Joséphine Lamarine

 

Joséphine Lamarine est née le 23 novembre 1787 et elle est morte en avril 1850.

 

Joséphine était originaire des Vosges. C’était une jeune fille pieuse qui recevait des visions depuis ses 10 ans.

 

Elle affirmait qu’une voix céleste répondait à ses questions. Comme elle ne rencontrait que des incrédules aux récits de ses révélations, elle finit par se renfermer dans un profond silence.

 

Joséphine Lamarine rentra dans les ordres comme religieuse à Darney en Lorraine.

 

Ses prophéties reçues à partir de 1828 furent notées par sa sœur Madeleine qui lui faisait office de garde malade.

 

Joséphine lui racontait tout ce qu’elle voyait. Toutes ses prédictions concernant sa famille ou sa paroisse ont été vérifiées en leur réalisation nous dit le Baron de Novaye.

 

Parfois sa sœur lui demandait la signification de ce qu’elle avait vu. Joséphine lui répondait « Je n’en sais rien, voilà ce que j’ai vu. » Elle ne voulait pas que l’on dise qu’elle-même avait connaissance de l’avenir.

 

Comme beaucoup d’âmes expiatrices, Joséphine passa de longues années de sa vie dans son lit en souffrances physiques et intérieures.

Un chanoine de Saint Dié et le curé de Darney attestaient aussi de son honnêteté quand aux phénomènes mystiques qui la touchaient.

Joséphine prédit de nombreuses prédictions justes qui se sont accomplis en 1830, 1848, et 1870.

 

Lors de sa mort, la dépouille mortelle de Joséphine sembla tout d’un coup rajeunie. Alors que durant sa vie son visage était marqué de grandes souffrances, sa dépouille semblait tout à coup celui d’une belle jeune fille de vingt ans au teint frais.

 

Après six ans, lorsqu'on exhuma son corps pour le mettre dans un autre cercueil, on le trouva intact, malgré l’humidité du cimetière de Darney.

 

 

Prophéties

 

Sa sœur Madeleine note :

« Elle a vu une guerre épouvantable, on se battait dans les maisons, le sang coulait à flot jusque dans les cuisines.

La voix a dit « les églises seront fermées … trente lunes. »

 

La voix lui disait d'un ton atterrant : "27,28,29."

Elle entendit un jour : "Le fils paiera pour le père."

"Quel fils ?" dit-elle.

"Le fils aîné."


 

«C'était dans une grande ville ; la foule allait et venait, mais dans tout ce monde, personne ne s'occupait de Dieu ; tous ne pensaient qu'aux plaisirs sensuels.

 

Soudain des ténèbres épouvantables couvrirent toute la terre; c'était comme une fumée brune, tirant sur la couleur du feu.

 

Le gros nuage se divisa en quatre parties qui tombèrent à la fois sur la grande ville, et en un instant elle fut en feu.

 

A ce spectacle terrifiant, la foule se mit à fuir comme pour sortir de la grande cité.

 

Tout ce peuple était tellement épouvanté que les cheveux se dressaient sur la tête...

 

Et alors un craquement que nulle langue ne peut rendre éclata.

Personne ne saurait exprimer cet horrible fracas.

 

Ces menaces regardent Paris.»

 

 

« Paris vient de voir à deux doigts de sa perte…

 

Vive le feu ! Le faubourg Saint Antoine est tué ! Détruit !

Allons les égorger ! Attentat général ! Nous voici donc ! …

 

Combien d’hommes périront en France ! Pauvre Paris ! Te voilà donc détruit !

Voici la famine et sans prêtres ! Tout le monde pleure dans Paris. »

 

"La terreur des réprouvés... l'enfer est ouvert... le démon attend. Ne faite point d'esclandre ; la république en fait assez, il n'est pas besoin d'en faire davantage ; la république s'est tuée."

 

Elle a vu une voiture où il avait de grandes planches : on les a déchargées.

La voix dit : "C'est pour monter les échafauds."

La terre est terrible; ils tombent de tous les côtés. Voici la famine...et sans prêtres.

 


« Mon Dieu ! Sauvez nous ! Nous sommes perdus ! 

 

Les méchants ont gagnés !  Nos prêtres s’en vont et les vierges sont chassées, mais pour peu de temps…

 

C’est fini les méchants l’emportent ! Du sang ! Du sang ! La république rouge !

La voilà donc arrivée, cette terrible révolution de sang.

 

L’éternité s’avance avec le drapeau rouge, les loups sont dans le jardin…

Il n’y a plus de propriétaires.

 

Pauvre Paris, te voilà donc détruit ! 

"Quand ? Mon Dieu !" demande-t-elle.

La voix : "Bientôt." »

 

Elle aperçut des soldats qui emmenaient quelqu'un :

- "C'est un prêtre ! " s'écria-t-elle.

Et la voix :

- "Deux fois il est repoussé, deux fois il est rentré.

Pauvre ville, tu n'es donc plus !"

- "Quelle ville ?"

- "La cité".


 

 

Joséphine dit avoir vu une guerre acharnée pendant le mois de Juillet ; on se battait jusque dans les maisons. Elle entendait les coups de fusils.

 

On disait : « tous les maux sont donc arrivés ! L’heure des ténèbres est arrivée… L’enfer est ouvert. »

 

Joséphine Lamarine a vu des inondations.

 

« La mort va tout réduire en poudre. Vous mourrez superbes guerriers !

Entendez-vous la foudre ? Il n’y a plus de dimanche ni fêtes ! …

Ils n’ont rien à faire : ils travaillent le dimanche ! »

 

 

« Mon Dieu ! Mon Dieu ! Ayez pitié de nous ! Le bras du Tout Puissant va créer une ère nouvelle...

Il fallait que les méchants l’emportassent !

 

Une heure d’angoisse capable de réveiller les plus endurcis ! … »

 

« On a crié : Oh ! Ils ont remporté la victoire !

Ils triomphent mais ça ne durera pas longtemps…

Combien de mensonges on dira !

La religion renaîtra des cendres mortes ; elle se montrera dans toute sa sublimité pour quelques temps, le commerce prospérera. »

 

Alors que Joséphine craint pour la religion, elle entend : « Non, ma fille, Je retiendrai la fureur dans leur cœur, ils ne feront pas tout le mal qu’ils voudront.

Je les frapperai à coups redoublés. »

 

Joséphine a vu en esprit que le 27 mars sera un jour remarquable, quelque chose de terrible durant la semaine sainte.

Ce sera un miracle capable de faire revenir les plus endurcis. 

 

« L’Eglise triomphe…

Le lion rugissant est déchiré… C’est Henri le plus grand roi de l’univers…

O toi Napoléon ! Qui voulait conquérir la couronne, la Reine du Ciel ne le veut pas. »

 

« Henri V reviendra, et vous verrez des choses qui vous rendront bien heureux.

Henri V régnera environ vingt-cinq ans.

 

Le Saint Père est mort en rentrant dans ses états. »

 

 

 

Sources :

 

« Demain », Baron de Novaye, 1905

« Le flambeau prophétique de Malétable » Victor C. de Stenay, Édition chez tous les libraires (Paris), 1873

 

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes »,  Jean-Jules-Marie Curicque, Palmé, 1872

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