Faux Prophètes

 

" Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau, et qu'il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. ".

(Act 20/29-30)

 

Les sectes ont toujours existé avec les conséquences désastreuses que nous connaissons. Croire en Dieu n’a jamais consisté à laisser de côté son esprit critique, sa liberté de penser ou sa famille.

 

Les mécanismes d’approches des sectes sont souvent les mêmes : un accueil chaleureux, la nouveauté, l'insolite, le mystère, la promesse d'un développement personnel et d’un bien être, la guérison…

 

Le groupe tourne autour d’une personnalité forte, charismatique voire magnétique. Les méthodes subtiles d'embrigadement progressif changent la vision du monde des adeptes et leur font accepter des choses qui sortent de l’entendement.

(suicide collectif, dérives sexuelles...)

La secte obtient alors une allégeance inconditionnelle qui renforce les pouvoirs des dirigeants.

Les membres doivent une "loyauté" exclusive au groupe, et l'extrême difficulté de rompre est entretenue grâce à la pression collective.

 

Aujourd’hui on connait l’influence que peuvent avoir les sectes, dont beaucoup sont des sectes dites « chrétiennes ».

 

La Bible pourtant met en garde contre les « sectes de perditions » (Pierre 2.2.1)

 


Joseph Smith

 

 

Joseph Smith est né en 1805 et il est mort en 1844 aux Etats Unis.

 

Ses parents possédaient une ferme et avaient neuf enfants.

 

Après avoir ruiné la famille dans une transaction hasardeuse, son père fut obligé d’exploiter la ferme de son beau père et tous vivaient pauvrement.

 

Joseph Smith alla travailler dans une ferme voisine. Il était persuadé qu’il y avait une mine d’argent quelque part, et creusait des excavations.

 

Il prit alors pension chez ses futurs beaux parents, qui n’hésitaient pas à le traiter de « Glass-looking ». Joseph épousera leur fille Emma sans le consentement des parents en 1826.

 

Le « Glass looking » était une pratique très en vogue à cette époque au Nord des Etats Unis, et qui consistait à promettre, contre de l’argent, des trésors enfouis.

 

Les « Glass Looking » se servaient d’une pierre transparente qu’ils plaçaient dans un chapeau, et dont l’éclat était supposé indiquer où il fallait creuser.

 

Des documents retrouvés en 1974 par le révérend Wesley Walters attesteraient qu'avant la parution du "Livre de Mormon", Joseph Smith avait eu des activités de voyance et de "money-digging" ("chercheur d'argent").

 

Ces allégations étaient déjà présentes du vivant de Joseph Smith.

 

En 1833, Philastus Hurlbut, ancien mormon, excommunié pour immoralité, avait recueillit les attestations sous serment de 62 personnes affirmant notamment que les Smith passaient leur temps à chercher, au moyen de rituels magiques, des trésors enfouis et qu'ils auraient fait des trous un peu partout dans la région.

 

En 1842, dans son livre "Gleanings by the Way", le révérend John A. Clark rapporte une déclaration de Martin Harris, un mormon des débuts, dans laquelle il évoque les expéditions nocturnes des "money-diggers" (chercheurs de trésors) et qui dit qu'ils avaient employé  "Joe" (Joseph Smith) comme guide habituel, lequel mettait dans son chapeau une pierre particulière qu'il observait pour décider où ils devaient creuser, et que ce fut au retour d'une de ces virées nocturnes qu'il eut la visite de l'ange Moroni.

 

Joseph et sa femme s’installèrent dans une ferme. Puis Joseph devint gérant d’un magasin. Ils eurent dix enfants et perdurent six.

 

Joseph contractera de nombreuses "unions" avec d’autres femmes, il aurait épousé la plupart entre 1842 et 1843 (certaines l’auraient épousés après sa mort !).

Deux d’entre elles n’avaient que 14 ans, la plupart avaient moins de 20 ans, et certaines étaient déjà mariées. Emma, sa première femme nia jusqu’à la fin de sa vie avoir eu connaissance d’une pratique polygame.



 

La première vision : 

Il n'existe pas moins de 10 versions de cette première vision.

 

A cause de division suscitée par la Réforme, les différentes églises schismatiques chrétiennes recherchaient toutes à attirer des fidèles.

 

La région était le théâtre de nombreuses personnes sujettes à des visions mystiques motivées par la ferveur protestante.

Plusieurs personnes prétendaient avoir vues le Christ.

 

Dans cette confusion, un pasteur méthodiste prêcha un jour :

 «Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. »

(Jacques 1:5)

 

Inspiré par cette phrase, Joseph Smith alla prier prés d’un bosquet.

 

Il raconte :

"Je vis, exactement au-dessus de ma tête, une colonne de lumière, plus brillante que le soleil, descendre peu à peu jusqu'à tomber sur moi...

 

Quand la lumière se posa sur moi, je vis deux personnages dont l'éclat et la gloire défient toute description, et qui se tenaient au-dessus de moi dans les airs.

L'un d'eux me parla, m'appelant par mon nom, et dit, en montrant l'autre :

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoute-le »."

 

Selon Joseph Smith, Jésus-Christ lui dit de ne se joindre à aucune des Églises qui existaient alors sur la terre, car elles étaient "toutes dans l'erreur et que tous leurs credo étaient une abomination."

 

 

Joseph Smith raconte enfin qu'une forte opposition se manifesta dès qu'il fit part de sa vision :

 "Je m'aperçus bientôt que le fait de raconter mon histoire m'avait nui auprès des adeptes des autres confessions et était la cause d'une grande persécution, qui allait croissant ; et quoique je fusse un garçon obscur de quatorze à quinze ans à peine, et que ma situation dans la vie fût de nature à faire de moi un garçon sans importance dans le monde, pourtant des hommes haut placés me remarquèrent suffisamment pour exciter l'opinion publique contre moi et provoquer de violentes persécutions ; et ce fut une chose commune chez toutes les confessions : toutes s'unirent pour me persécuter."

 

Il semblerait pourtant que cette persécution qu’il raconte n’eut jamais lieu.

En effet les premiers adeptes mormons n’entendirent jamais parler de cette vision dans les premiers temps du mouvement.

D'ailleurs il existe des versions très variées de cette vision dans la littérature mormone.

Si bien qu’on émet aujourd’hui des doutes sérieux sur ce récit.

 

Trois ans plus tard, selon Joseph Smith, le soir du 21 septembre 1823, alors qu'il priait intensément, une lumière emplit sa chambre, et un messager céleste, nommé « Moroni », lui serait apparu et lui aurait révélé que des annales anciennes, gravées sur des plaques d'or, étaient enterrées dans une colline voisine et que lui, Joseph Smith, devrait traduire en anglais ce texte sacré.

 

Moroni lui prédit que son nom serait connu dans toutes les nations, parfois en bien et parfois en mal.

 

Joseph raconta que pendant les quatre années qui suivirent, il rencontra Moroni sur la colline, tous les 22 septembre, afin de recevoir des enseignements et des instructions supplémentaires, et que, le 22 septembre 1827, quatre ans après avoir vu les plaques pour la première fois, il les reçut.

Livre mormon constitué de plaques d'or

 

Smith raconte qu'il se rendit sur le flanc de cette colline, un peu en dessous du sommet, qu'il y trouva enterrées les plaques en or déposées dans un coffre en pierre, l’Urim et Thummim (pierres magiques qui servaient à traduire).

 

Selon lui, les plaques étaient gravées de caractères égyptiens « réformé », et reliées avec trois anneaux comme les feuilles d'un livre...

 

L'Urim et Thummim consistait, dit la mère de Joseph qui l'aurait vu, en deux diamants triangulaires, enchâssés dans du verre et montés sur des branches d'argent, un peu comme les lunettes qu'on portait autrefois.

 

Selon Smith dès que ces plaques d'or lui furent confiées des bandes locales ne cessèrent de comploter afin de les lui voler, et c'est pourquoi, en décembre 1827, le couple Smith serait revenu à Harmony, où Joseph aurait alors débuté la "traduction" des plaques, secondé par Martin Harris, un riche fermier, ami de la famille Smith.

 

C'est alors que Martin Harris fit le voyage de New-York pour montrer une copie des caractères "égyptiens" du livre de Mormon au professeur Charles Anthon, professeur de philologie classique à Columbia, qui, selon lui, aurait déclaré que les caractères étaient égyptiens, chaldéens, assyriens et arabes et que la traduction qu'en avait faite Smith était correcte.

Il ajouta qu'Anthon lui aurait d'abord donné un certificat attestant l'authenticité des caractères, et puis que, se ravisant, il l'aurait ensuite déchiré.

 

Plus tard, dans une lettre adressée à Eber D. Howe de Painesville et datée du 9 février 1834, Charles Anthon donna une version différente de cette entrevue :

Devant le mélange des alphabets hébreux, grecs et romains il aurait perçu le document comme non seulement "un canular" mais comme une "escroquerie" faisant "partie d'un plan pour voler l'argent du fermier" Martin Harris.

 

Plusieurs témoins signèrent la traduction du récit, et même si la plupart ont été excommuniés par la suite de l’église de « Jésus Christ des saints des derniers jours », celle-ci se plait à rappeler la grande honorabilité de ces témoins.

 

La mère de Joseph raconta que l’ange était ensuite réapparu et avait repris tous les objets et le livre avec lui.

 

Joseph fit hypothéquer la ferme d’un des témoins pour pouvoir imprimer son livre en 5000 exemplaires.

 

Alors que celui-ci tardait car c’était un réel sacrifice, Joseph reçut la révélation du Seigneur qu’il fallait partir pour le Canada pour vendre les droits d’auteur. Des adeptes partirent mais échouèrent lamentablement.

L’un d’eux s’étonna qu’une révélation divine puisse se tromper.

 

La révélation suivante sortit de la pierre de Joseph : « Certaines révélations sont de Dieu, certaines de l’homme et d’autres du diable ». 

 

L'ouvrage qu'il avait écrit se présentait comme étant les annales d'un peuple ancien (les Néphites) qui, avec les Lamanites auraient occupé l'Amérique du nord entre 600 av. J-C et 421 ap. J-C.

 

Suivant ce récit, les ancêtres des Néphites et des Lamanites auraient été des Hébreux ayant quitté Jérusalem pour gagner l'Amérique.

Les Lamanites (dont descendraient les Amérindiens) auraient finalement éliminé les Néphites, dont un représentant : Moroni, fils de Mormon, aurait enterré quelque part leurs annales sacrées, gravées sur des plaques d'or.

 

L'idée que les Amérindiens fussent les descendants de tribus perdues d'Israël était répandue bien avant la naissance du mouvement mormon.

 

On en trouve des témoignages dans de nombreuses publications antérieures à 1830.

 

On accusa ainsi Joseph Smith d'avoir plagié un ou plusieurs publications de son temps qui racontaient des récits très ressemblant.

 

Onze jours après la publication du livre, Joseph Smith créa officiellement l’église à laquelle il donnera plus tard le nom de :

« Eglise de Jésus Christ et des saints des derniers jours. »

 

Il envoya des missionnaires prêcher dans tout l’Etat de New York.

 

Ils convertirent vite de nombreux adeptes dont des groupes religieux schismatiques à la recherche de spiritualité. La croissance de l’église fut rapide : 500 baptêmes en un an.

 

En 1835, ils étaient 20 000 adeptes. En même temps que l’église grandissait, l’hostilité de la population grandissait. Joseph et Emma s’exilèrent dans l’Ohio.

 

Dans les mois qui suivirent, la grande majorité des « saints » de l'État de New York vendirent leurs biens et se rassemblèrent à Kirtland (Ohio) où ils achetèrent des terres.

 

Joseph excommunia un de ses conseillers, car ceux-ci s’étaient rendu compte qu’il enseignait secrètement le mariage polygame.

 

Joseph Smith organisa des collèges de prêtrise, établit les fondations d’une nouvelle ville « Sion » (pour accueillir 20 000 habitants), et chercha à y établir une imprimerie.

 

Des hommes furent nommés à des fonctions dont le but était d'organiser la colonie et de la peupler, de recevoir des offrandes et d'ouvrir des magasins.

En août 1831, il choisit et consacra un site pour la construction du temple, puis, revenu en Ohio, il incita des centaines de « saints » à se rendre au Missouri et à s'y installer.

 

En novembre 1831, les dirigeants de l'Église décidèrent de publier un grand nombre de "révélations" dans une compilation appelée : Le Livre des Commandements.

Ce livre fut imprimé, mais, en juillet 1833, des émeutiers détruisirent la presse et la plupart des exemplaires du livre, qui ne vit jamais le jour.

 

Joseph Smith entama une traduction de la Bible, qu’il prétendait corriger pour rétablir ainsi des vérités perdues.

Ce livre est aujourd’hui enseigné dans la secte.

 

Il acheta à un marchand d’antiquités quatre momies, et des dizaines de fragments de papyrus.

Puis il affirma détenir ces écrits d’Abraham lui-même.

un fragment du papyrus de Joseph Smith


Il en fit un récit qu’il présenta comme la traduction des papyrus et qui est enseigné dans la secte.

On sait aujourd’hui que ces écrits traitent du « Livre des morts » égyptien, et n’ont aucun lien avec Abraham.

 

Joseph Smith fit construire un temple alors que ses fidèles n’avaient pas d’argent, puis il affirma que Jésus y était apparu.

Les fidèles ne cessaient d’augmenter, si bien que la population décida d’éliminer « le fléau mormon », et demanda au tribunal d’indépendance une exigence de départ écrite.

 

Joseph Smith demandait à ses adeptes de donner leur vie si s’était nécessaire à la cause de la secte. Il promettait que le Seigneur vengerait « le sang des Saints ».

 

Les chefs de l’église refusèrent de partir, et les émeutiers attaquèrent leur bureau, et l’imprimerie fut démolie.

Les membres de la secte s’enfuirent dans une autre ville.

 

Ils fondèrent une banque qui fit faillite. Joseph Smith fut poursuivit pour escroquerie et opérations bancaires illégales. Il fut convoqué dans 17 procès et sommé de régler une dette de  30 000 dollars.

Il décida d’excommunier un adepte en l’accusant à sa place.

 

Beaucoup de mormons ruinés quittèrent l’église et certains décidant que Joseph Smith était un prophète déchu organisèrent leur propre église.

 

Smith préféra les excommunier et en parlait comme d'une "bande de faussaires, de voleurs, de menteurs et de mauvais sujets de la plus noire teinte."

 

La secte s’installa dans une autre ville. En 1838, une centaine d’émeutiers interdirent aux « saints » d’aller voter.

 

Le gouverneur donna une « ordre d’extermination des mormons ».

Les émeutiers et la police les harcelaient et attaquèrent certains d’entre eux (Massacre de Haun’s Mill).

 

Quand ils ripostèrent, les dirigeants (dont Joseph Smith) furent emprisonnés. Des milliers de mormons furent chassés.

 

En 1839, lors d’un transfert, Joseph Smith et plusieurs autres mormons furent autorisés à s’enfuir.

 

Il retrouva ses adeptes et fonda une autre ville. Les nouveaux convertis arrivèrent en grand nombre et en firent une des régions les plus peuplées de l’Illinois.

 

Joseph Smith créa un nouveau temple et s’initia à la franc-maçonnerie.

La cérémonie de dotation du temple comporte en effet des gestes et des paroles similaires aux rites de la franc-maçonnerie.

 

Il initia aussi la création d’un « baptême pour les morts », et d’un « mariage éternel ».

Il enseigna plus ouvertement la doctrine du mariage plural.

 

« Joseph Smith III » qui, après la mort de Smith, dirigea une Église mormone dissidente, considérera que les "enseignements tardifs" de son père au sujet de la pluralité des dieux, de l’exaltation, de la polygamie et du baptême pour les morts ont été mal compris, mal transcrits et qu’ils ne sont pas essentiels.

 

En 1844, Joseph Smith annonça sa candidature à la présidence des Etats Unis, ce qui attira l’attention d’un large public.

 

On le menaçait de mort dans les journaux, et il fut invité à comparaitre pour trouble à l’ordre public.

Il préféra d’abord s’enfuir, avant d’être obligé de se rendre aux autorités, puis il fut incarcéré en prison.

 

Sans attendre son procès, une foule de 200 émeutiers, le visage peint en noir, prirent d’assaut la prison.

 

Joseph Smith tira plusieurs fois avec son arme sur ses assaillants, puis il fut tué alors qu’il cherchait à s’échapper par une fenêtre. Il avait 38 ans.

 

Les membres de la secte pensent qu’il n’est pas mort de ses blessures, mais le qualifie tout de même de « martyr », alors qu'il a tiré sur ses agresseurs.

 

En réalité, le martyr suppose une mort consentie pour un idéal religieux.

 

A sa mort, sa femme Emma se remaria avec un homme appartenant à une autre église schismatique et quitta la secte.

Les descendants directs de Joseph Smith ont dirigés la secte jusqu’en 1996.

 

Ce mouvement existe toujours, et il est toléré par l’état américain.

 

 

Temple mormon à Salt Lake City (USA)

 

Quelques phrases de Joseph Smith :

 

« Je suis le seul homme qui ait été capable de tenir une Église unie depuis l’époque d’Adam… ni Paul, ni Jean, ni Pierre, ni Jésus n’ont pu le faire.

  

Je Me glorifie qu’aucun homme n’ait pu accomplir un travail comme moi.

Les disciples de Jésus se sont écartés de lui mais les "Saints des Derniers Jours" ne m’ont pas encore abandonnés.»

 

(Joseph Smith, History of the Church, vol. 6, pages 408-409)

 

« Je suis un grand avocat, un très grand avocat et je possède la compréhension des cieux, de la terre et de l’enfer afin de répandre la connaissance qui engloutira tous les avocats, les docteurs et les autres grands corps.”


(Joseph Smith, History of the Church, vol.5, page 289.)

 

« Je combats les erreurs des siècles, je rencontre la violence des émeutes, je tiens tête aux procédés illégaux de l’autorité exécutive, je tranche le nœud gordien des puissances et je résous les problèmes mathématiques des Universités avec la vérité du diamant et Dieu est à mon côté droit. »


(Joseph Smith, History of the Church, vol.6, page 78) 

 

 

Prophéties :

 

Les mormons s’appuient sur les prophéties que Joseph Smith aurait prédites et qui se sont réalisées pour affirmer que c’était un vrai prophète.

 

L’apologiste mormon Jack H. W écrit : 

« Vous savez qu’un des tests d’un prophète, c’est que si ses prophéties ne se confirment pas.

Ces gens n’étaient pas prophètes, n’est-il pas vrai ? »
(« Le Procès du bois de Joseph », l’Etoile, août 1963)

 

 

 

Joseph Smith avait prédit une destruction de New York et de Boston s’ils rejetaient son interprétation de l’Evangile  : 

« L’heure de son jugement est proche ».

 

 

Il a aussi prédit une guerre civile entre le Nord et le Sud des Etats Unis :

 

 « Les Etats du Sud feront appel à la Grande Bretagne » et après cela « la guerre sera répandue dans toutes les nations » et « les esclaves se soulèveront contre leurs maîtres ».

Lors de la guerre de Sécession la Grande Bretagne n’a pas été convoquée.

 

 

Le retour du Christ pour 1891 :

 

 « C’était la volonté de Dieu que ceux qui viennent en Sion avec la détermination de donner leur vie si nécessaire, devaient être ordonnés au ministère et aller élaguer la vigne pour l’ultime période, pour la venue du Seigneur qui est proche.

 

De même tout sera terminé dans 56 ans. »


(Joseph Smith, History of the Church, vol.2, page 182, 14-15 février 1835, Millenial Star, vol.15, page 205.)

 

 

Joseph Smith prédit :

« …  je prophétise dans le nom du Seigneur-Dieu, et que cela soit écrit : le Fils de l’homme ne viendra pas des cieux avant que je n’ai 85 ans, c’est-à-dire aux environs de 1890 »
(The Diaries of Joseph Smith, page 349, 10 mars-14 juillet 1843.)

 

 

4 janvier 1833 : Sur la génération actuelle :

"De nombreuses années passeront" et la méchanceté "de cette génération" sera balayée de la surface de la terre ; et "ceux qui vivent actuellement sur la terre et dont les yeux n’auront pas été fermés par la mort verront toutes ces choses, dont j'ai parlé, accomplies".

 

 

2 août 1833 : Sur la construction de Sion : 

« Je promets que si les Saints (adeptes) sont obéissant à la construction d'un temple, la ville de Sion prospérera et deviendra glorieuse, et que Sion ne pourra pas "être déplacée" de sa place. » 

Sion n'a jamais prospéré, et Joseph Smith a tenté plusieurs fois de reconstruire des temples ailleurs.

 

 

5 octobre 1833 : des étoiles tombent du ciel : 

Selon Philo Dibble, Smith aurait prêché à ses fidèles :

 " Quarante jours ne seront pas passés que les étoiles tomberont du ciel "

 

Le 13 Novembre 1833, une pluie de météorites a eu lieu.

C'était une pluie de météorites brillantes et lourdes si bien que certaines personnes pensaient que le monde finissait.

Sauf que beaucoup pensent que cette histoire aurait été inventée après le fait.

 

 

10 décembre 1833 : Les ennemis des adeptes détruits: 

« Si les Saints (adeptes) ne réussissent pas dans une action en justice contre leurs ennemis dans le Missouri, Dieu les vengera et tous leurs adversaires seront détruit.

(Il n'est rien arrivé aux "ennemis")

 

 

23 juillet 1837 : l’adepte Marsh exalté :

Joseph Smith a prédit que l’apôtre Thomas B. Marsh serait « élevé » et qu’il prêcherait "jusqu'aux extrémités de la terre et dans de nombreux pays".

 

Marsh a été excommunié peut de temps après.

 

 

 

Sources :

 

« Joseph Smith, le prophète », James E. Talmage, (Articles de Foi, Salt Lake City, 1890)

« History of the Church », Joseph Smith,

« The Diaries of Joseph Smith », 10 mars-14 juillet 1843

“Le livre des prophéties”, Tony Allan, 2012

"Autorité divine, ou réponse à cette question : Joseph Smith était-il envoyé de Dieu ?" Louis Alphonse Bertrand, 1852

 

 

 

 

Lettre d'un émigrant, M. Evan Powel, datée de St Louis le 7 décembre 1851.

 

 

« Cher ami,

 

Je profite de cette occasion pour vous écrire ce peu de lignes et vous informer de l'état des affaires dans cette contrée.

 

Nous avons tous été malades, ma femme, l'enfant et moi pendant cinq mois et maintenant je me trouve, moi, un peu mieux; mais j'ai perdu tout ce qui m'était cher, car, dans l'Illinois, j'ai enterré, dans la même fosse, femme et enfant. Je demeure maintenant dans le Missouri.

 

 

C'est un lieu très malsain et je vous prie d'user de toute votre influence pour persuader mes amis et les gens du pays à rester où ils sont, plutôt que de permettre qu'on leur bande les yeux pour les jeter dans un système de friponnerie et de pillage tel que le Mormonisme.

Ce n'est rien autre que du charlatanisme, je l'ai découvert au prix de bien des peines de cœur.

Puissent les gens voir leur erreur.

 

 

A la maison, tout est promesse de leur part; quand vous les avez suivis et qu'ils vous tiennent, ils vous rient au nez.

 

Je ne dis pas ceci pour intimider personne, mais pour donner des informations sur le véritable état des choses ici, afin que si, après avoir été avertis du danger, quelques-uns persistent à venir, ils s'attendent à en porter les conséquences.


Des 400 qui vinrent, 200 sont morts. Aucun de ceux du pays de Galles n'est mort dans la traversée ou en remontant le fleuve, excepté 4 enfants.

Je demeure maintenant avec William Davies qui vint ici avec les Mormons; et cette écriture qui est de sa main vous prouvera que je dis vrai. Mieux eût été pour nous de n'être pas nés que de venir avec les Mormons.

A la maison, ils vous dépouillent de tout, et, quand vous êtes arrivés, ils vous font mourir de faim s'ils le peuvent et vous enlèvent vos femmes.


Leur chef, Brigham Young, a 24 femmes ; 19 d'entre elles ont des enfants au bras.

Ceux qui occupent des charges inférieures à la sienne en ont un moins grand nombre en raison de leur office et de leur position. Quelques-uns en ont 14, d'autres 7, d'autres un nombre différent.

Et maintenant, ils essaient de faire de leur mieux pour insulter les officiers des Etats-Unis, qui ont laissé leurs places et sont retournés à Washington où le congrès siège en ce moment; nous verrons ce qu'on fera.

 

 

Les Mormons sont très durs les uns envers les autres. J'ai été obligé de creuser moi-même la tombe de ma femme.

Elle eut des funérailles convenables, mais les Mormons ne firent absolument rien pour m'aider.

 

 

Ceux qui leur donnèrent tant d'argent avaient reçu des promesses de terrain et de bien d'autres choses pour l'époque de leur arrivée, mais on les a laissés mourir dans l'atelier. Parmi eux sont Howels, Williams et Wm. Rees ; il en reste beaucoup dans l'atelier, desquels nous ne savons s'ils vivront ou mourront.

 

Votre ami qui vous souhaite du bien »

 

 

 

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