Sœur Rosa Colomba Asdente

 

 

Sœur Rosa Colomba Asdente est née en 1781 et elle est morte le 7 juin 1847 en Italie.

 

D’une famille noble du Piémont, elle passa toute sa vie comme religieuse dominicaine au monastère de Sainte Catherine de Sienne de Taggia, où elle avait prit le voile à treize ans.

 

Elle était réputée douce, simple et charitable.

 

Elle passa toute sa vie dans son couvent, dans le diocèse de Ventimille.

Sa vue prophétique lui semblait habituelle, si bien qu’elle savait la dissimuler.

 

Sœur Adsente a prédit une foule de chose touchant la révolution française comme la chute de Louis Philippe, sa fuite hors de France et sa mort en Angleterre.

 

On apporta aucune attention durant sa vie à ce qu’elle prophétisait, elle s’amusait joyeusement à dire : « Pauvre Louis Philippe, tu t’enfuiras un jour hors de France et tu iras mourir exilé en Angleterre ! »

 

Ce n’est que lorsque les événements donnèrent raison à Sœur Colomba Asdente, que les sœurs commencèrent à noter soigneusement toutes ses révélations.

 

En parlant du roi Charles Albert, elle prédit :

« Le roi du piémont se mettra à la tête des volontaires, sera vaincu et prendra la suite à l’étranger, où il ira mourir dans les frontières d’Espagne. »

 

En effet, l’imprudent souverain fut vaincu à Novarre, et alla mourir à Oporto le 28 Juillet 1849.

 

Sœur Asdente disait souvent que Napoléon qu’elle appelait par son nom  :

« n’était pas bien assis sur son trône et que sa déchéance serait par une longue affaire. »

 

Les extraits de ses révélations proviennent des correspondances entre sœur Asdente et son oncle, l’abbé Vivaldi, chanoine de Ventimille, puis missionnaire apostolique chez les indiens du Minesota.

 

 

Prophéties


 

« Que de grands bouleversements auront lieu, au point que l'on verra peuple contre peuple marcher à s'exterminer l'un l'autre, sous le tonnerre sinistre des tambours et des armes meurtrières.

 

La révolution doit s’étendre à toute l’Europe, où il n’y aura plus de calme, que lorsqu’avec les lys, après que la fleur blanche sera remontée sur le trône de France.


L’Autriche, la Russie et la Prusse, se ligueront contre les fauteurs de la révolution.

 

Les Russes cédant enfin aux remontrances du Souverain Pontife, auront des sentiments plus équitables pour les catholiques.

 

La Prusse rentrera dans le giron de l’église romaine.

 

Les Turcs eux-mêmes se convertiront plus tard. »

 

 

Sœur Asdente avait vu les armées Russes et prussiennes envahir l’Italie et les premiers, pousser le sacrilège jusqu’à loger leurs chevaux dans la nouvelle église du couvent, si bien qu’elle ne voulait pas donner sa voix pour la construction de cette église.

 

Et alors que la construction avançait elle disait :

 

« Jamais, je n’entendrais la messe dans cette église où les russes fourrageront et habiteront leurs chevaux. »

 

Et la mort de sœur Asdente arriva comme elle l’avait prédit six mois avant la consécration de cette église.

 

Elle disait souvent à ses sœurs que si elles voyaient les iniquités et les justes malheurs de sa patrie en particuliers elles ne pourraient retenir leurs larmes.

 

« L’Italie sera le théâtre de graves événements….

 

Une guerre sanglante contre la religion y fera un grand nombre de martyrs.

 

La fureur populaire aura pour un temps le dessus…»

 

 

Sœur Asdente annonça :

« qu’une grande persécution éclatera contre l’église, et que ce sera l’œuvre des propres enfants de celle-ci. »

 

« L’un de ses grands ennemis, que la sœur appelle le précurseur de l’Antéchrist, osera se donner le nom de rédempteur.

 

Avec le précurseur de l’Antéchrist marcheront de nombreux sectaires appuyant du poignard de la prédication de leurs nouveaux principes contre l’église.

 

Leur astuce sera si déliée qu’ils gagneront même à leur parti des gens bien pensants.

 

L’épiscopat tiendra ferme ; quelques uns de ses membres feront à peine défaut à la foi.

 

Mais presque tous auront à souffrir pour leur courage et leur fidélité à la sainte église.

 

Beaucoup de protestants viendront en retour consoler les enfants de Dieu par leur conversion au catholicisme.

 

L’Angleterre elle-même donnera un grand spectacle.

 

Une démocratie farouche arrivera quelque temps au pouvoir, elle se laissera tenter par les biens des ordres religieux et des catholiques fervents.

 

Des nobles seront jetés dans les cachots.

 

On commencera comme d’habitude par les Jésuites.

 

Ceux-ci seront à nouveau rétablis dans leurs maisons ; mais après une dernière persécution qui semble regarder des temps plus reculés, ils seront définitivement anéantis.»

 

 

 

 

Sources :

 

« La Monaca di Taggia, o, Suor Rosa Colomba Asdente dei conti di Luceramo Domenicana claustrale nel Convento di S. Caterina da Siena à Taggia (1770-1847): vita e predizioni », Giuseppe Ferrari, Torino Sismondi, 1933

 

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », Jean-Jules-Marie Curicque, Palmé, 1872

 

« Le Roi des lys, étude prophétique sur le grand monarque » Édition Palmé, 1871

 

« Recueil des publications de la Société havraise d'études diverses » (1848), Imprimerie Lepelletier, Édition Société havraise d'études diverses (Le Havre), 1851-1993

 

 

« Le Grand Coup, avec sa date probable, c'est-à-dire le grand châtiment du monde et le triomphe universel de l'Eglise, probablement le 19-20 septembre 1896 », par un prêtre du diocèse de Moulins, imprimerie de P. Vexenat (Vichy), 1894

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