Notre Dame de la Salette

 

 

Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud (11 ans) et Mélanie Calvat (14 ans), disent avoir rencontré une «Belle Dame» en pleurs, toute de lumière.

 

Mélanie Calvat est née le 7 novembre 1831 à Corps en Isère. Elle était la quatrième de dix enfants.

 

Son père, Pierre Calvat était tailleur de pierres et scieur. Mais pour nourrir sa famille, il acceptait tous les emplois. Ils étaient très pauvres, si bien que parfois les enfants étaient envoyés dans la rue pour mendier.

 

Très tôt, Mélanie fut embauchée pour s'occuper des vaches des voisins.

Du printemps à l'automne de 1846, elle travailla pour Jean-Baptiste Pra aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette.

C’était une jeune bergère, chétive, taciturne et renfermée. Toujours sur ses gardes, elle ne parlait que le dialecte occitan et hachait le français.

N'ayant pas fréquenté l'école, ni reçu d'instruction religieuse, elle ne savait ni lire ni écrire.

 

Maximin Giraud est né à Corps le 26 août 1835Sa mère, Anne Marie Templier mourut quand Maximin n'avait que 17 mois, laissant encore une fille, Angélique, âgée de huit ans.

 

Son père, Germain Giraud, travaillant comme charron, se remaria avec Marie Court. Son père et sa nouvelle femme ne s'intéressaient pas à Maximin.

 

Maximin grandit livré à lui-même, en passant une grande partie de son temps en compagnie de son chien et de sa chèvre avec lesquels il parcourait les rues du village, n'allant jamais en classe et ne recevant pas non plus d'instruction religieuse.

 

Maximin parlait le dialecte occitan du Dauphiné, comme tout le monde dans la commune, mais il apprit tout de même quelques mots de français en traînant parmi les conducteurs de diligence et les relais de voitures.

 

Le 19 septembre 1846, Maximin et Mélanie furent témoin d'une apparition de la Vierge Marie sur les hauteurs de La Salette, alors qu'ils étaient occupés à garder les vaches.


Ils la virent d’abord assise et toute en larmes, puis la «Belle Dame» se leva et leur parla longuement :

 

«Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, Je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils.

Il est si fort et si pesant que Je ne puis plus le maintenir.

 

Depuis le temps que Je souffre pour vous autres ! Si Je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, Je suis chargée de le prier sans cesse.

Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que J’ai prise pour vous autres.

 

Je vous ai donné six jours pour travailler, Je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

 

Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu.

Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

 

Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas.

C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.


 

(Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévint une question de Mélanie et termina son discours en patois)

 

« Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta... »

 

« Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer.

Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra.

Il viendra une grande famine.

 

Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.

 

Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront. »

 

(A ce moment Mélanie vit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximilien, mais elle n’entendait pas. Puis ce fut au tour de Maximilien de comprendre qu’elle disait quelques mots à Mélanie qu’il n’entendait pas non plus. Puis elle poursuivit.)

 

« S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? »

- Pas guère, Madame.

« Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous qu’un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire.

Et quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage.

L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe.

 

Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.

Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
N’avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants ?"

- Non Madame !

« Mais vous, Maximilien, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père.

Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés.

Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant :

«Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça ».

- Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

« Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! »

Toute la clarté dont Elle était formée et qui les enveloppait tous les trois, venait d’un grand Crucifix qu’elle portait sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles.

Statue de la Vierge de la Salette (détail)


Elle portait sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds étaient entourés de roses.

Puis la «Belle Dame» gravit un raidillon et disparut dans la lumière.


 

Le soir, ils en parlèrent à leur maîtres. La maîtresse de Mélanie se dit qu’ils avaient dû voir la Sainte Vierge et leur demanda de tout aller raconter au Curé de la Salette.

 

Le lendemain, un dimanche matin, ils racontèrent tout au curé. Celui-ci pleura d’émotion, prit des notes, et à nouveau en larmes parla de l'événement à la messe.



 Mélanie

 

Après l'apparition, en 1846, Mélanie fut placée comme pensionnaire au couvent des Sœurs de la Providence, où une enquête concernant l'apparition eut lieu.

 

À l'âge de vingt ans, elle entra en religion. En 1850, elle devint postulante de l'ordre et, en 1851, elle prit le voile.

 

En mai 1853, Mgr de Bruillard démissionna et son remplaçant refusa d'accorder à Mélanie l'autorisation de faire profession, car il ne la jugeait pas suffisamment mûre spirituellement.

Mélanie protestait que la véritable raison de ce refus était que l'évêque cherchait à gagner la faveur de Napoléon III.

 

À la suite de ce refus, Mélanie fut officiellement autorisée à aller dans un couvent tenu par les Sœurs de la Charité.

 

Cet ordre se vouait à des travaux pénibles pour aider les pauvres.

Elle continuait à parler des apparitions et du complot maçonnique qui visait à détruire la France catholique.

 

Après trois semaines cependant, on la fit retourner à Corps pour y continuer son éducation.

 

Napoléon III était au pouvoir, les républicains s'agitaient et les royalistes travaillaient à y restaurer un roi catholique. La controverse politique dominait la France, et l'Église s'efforçait de rester neutre.

 

Mélanie répétait les paroles de la Vierge Marie et dénonçait la franc-maçonnerie.

L'évêque, conscient des sympathies passionnées et ouvertement royalistes de Mélanie, s'inquiétait qu'elle s'impliquât dans la politique et par là y impliquât le culte de Notre-Dame de La Salette.

 

Mélanie accepta la suggestion d'un prêtre anglais qui lui rendit visite et se rendit au Carmel de Darlington en Angleterre, où elle arriva en 1855.

 

On la soustrayait ainsi aux controverses politiques françaises, pour la plus grande joie de l'évêque.

 

Elle y prononça ses vœux temporaires en 1856.

En 1858, Mélanie écrivit de nouveau au pape pour lui transmettre la partie du secret qu'elle avait été autorisée à révéler cette année-là.

 

Pendant son séjour à Darlington, elle parla de toute une série d'événements étranges et de miracles.

 

L'évêque du lieu lui défendit de parler en public de ces prophéties.

En 1860, elle fut libérée par le Saint-Père de son vœu de rester cloîtrée au Carmel, pour qu'elle continuât à accomplir sa mission, et elle revint en France.

 

Elle entra dans la Congrégation des Sœurs de la Compassion à Marseille.

Puis elle séjourna dans leur couvent de Céphalonie, en Grèce pour ouvrir un orphelinat.

Ensuite, elle resta un peu de temps au Carmel de Marseille, elle revint chez les Sœurs de la Compassion un court moment.

 

En octobre 1864, elle fut admise comme novice, à condition de ne pas révéler son identité.

Mais elle fut bientôt reconnue.

 

Au début de 1867, elle put officiellement quitter l'ordre, après un bref séjour à Corps et à La Salette, Mélanie alla vivre près de Naples, où l'évêque local lui fit bon accueil.

 

Elle y résida dix-sept ans, mettant par écrit son secret qui comprenait la règle d'une fondation religieuse future.

 

Celui destiné aux hommes devait s'appeler Ordre des Apôtres des Derniers Jours, celui pour les femmes Ordre de la Mère de Dieu.

 

Entre temps, vers 1873 Mélanie mit de nouveau par écrit son message personnel, avec l'imprimatur du Cardinal Sisto Riario Sforza, archevêque de Naples et avec l'approbation de Pie IX.

Le message fut officiellement publié par Mélanie Calvat elle-même le 15 novembre 1879 le titre en était « L'Apparition de la Sainte-Vierge sur la montagne de La Salette ».

 

En 1880, des ecclésiastiques français dénoncèrent ce livre qui avait reçu l'imprimatur à Lecce :

« Le Saint-Office est mécontent de la publication de ce livre.

Sa volonté expresse est que chaque exemplaire, qui a été mis en circulation soit, dans la mesure du possible, retiré des mains des fidèles. »

Par la suite, le Vatican mit ce livre à l'Index.

 

Mélanie vécut tout à tour à Cannes, à Châlons-sur-Saône, à Lecce, à Messine, au Piémont, et dans l’Allier.

C’est là que l’accueillit l'abbé Gilbert Combe, curé de Diou, un prêtre très friand de prophéties politico-religieuses.

 

En 1901, Gilbert Combe publia sa version à lui du secret interdit de Mélanie sous le titre : ‘’Le Grand Coup avec sa date probable’’, orientée contre les Bonaparte et pour les Bourbons.

Cet ouvrage aussi fut mis à l'Index.

 

En septembre 1902 Mélanie visita une dernière fois la montagne sainte de La Salette.

 

Elle retourna ensuite à Altamura, près de Bari dans le sud de l'Italie et y mourut dans la nuit du 14 au 15 décembre 1904.

 

Ses restes sont enterrés au pied d'une colonne de marbre avec un bas-relief représentant la Vierge Marie accueillant au Ciel la bergère de La Salette.

Tout au long de sa vie, Mélanie était restée pauvre et pieuse, toujours fidèle à son premier témoignage.


Maximin

Au cours des trois ans qui suivirent l'apparition, Maximin vit mourir son demi-frère, Jean-François, sa belle-mère et son père.

Orphelin à l'âge de 14 ans, il fut recueilli par le frère de sa mère, surnommé l'oncle templier, un homme rude et calculateur.

 

Maximin fut placé comme pensionnaire à l'école des Sœurs de la Providence à Corps, où eut lieu une enquête concernant l'apparition.

Ses progrès à l'école furent lents, gênés par la pression constante de pèlerins et d'autres curieux.

 

Contre le conseil du curé de sa paroisse et bravant les ordres de l'évêque de Grenoble, des royalistes conduisirent trois fois le garçon à Ars pour y rencontrer le célèbre curé, Jean Marie Vianney, afin qu’il l’interrogeât sur les apparitions.

 

Le Curé d’Ars ne croyait pas que Maximin avait vu la Vierge dans un premier temps, puis vers la fin de sa vie il se rétractera.

Maximin ne semble guère avoir apprécié la compagnie des royalistes, mais il profita du voyage et de l’occasion de voir du pays.

 

Par la suite, il ne cessa de passer d’un endroit à l'autre, le petit séminaire de Rondeau, l'Abbaye de la Grande Chartreuse, Seyssins, Rome, Dax, Aire sur l'Adour, Le Vésinet, Tonnerre, Petit Jouy en Josas et finalement Paris.

 

Après avoir essayé le séminaire et travaillé dans une maison de personnes âgées, il tenta des études de médecine.

Ayant raté ses examens, il trouva du travail dans une pharmacie.

Finalement, Maximin entra dans le corps des Zouaves pontificaux, chargés de défendre les Etats du Pape et d'assurer leur protection.

Après six mois de service, il mit fin à son contrat et revint à Paris.

 

Le journal La Vie Parisienne ayant publié une attaque contre la Salette et les deux enfants, Maximin protesta et le journal imprima une rectification.

À la suite de cette affaire, en 1866 Maximin publia un court travail appelé « Ma profession de foi sur l'apparition de Notre-Dame de La Salette ».

Il avait alors 31 ans.

 

En 1868, au cours d'une controverse sur les apparitions avec Monseigneur Darboy, archevêque de Paris, il prédit à celui-ci sa fin tragique.

 

C'est à cette époque que la famille Jourdain, un couple qui s'intéressait beaucoup à lui, put apporter dans sa vie un élément de stabilité et, en prenant sur elle un risque financier, effaça ses dettes.

 

Maximin s'associa alors à un négociant en alcool qui utilisa son nom, à présent bien connu, pour augmenter ses ventes.

Victime de sa candeur, Maximin se vit trompé et ne tira aucun profit de cette association.

 

En 1870, il fut enrôlé dans l'armée Impériale. Il revint ensuite à Corps où il fut rejoint par les Jourdain.

 

Tous les trois vécurent pauvrement, aidés par les pères du sanctuaire avec l'approbation de l'évêque de Grenoble. En novembre 1870, Maximin fit un pèlerinage au sanctuaire.

 

Devant une assistance attentive, il répéta l'histoire de La Salette comme il l'avait fait le premier jour.

 

En février 1875, il visita l'église de sa paroisse.

 

Le soir du 1er mars, Maximin se confessa et communia, buvant un petit peu d'eau de La Salette pour avaler l'hostie. Peu après il mourut. Il n'avait pas encore quarante ans.

 

Son corps repose au cimetière de Corps, mais son cœur se trouve dans la basilique de La Salette.

 

Ayant voulu souligner encore une fois son amour pour La Salette, il avait solennellement proclamé :

« Je crois fermement, même s'il fallait verser mon sang, à la célèbre apparition de la Très Sainte Vierge sur la montagne sainte de La Salette, le 19 septembre 1846, apparition que j'ai défendue par mes paroles et par ma souffrance (...) C'est dans cet esprit que je donne mon cœur à Notre-Dame de La Salette. »


Notre Dame de la Salette, pèlerinage


Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Monseigneur Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble, déclarera dans un mandement célèbre que : «l’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette (...) porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine».

 

L'apparition fut approuvée par Monseigneur Philibert de Bruillard, évêque de Grenoble, le 16 novembre 1851 et devint célèbre sous le nom de Notre Dame de la Salette.

 

Sanctuaire Notre Dame de la Salette

sur le lieu des apparitions

 

Les deux secrets, mis par écrit par les visionnaires, furent envoyés au pape Pie IX la même année.

 

En 1855, Monseigneur Ginouilhac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant : «La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence».



Prophéties

 


Paris

 

Comme l'abbé Rigaux, revenait de La Salette avec Mélanie, ils traversaient Paris en voiture avec elle. De la Gare de Lyon à la Gare du Nord,elle lui dit, en désignant la rive droite:

 

«Tout ce que vous voyez de ce côté là-bas sera rouge.

Tout cela brûlera.

Les flammes s'arrêteront à peu près là ».


Elle montrait le canal Saint Martin.


Alors l'abbé Rigaux :
« Mais pourtant, c'est un mauvais quartier celui-ci ».


Elle répond «Ces maisons seront vides car les habitants seront partis dans les quartiers riches pour piller, avec des draps».


Passant devant la Statue de la République, elle ajouta :

«La gueuse ! Elle ne sera pas fière quand Paris brûlera en ce jour-là (…)

Le feu du ciel s'ajoutera aux autres.»

 

« Oui, précisa une autre fois Mélanie, il foudroiera certains points, le Palais Bourbon 80 fois en une seconde. »

 

« Et les députés, s'écria l'abbé Rigaud, seront-ils dans l'enceinte ? »

 

« Vous êtes bien curieux ! Eh bien oui, ils seront suffoqués, morts, grillés ».


Mélanie a vu la population s'efforcer de fuir Paris avec « des désordres inexprimables ».

 

« On sortira le premier jour, le deuxième jour avec grand peine, le troisième jour on ne pourra plus. »

 

Même les conducteurs de voitures qui «s'insulteront, blasphémeront, seront pris dans la même souricière ».

 

Le tout dans «une fumée asphyxiante»


Et Mélanie disait à l'abbé Rigaux, en 1896 : «Paris sera brûlé par sa canaille»

 

Et une autre fois « Paris sera un jour effacé ».

 

Parfois elle écrivait seulement PSB, qui voulait dire « Paris sera brûlé »


En 1896, elle écrivait :

«Voyez-vous la Seine ? Si vous saviez combien de gens y seront jetés !

 

Mais le plus grand nombre viendront s'y jeter, tout affolés, fuyant le feu qui sera comme suspendu au-dessus de la ville.

 

Ils s'y jetteront comme fous de terreur, croyant éviter ainsi le feu menaçant ».

 

 

 

Mélanie rapporte les révélations qu’elle a reçu :

«Mélanie ce que Je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret.

 

Les prêtres, par leur mauvaise vie, par leur irrévérence et leur impiété à célébrer les saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté.

 

Oui, les prêtres demandent vengeance et la vengeance est suspendue sur leurs têtes.

 

Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils.

 

Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance de Dieu ; et voilà que la vengeance est à leur porte, car il ne se trouve plus personnes pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple.

 

Il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l’Eternel en faveur du monde.

 

Dieu va frapper d'une manière sans exemple.

 

Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

 

Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu, ont négligé la prière et la pénitence et le démon a obscurci leur intelligence ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.

 

Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants dans toutes les sociétés et dans toutes les familles.

 

On souffrira des peines physiques et morales.

 

Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de 35 ans.

 

La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements.

 

On doit s'attendre à être gouvernés par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu.

Que le vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; Je serai avec lui.

 

Qu'il se méfie de Napoléon ; son cœur est double, et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

 

L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des seigneurs.

 

Aussi elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous côtés, les églises seront fermées ou profanées, les prêtres et les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une mort cruelle.

 

Plusieurs abandonneront la foiet le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand.

 

Parmi ces personnes, il se trouvera même des évêques.

 

Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles car le temps est venu où les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

 

En 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'enfer.

 

Ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu.

 

Ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges.

 

Plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d'âmes.

 

Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu.

 

Ils auront un très grand pouvoir sur la nature.

 

Il y aura des églises pour servir ces esprits.

 

Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne se seront pas conduits par le bon Esprit de l’Évangile, qui est un esprit d'humilité, de charité et de zèle pour la gloire de Dieu.

 

On fera ressusciter des morts et des justes.

 

Ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terreafin de mieux séduire les hommes.

 

Ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre évangile, contraire à celui du vrai Christ Jésus, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés.

 

Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps.

 

Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires parce que la vraie foi s'est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde.

 

Malheur aux princes de l’Église qui ne seront occupés qu'à entasser richesses sur richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et qu'à dominer avec orgueil.

 

Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des ténèbres ; l’Église aura une crise affreuse.

 

La sainte foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même être supérieur à ses semblables.

 

On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés au pied ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonges et discordes, sans amour pour la patrie ni pour la famille.

 

Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir son sacrifice.

 

Les méchants attenteront plusieurs fois à ses

jours; mais ni lui, ni son successeur..., ne verront le triomphe de l'Église de Dieu.

 

Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.

 

En 1865, on verra l'Abomination dans les Lieux Saints.

 

Dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des cœurs.

 

Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché , car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.

 

La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre.

 

Le sang coulera dans les rues.

 

Le Français se battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite il y aura une guerre générale (mondiale) qui sera épouvantable.

 

Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l'Italie, parce que l’Évangile de Jésus n'est plus connu.

 

Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera jusque dans les maisons.

 

Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des Cieux.

 

Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre.

On croira que tout est perdu.

 

On ne verra qu'homicides, on n'entendra que bruits d'armes et des blasphèmes.

 

Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leurs pénitences et leurs larmes monteront jusqu'au Ciel et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.

 

Alors Jésus, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort.

 

Tout à coup, les persécuteurs de l’Église de Jésus, le Christ, et tous les hommes adonnés au péché périront et la terre deviendra comme un désert.

 

Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes.

Jésus sera servi, adoré et glorifié ; l'amour fleurira partout.

 

Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus.

 

L’Évangile sera prêché partout et les hommes feront de grands progrès dans la foi parce qu'il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

 

Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : 25 ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

 

Un avant-coureur de l'Antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde.

 

Il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme Dieu.

La terre sera frappée de toutes sortes de plaies, outre la peste et la famine, qui seront générales.

 

Il y aura des guerresjusqu'à la dernière guerre qui sera alors faite par les 10 rois de l'Antéchrist.

 

Ces rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.

 

Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde.

 

On ne pensera qu'à se divertir, les méchants se livreront à toutes sortes de péchés, mais les enfants de la foi, mes vrais imitateurs, croîtront dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères.

 

Heureuses les âmes humbles conduites par l'Esprit Saint !

 

Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge.

 

La Nature demande vengeance pour les hommes et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

 

Tremble terre et vous qui faites profession de servir Jésus mais qui, au-dedans, vous adorez vous-mêmes !

 

Car Dieu va vous livrer à son ennemi parce que les Lieux Saints sont dans la corruption.

 

Beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu mais les pâturages d'Asmodée et des siens.

 

Ce sera pendant ce temps que naîtra l'Antéchrist d'une religieuse hébraïque,d'une fausse vierge.

Son père sera Évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes.

 

En un mot, ce sera le diable incarné.

 

Il poussera des cris effrayants,il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impuretés.

 

Il aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants du mal.

 

A 12 ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront.

 

Bientôt, ils seront chacun à la tête des armées,assistés par des légions de l'enfer.

 

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers.

 

La lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terres engloutiront des montagnes, des villes, etc.

 

Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist.

 

Les démons de l'air, avec l'Antéchrist, feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus.

 

Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté.

 

L’Évangile sera prêché partout.

 

Tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité.

 

J'adresse un pressant appel à la terre.

 

J'appelle les vrais disciples du Dieu Vivant et Régnant dans les Cieux.

 

J'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes.

 

J'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que Je les conduise à mon Divin Fils, ceux que Je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon Esprit.

 

Enfin, J'appelle les Apôtres des Derniers Temps , les fidèles disciples de Jésus qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde.

 

Il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la terre.

 

Allez, et montrez-vous comme mes enfants

chéris ; Je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur.

 

Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de Jésus.

 

Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez ; car voici le Temps des temps, la Fin des fins.

 

L’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation.

 

Mais voilà Énok et Élie remplis de l'Esprit de

Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu ; et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; elles feront de grand progrès par la vertu du Saint Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'Antéchrist.

 

Malheur aux habitants de la terre !

 

Il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses.

 

Il y aura des pluies d'une grêle effroyable d'animaux. Des tonnerres ébranleront des villes.

 

Des tremblements de terre engloutiront des pays.

 

On entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles.

 

Ils appelleront la mort, et la mort, d'un autre côté, fera leur supplice. Le sang coulera de tous côtés.

 

Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve !

 

Par le sang, par les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir !

 

Énok et Élie seront mis à mort. Rome païenne disparaîtra ; le feu du ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.

 

Il est temps. Le soleil s'obscurcit ; la foi seule vivra.

 

Voici le Temps ! L’abîme s'ouvre. Voici le roi des rois des Ténèbres.

 

Voici la Bête avec ses sujets se disant le sauveur du monde.

Il s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au ciel.

 

Il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange.

 

Il tombera, et la terre, qui, depuis trois jours sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l'enfer.

 

Alors l'Eau et le Feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l'orgueil des hommes et tout sera renouvelé : Dieu sera servi et glorifié.

 

(...) Eh bien mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple »

 

 

 

Texte recueillis par Mgr de Bruillard, évêque de Grenoble, le 10 novembre 1851


« Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame.

 

Nous n'avons jamais dit que cette dame fut la Sainte Vierge mais nous avons toujours dit que c'était une belle Dame.

Je ne sais pas si c'est la sainte Vierge ou une autre personne.

 

Moi, je crois aujourd'hui que c'est la sainte Vierge.

 

Voilà ce que cette Dame m'a dit : « Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s'il change un peu, ce sera un peu plus tard.

 

La France a corrompu l'univers, un jour elle sera punie.

 

La foi s'éteindra dans la France : les trois quarts de la France ne pratiqueront plus de religion ou presque plus, et l'autre partie la pratiquera sans bien la pratiquer.

 

Puis, après, les nations se convertiront, la foi se rallumera partout.

 

Une grande contrée dans le nord de l'Europe, aujourd'hui protestante, se convertira : par l'appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront.

 

Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l'Église, et partout.

 

Puis, après, notre Saint-Père le pape sera persécuté.

 

Son successeur sera un pontife que personne n'attend puis, après, une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps.

 

Un monstre (antéchrist) viendra la troubler. »

 




Mélanie rapporte les paroles de la Vierge :

 

« Le temps de la colère de Dieu est arrivé !

 

Si, lorsque vous aurez dit aux peuples ce que Je vous ai dit tout à l'heure, et ce que Je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent pas, en un mot, si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon.

 

Mon Fils va faire éclater sa puissance !

 

Paris, cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement.

 

Marseille sera détruite en peu de temps.

 

Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre, le monde s'abandonnera à ses passions impies.

 

Le pape sera persécuté de toutes parts : on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois.

 

Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ.

 

Une famine régnera en même temps.

 

Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs péchés.

 

Un grand roi montera sur le trône, et régnera pendant quelques années.

 

La religion refleurira et s'étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu et se livrera à ses passions criminelles.

 

Les ministres de Dieu (prêtres), et les Épouses de Jésus-Christ (nonnes), il y en a qui se livreront au désordre, et c'est ce qu'il y aura de [plus] terrible.

 

Enfin, un enfer régnera sur la terre.

 

Ce sera alors que l'Antéchrist naîtra d'une religieuse ; mais, malheur à elle !

 

Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu'il se dira le venu du ciel, malheur à ceux qui le

croiront !

 

(Rédaction du secret par Mélanie Mathieu, Bergère de La Salette, Grenoble 6 juillet 1851.)

 

"Quand la France boueuse de la tête aux pieds, disait Mélanie, aura été purifiée par les fléaux de la Justice divine, Dieu lui donnera un homme, un homme libre pour la gouverner.

 

Elle sera alors assoupie, presque anéantie."

 

 


Sources :

 

"Celle qui pleure, Notre Dame de la Salette", Leon Bloy, disponible sur livres-mystiques.com

 

« La Salette : apocalypse, pèlerinage et littérature (1856-1996) », François Angelier et Claude Langlois, Éditions Jérôme Millon, 2000,

« La Salette, Documents authentiques, t. 1 », Jean Stern, Desclée De Brouwer, 1980,

« Mélanie théologienne » archives, France catholique, 5 janvier 2011

« Ma profession de foi sur l'apparition de Notre-Dame de La Salette », Maximin Giraud reprint, Charpentier, Paris, 1873

 

 

« Découverte du secret de la Salette », Laurentin, René & Corteville M.S., Michel, Fayard, Paris, 2002

 

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