaw dit tristement :

« Pourquoi l’ont-ils choisit ? Après tout, il mourra dans un mois. »

Les moines pensèrent que Czeslaw plaisantait.

 

Malheureusement, un mois après le Pape mourrait assassiné.

Les moines demandèrent alors à Czeslaw :

« Qui sera le futur Pape ? »

 

Le voyant répondit avec joie : « Maintenant, le pape sera le cardinal Wojtyla ».

Là encore, les moines pensèrent qu’il plaisantait, un futur pape polonais était invraisemblable.

 

Un père franciscain, le père César raconte ce que lui dit Czeslaw avant le début du pontificat de Jean Paul II :

 

« Ce sera l’un des plus grands Papes.

Il commencera une nouvelle ère de l’église et il sera polonais.

Il rendra la Pologne célèbre dans tous les pays du monde.

Pour l’Eglise, il régnera avec beaucoup de succès. »

 

Au cours des dernières années de sa vie, la santé du père Czeslaw s’est grandement détériorée.

Il surmonta avec difficultés une tuberculose qui affaiblissait son corps.

En 1980, il resta à Lubomierz et malgré sa bonne humeur voyait moins de monde.

 

A propos de son succès il disait :

« La gloire est une chose stupéfiante pour des imbéciles ... la renommée est la première surprise, puis vient la déception, l'angoisse et enfin le fardeau de la responsabilité envers le peuple. »

 

Il déclara dans sa cellule que ses actions n’avaient rien de miraculeuses, mais plutôt dues à une sensibilité de la force mentale, auquel sont sensibles certaines personnes.

 

Le 22 Août 1980, le père Czeslaw fut transporté à l’hôpital et reçut la sainte communion. Il avoua être serein à l’idée de rencontrer le Seigneur.

 

Le 25 Août au matin, le père Lucius Chodukiewicz lui donna le dernier sacrement : l’onction des malades puis le père Czeslaw est mort dans la journée.

 

Ce fils de Saint François aura partagé tous ses dons étonnants pendant plus de 70 ans.

Son nom est parfois mis en avant par des voyants, médiums et guérisseurs, pour légitimer abusivement leurs propres dons.

 

Lors de ses funérailles le 28 Août à Elblag, en présence de 50 prêtres, son cercueil fut assiégé par des gens qui voulaient embrasser ses mains et ses pieds.

 

Malgré le lieu du cimetière qui était très reculé, autour de 8000 personnes se sont réunies pour remercier le père Czeslaw du grand amour qu’il leur avait témoigné.

 

Quelques paroles du Père Czeslaw :

 

"Est-ce que les progrès fantastiques de la technologie ont apporté à l'humanité le bonheur ?

L'homme moderne est complètement perdu. 

 

Il a perdu son intérieur, le "je", perdu l’harmonie de son esprit, mutilé sa personnalité, il est devenu en partie esclave des mécanismes de la matière. (…) Tout cela mange l’homme mentalement et physiquement "

 

"Les paradoxes de la civilisation moderne sont en désaccord avec toutes les lois naturelles de la vie humaine. 

La société humaine devient une foule épaisse, l'unité a été submergée. 

 

Il n'y a pas de conditions favorables pour le développement individuel et cela conduit par conséquent à la disparition de nombreux traits de personnalité. 

 

Les médias (radio, télévision, presse) imposent une unité de pensées toutes prêtes, des idées, des aspirations. 

Ils nous obligent à vivre en accord avec des modèles imposés, selon un modèle commun. 

 

L’homme est étourdi par le bruit et la nécessité de se dépêcher. (…)

Cette situation dramatique est aggravée par l'épidémie généralisée de l'ivresse. 

 

La conséquence de cela est la brutalité, la sauvagerie, la disparition de la culture dans la vie quotidienne. 

Et la foule devient un cauchemar pour l'individu. "

 

"L'amour conjugal est la psychothérapie la plus efficace pour l'homme torturé par le rythme de vie d'aujourd'hui. (...) "


 

Prophéties :

 

 

Le père Czeslaw prédit à la journaliste Wanda Konarzewska : 

 

« La Pologne sera la source d'une nouvelle loi dans le monde, et le pays sera si grandement honoré que toute l'Europe sera en guerre, mais elle ne passera pas par le territoire polonais.

 

(…) Je vois la carte de l'Europe, je vois l'aigle polonais avec une couronne.

 

La Pologne brille comme le soleil et l’automne brillera autour.

 

Les autres viendront pour nous, et nous seront fiers d’être polonais et de vivre ici. »

 


Dans les années soixante-dix au monastère d’Elblag, l'écrivain Tadeusz Konwicki était venu voir le Père Czeslaw Klimuszko, il raconte :
"Quelques fois, j'ai essayé de convaincre le prêtre Klimuszko de me dire l'avenir de la Pologne, à nous tous, travailleurs paysans de la Vistule.

 

Le prêtre a répondu sacrilège, et se cachant derrière l’éthique de sa profession, a catégoriquement refusé, bien que nous sentions qu’il savait. (…)

 

Il se défendait, se tordait, esquivait et puis il dit enfin à voix basse ces mots : 

 

"Les paysans seront rabaissés avant les autres polonais, pendant cinquante années !"

 

Là, il leva son bras droit vers le haut de manière significative. 

"Il arrivera un temps où la Pologne verra la chute de ses ennemis.

Avant, je vois la lumière rejoignant les polonais. Ce sera très bon, mais en catimini." 



"Quand il s'agit de notre nation, je peux dire que si je devais vivre encore cinquante ans, et pouvoir choisir dans quel pays dans le monde je veux vivre, je choisirais sans hésiter la Pologne, malgré sa situation géographique malheureuse.

 

C’est sûr en Pologne car je vois pas de gros nuages, mais l’éclat radieux de l'avenir ".

 

Le Père Czeslaw encourageait les polonais à être optimistes et à ne pas penser à la fin du monde.

 

 

L’auteur Tadeusz Konwicki raconte que le père Czeslaw lui avait prédit la chute du communisme 50 ans après la fin de la seconde guerre mondiale.

 

Il lui prédit aussi une menace morale et écologique sur l’humanité, ainsi qu’une guerre :

 

"J'ai vu des soldats sur la mer, ils étaient petits, mais dans la tour de navire, on pouvait voir à leurs visages qu’ils n'étaient pas Européens.

 

J’ai vu des maisons en ruine et des enfants italiens qui pleuraient.

 

Cela ressemblait à une attaque des infidèles en Europe.

 

Il me semble que l’Italie doit en répondre à certaines tragédies.

 

Une partie de la chaussure italienne sera sous l'eau.

 

C’est un volcan ou un tremblement de terre ? J’ai vu des scènes comme le grand cataclysme.

C'était horrible. "


"Notre nation ne s’en sortira pas mal. 
Peut-être cinq, voire dix pour cent de la population sera condamnée.

 

Sachez que pour beaucoup, il y aura des millions de mort, mais la France et l'Allemagne en perdra plus encore.

L’Italie souffrira le plus. Ceci unifiera vraiment l'Europe. La pauvreté viendra (.. .) "

 

Marian Cieciuch dans le livre "Les Prophéties du Pape Polonais" se réfère à une discussion du prêtre avec Zbigniew Żakiewicz.

En 1980, peu avant sa mort, il déclara :

 

"Les années à venir sont dangereuses et critiques pour la survie de la Pologne, seulement menacée de famine (…)

 

Le pays connaitra des années de gloire. C’est un endroit heureux.

 

Si je devais naître une deuxième fois, je viendrais au monde seulement en Pologne, mais les Polonais veulent aller partout dans le monde … ils reviendront ici. »  

 

Dans la revue catholique "Étoile de mer" Czeslaw explique les raisons pour lesquelles il estime que c’est endroit heureux par les millions de martyrs qui intercèdent pour les polonais auprès de Dieu.

Le frère Mieczyslaw Józefczyk, doyen d’Elblag et curé de la paroisse de Saint- Nicholas écrit :

 

«À la fin de sa vie, il a parlé de sa vision pour l'avenir.

 

L'Europe doit être touchée par un cataclysme dont il n’a pas pu déterminer le type, cependant, la Pologne survivra à ce cataclysme, et échappera à ce malheur.

 

Et ce sera le pays le plus sûr en Europe. »

 

Dans les années 70, l'écrivain Wojciech Zukrowski vint voir le père Czeslaw.

 Il se souvint de sa surprenante rencontre en écrivant :

 

«J'ai vu le prêtre Andrzej les yeux illuminés, il me prit, presque comme un ami, il me saisit à deux mains par la main et a commencé à me murmurer :

 

« Maintenant j'ai eu un point de vue différent, si terrible, que je suis même réticent à en parler, parce que je vais peut être déformer ce que j’ai compris. »

 

L’écrivain lui demanda de lui révéler de quoi il s’agissait :
« J’étais dans le couloir à réfléchir et tout à coup, j'ai vu une ouverture au bout d'un mur de briques, elle commençait à vibrer, comme pour se dissiper. 

 

Je me rapproche et je l’atteins en vision de loin et de très haut, comme un cosmonaute ...

J'embrasse presque toute la planète, vous savez, l'ensemble. 

 

Elle est en face de moi et s’étale, plate. Je ne sais pas si c’est possible, mais c’est arrivé plusieurs fois. 

 

Je vois la guerre éclater dans le Sud, quand tous les traités ont été signés pour une paix durable.

 

La Russie trahit ses voisins. Non, nous ne signons pas nous ! » dit-il, comme s'il avait deviné mes pensées. 

 

« Des bombes de feu frappent les traîtres. Brûlant toute la ville. 

 

Puis tout s’accélérera sur la mer.

 

Les fusées se croiseront avec d'autres, puis tomberont dans l'eau de la mer, et réveilleront les bêtes.

 

Comme des leviers tirants tout par le bas, ils nourriront d'énormes vagues qui se propulseront.

Les paquebots s’érigeront, découpés comme des peaux ...

 

Cette montagne d’eau sera à la mesure de l'Europe. Une nouvelle inondation !

 

L’eau étouffera Gilbratar et menacera l’Espagne.

 

Elle se déversera dans le Sahara, et coulera dans la botte italienne, à la rivière Po, puis disparaîtra sous l'eau en emportant tous les musées de Rome, avec toute sa magnifique architecture.

 

La mer couvrira les archives et tous les documents portant le sceau du secret désormais seront perdu à jamais ... » 

C'était étrange de voir son regard, je me tenais immobile comme changé en pierre, je n’étais pas désolé pour les gens, j'étais désolé seulement pour les trésors, ce patrimoine de l'humanité. 

 

Voir périr ces collections de peintures de grands maîtres, ces sculptures de génies accumulées au fil des générations. 

 

Ce sont des années de manuscrits, fournis depuis les temps où nous avons essayés de sonder les mystères de la création et cherchés à tâtons  le Créateur. 

L’écrivain demande encore :

« Et le pape ? »

 

« Je l'ai pas vu. Peut-être qu'il était mort ...

 

Peut-être qu'il était sur un de ses pèlerinages quelque part de l'autre côté du globe ? 

 

J'ai vu le mur d'eau atteignant près de Paris, il était plus élevé que la Tour Eiffel ... coulant à l’intérieur et kidnappant des gens qui s'accrochaient à la rambarde là où sont les visiteurs, au sommet. 

 

L'eau glissait avec un terrible pouvoir, ils verront la puissance de cet élément qui balaiera tout. 

 

J'ai vu des navires avec un fond rayé en vert ...

 

Un tas de toits enlevés, des autobus renversés et un lisier de corps humains, un cataclysme à couper le souffle. 

 

Et je l'ai vu comme depuis un balcon, l'ensemble de cette zone jusqu’à la ligne d'horizon. 

 

L'eau passera par l'Allemagne jusqu’ici. Les Polonais seront atteints. » 

 

Il me regarda, les yeux du prophète étaient fous du malheur du royaume terrestre.

 

« Ici, là où nous sommes aujourd'hui, sera la mer. L’eau couvrira mon cimetière. 

 

Je pense que vous savez qu'il y a le

réchauffement ? 

Plusieurs îles disparaîtront. 

« Je comprends, mais quand ça arrivera ? »

 

Il se secoua comme dans un mauvais rêve. 
« Dieu est hors du temps. Il n'utilise pas notre calendrier. 

Et les gens prient, demandant miséricorde tous les jours, pour que Sa main s'abstienne de les punir. » 

Le prêtre se pencha vers moi, et me pris robustement par les épaules.

 « Ce n'est pas si loin encore. Je ne le verrais pas. Je vais mourir d’abord. 

 

Je suis fou de ceux qui nous dirigent aujourd'hui, les bouleversements à la Maison Blanche, y compris nos dirigeants.

 Mais si vous pouviez le voir de mes propres yeux, l'avenir tel qu’il m’a été révélé. 

Alors vous penseriez : Cet herboriste avait juste une vision troublée d’une inondation. » 


 


Sources (tout est en polonais) :

 

Magazine "Nouvelles culturelles" n ° 3/35 du 22/01/1995
"Czeslaw Klimuszko, un franciscain de 1905 -1980", C. Baran 
"Père Klimuszko - la vie et la légende", Krzysztof Kaminski, éd. Agence, 2008

« Père Andrew Czeslaw Klimuszko, patriote local au dessus de la médiocrité », publié par la Fondation Elblag, 2006
« La joie de vivre, Andrew Czeslaw Klimuszko, le franciscain d’Elblag  » Krzysztof Kaminski, édition TAMT


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