Marie des Terreaux

 

Marie des Terreaux est née en 1773 et elle est morte en 1843, à Lyon, en France.

 

C’était une humble servante de Lyon, qui a eu des visions de 1811 à 1832. On l’appellait aussi Marie des Brotteaux, selon le quartier de Lyon dont elle était originaire.

 

Elle avait la réputation d’être pieuse, c’était quelqu’un de simple mais de courageux.

 

Elle commença à faire des prédictions à l’âge de 21 ans, et ce qu’elle disait elle le répétera de façon cohérente jusqu’à sa mort.

En 1815, elle fit ce qu’elle appella « Le grand songe », où elle vit un grand conflit.

 

Dans ses divers songes, elle se vit conduite par un enfant ravissant de douze ans, qui lui expliquait tout.

 

Les prophéties qu’elle a dites ce sont si bien réalisées pendant la révolution que le reste de ses révélations et devenu lui aussi populaire.

 

Son directeur spirituel, l’abbé Talorel, lui avait dit en 1809 :

"Mon enfant, vous avez une maladie fort extraordinaire, les médecins n’y comprennent rien ; vous souffrirez beaucoup et jusqu’à la fin de votre vie : cependant vous pourrez gagner votre pain : mais viendra le temps où vous ne pourrez plus rien faire car vous serez trop maladroite.

 

Dieu ne vous abandonnera pas, il pourvoira à votre existence.

Bientôt vous ferez des prophéties touchant la révolution."

 

L’humble Marie, toute ébahie, lui objecta qu’elle ne savait ni lire, ni écrire pour prophétiser, et d’ailleurs la révolution était passée.

 

L’abbé Talorel lui répondit « Non mon enfant, la révolution n’est point passée. On la verra terminer comme elle a commencée.

Ne vous enorgueillez pas de la faveur qui vous est accordée, elle n’est point de vous, vous n’êtes que l’instrument de Dieu. Vous en ferez part aux bons pour les consoler, aux faibles pour les fortifier, mais il serait inutile d’en parler aux méchants ils n’y croiraient pas et s’en moquerait. »

 

Ainsi, comme son confesseur lui avait dit, elle vit à l’avance la chute de l’empire, la restauration, la révolution de juillet 1830, de février 1848.

 

Elle a révélé dans ses visions, que la Sainte Vierge a retenu le bras de son Fils pour ne pas que Lyon soit châtié pendant la révolution.

Mais pour le quartier des Brotteaux, elle entendit « Il périra, il périra, oui, il périra à cause des crimes qui s’y commettent. C’est là que Dieu est le plus offensé par toutes sortes d’impuretés. »

 

Mais pour le prochain jugement divin elle dit « Si la ville de Lyon ne se convertit pas, elle périra aussi. »

 

 

Marie est morte à Lyon, à 70 ans, en 1843.

 

Prophéties

 

Ses songes prophétiques sont au nombre de 16, le dernier est du 15 juin 1832.

Il lui fut dit que quand tous ses songes seraient accomplis, le France jouirait d’une grande paix.

 

Voici un résumé de toutes ses visions :

« Telle on a vu commencer la Révolution, telle on la verra finir. On verra à la fin les mêmes choses et les mêmes maux qu’au commencement.

Mais tout ira plus rapidement et se terminera par un prodige éclatant, qui étonnera tout l’univers, et par un grand événement où les méchants seront châtiés d’une manière épouvantable...

Dans les années qui précéderont le grand événement, il y aura une grande misère…

Les méchants échoueront nombre de fois dans leurs projets sanguinaires, à cause des prières des bonnes âmes.

Ils n’en poursuivront pas moins leur détermination de faire périr tous les bons, dont ils dresseront des listes d’avance et marqueront les maisons et les portes pour qu’il n’en échappe aucun…

Mais quand ils seront sur le point d’exercer cette nouvelle justice, Dieu commencera à exécuter la sienne.

Ils seront comme aveuglés et frappés de vertige ; la division se mettra parmi eux et ils s’entr’égorgeront les uns les autres. »


" L’année qui précédera celle du grand événement sera très mauvaise.

L’année au contraire où il aura lieu offrira une récolte magnifique, mais il ne restera pas assez de monde pour en consommer l’abondance.

A l’approche de ce grand événement, des phénomènes extraordinaires paraîtront dans le ciel.

Un grand personnage se convertira à Paris."

" Il y aura un moment d’anarchie effrayante pendant lequel on verra se renouveler tous les désordres des temps les plus mauvais.

Le crime sans répression sera à son comble. Mais ce temps de désolation sera de courte durée.

La sainte Eglise sera attaquée pour la troisième fois avec une fureur et une rage inouïes, mais elle en souffrira très peu, tandis que ses ennemis seront tous anéantis.

Paris sera réduit comme Sodome et Gomorrhe et ce qui restera de ses habitants se réfugiera en grande partie à Lyon.

Quand on verra leur fuite, le grand événement sera proche.


Les Brotteaux de Lyon, foyer d’abominations et de révolutions, seront engloutis sous les eaux...

Les étrangers pénétreront en France et s’avanceront jusque dans les environs de Lyon.

Un grand combat aura lieu près de Lyon, dans la plaine de Saint-Fons et dans toute l’étendue du faubourg et du pont de Guillotière, jusque dans la rue de la Barre.

Ce combat, auquel prendront part un nombre considérable de gardes nationaux, sera affreux ; le sang coulera à flots sur la terre ; il y aura un carnage et un massacre épouvantables.

De part et d’autre, on combattra en désespérés.

Mais les étrangers seront écrasés et n’entreront point à Lyon...

On parlera de faire un camp dans la plaine de Sainfond, prés de Lyon, et Lyon, dont les fortifications ne seront pas finies, sera entouré de grands appareils de guerre. Vers ce temps, les méchants adopteront, pour se reconnaitre, des casquettes à fond plat, rouge et retombant sur le côté.

Il me fit voir (…) des bonnets rouges, Il me dit que c’est la dernière qu’ils porteraient à l’approche du grand événement.

Il me répéta encore une fois qu’ils feraient des projets terribles contre les bons, mais qu’ils ne réussiraient pas, ils feront des listes pour aller tuer et piller, chaque quartier aura son monde pour aller exécuter ces projets.

A l’instant, je vis les méchants qui allaient se porter sur les maisons désignées ; ils avaient pour signe de reconnaissance, des casquettes qui retombaient sur le côté, et dont le plat de la casquette formait une cocarde rouge.

C’était par un beau clair de lune, et vers le matin, lorsqu’ils furent prés des maisons, pour ainsi dire à un pied des maisons, ils furent comme renversés et saisis de vertige…

Il n’arrivera rien aux bons.

Il me dit de nouveau, beaucoup de projet échoueront, néanmoins, le grand événement aura toujours lieu, car ils n’en seront pas moins coupables aux yeux de Dieu.

Il me fit voir de grands magasins remplis de sacs de farine, il y avait des messieurs habillés de noirs en bas des sacs, Il me dit que c’était des accapareurs.

Malheur à eux !

C’est un péché horrible aux yeux de Dieu, puisqu’il blesse la charité d’une manière d’une manière si grave.

Je vis des étendards noirs sur les édifices. Il me dit que la peste viendrait, et qu’elle n’atteindrait que les coupables.

Il dit « Vois-tu les accapareurs ? Ils fuient, mais Dieu les atteindra.

Dieu permis que la moitié des figures des méchants furent changés en bon ce qui donnera lieu à une guerre civile.

Au même moment le coup de tonnerre partira, et les impies voudront assouvir leur rage sur les bons, ce sera le signal où les bons reconnaitront que l’heure du coup est arrivé.

Les méchants voudront tuer tous les bons dont ils auront fait des listes, mais ils seront frappés d’aveuglement, renversé par une force divine, et s’entretueront.

Au moment où Dieu commença à exercer sa justice, j’entendis un coup de tonnerre si épouvantable que la terre en fut ébranlée.

Ce sera le signal auquel les bons reconnaîtront que l’heure est arrivée pour le Grand Coup.

J’entendis une voix terrible qui criait : «Tout est perdu ! »

A cet instant, le bel enfant qui me conduisait me fit remarquer qu’à la hauteur des maisons et au-dessus il y avait une bataille que les démons se livraient entre eux.

Je les vis effectivement sous la forme d’oiseaux hideux et tous noirs.

Ils jetaient des cris lugubres et épouvantables et battants des ailes avec force, ils allaient frapper aux fenêtres de ceux qui n’ont cru à aucune prophétie et qui ont méprisé les avertissements.

En même temps se livrait un grand combat ; le carnage fut terrible, le sang ruisselait dans la plaine, à la Guillotière, sur le pont, dans la rue de la Barre ; le combat fut épouvantable et vint comme s’éteindre à l’entrée de la place Bellecourt.

Presque tous les méchants périrent.

Peu après, j’entendis une voix douce et agréable qui disait : « Tout est sauvé »...


Au moment où la France sera châtiée d’une manière terrible, tout l’Univers le sera aussi.

Il m’a été annoncé qu’il y aurait un événement effrayant, que ceux qui n’en auraient pas été prévenus croiraient toucher à leur dernière heure et penseront être à la fin du monde.


Mais tout à coup, la révolution finira par un grand miracle qui fera l’étonnement de l’univers.

Le peu de méchants qui restera, se convertira.

Les choses qui doivent arriver sont une image de celles de la fin du monde ; elles seront si terribles qu’il y aura de quoi sécher de frayeur.

Il m’a été dit : « Tous ceux qui sont pour Moi ne périront pas, ne périront pas, ne périront pas. »

Mais, ai-je répliqué, il est impossible qu’il n’y ait pas quelques bons qui périssent.


Il m’a été répondu : « Oui, il pourra y avoir quelques victimes, mais elles ne seront pas perdues pour moi. »

Après le Grand Combat, la légitimité sera reconnue et tous s’embrasseront sans rancune.

Dans le cours de la révolution, deux miracles ont été opérés : le premier a été la rentrée des Bourbons en France ; le second, leur retour après les Cent Jours ; il s’en fera un troisième qui étonnera tout l’univers et qui mettra fin à la révolution.

Il se fera un troisième miracle qui étonnera tout l’Univers et mettre fin à la révolution : un bras de fer surgira miraculeusement, armé d’une grande puissance pour venger les outrages faits à Dieu et à la Royauté, dont les membres survivants doivent tous reparaître sur le sol de la patrie, après le grand événement.

Il n'y aura plus alors ni haine ni rancune.

 

Les événements qui doivent terminer la révolution, seront si effrayants que ceux qui n'en seront pas prévenus croiront être à la fin du monde.

Ils seront si terribles qu'il y aura de quoi sécher de frayeur.

Ces maux seront l'image de ceux qui doivent arriver à la fin du monde à moins que les prières et la pénitence ne fléchissent la justice de Dieu.

J’ai vu des hommes qui revenaient du grand combat. Ils disaient « Comment on nous pu réchapper à ce massacre ?

Les uns se touchaient la poitrine, d’autres le côté, et trouvant avec étonnement des croix ou des reliques, ils s’écriaient "Ah ! C’est ma femme, c’est ma fille, c’est ma sœur qui me les ont placés dans mes habits. Voilà ce qui nous a sauvés".

Et ils se convertiront. Les prières de quelques parents ou amis en sauveront d'autres qui se convertiront.

En même temps que la France sera châtiée, beaucoup d'autres nations le seront aussi à peu près dans le même temps.

Dans le cours de la révolution, deux miracles ont été opérés : le premier a été la rentrée des Bourbons en France ; le second, leur retour après les Cent Jours ; il s'en fera un troisième qui étonnera tout l'univers et qui mettra fin à la révolution.

La Révolution s'achèvera soudain par un grand miracle qui plongera l'univers dans l'étonnement...

La religion refleurira et les peuples reviendront au bonheur des premiers siècles : les chrétiens vivront comme des frères. »

Elle annonça combien aurait à souffrir alors le conducteur de la Barque de Pierre, ajoutant que le futur Pontife était encore simple prêtre, et hors de l'Etat, dans des contrées, fort lointaines ; qu'il serait élu d'une manière extraordinaire ; ferait des réformes; et que si les hommes en étaient reconnaissants, le Seigneur les comblerait de bénédictions ; mais que s'ils en abusaient, son bras tout-puissant s'appesantirait sur eux pour les punir.

Que ce Pontife, choisi suivant le cœur de Dieu, serait assisté par lui de lumières toutes spéciales ; que son nom serait divulgué dans tout le monde et applaudi par les peuples; que le Turc lui-même le vénérerait et l'enverrait complimenter.

Il est le Pontife saint destiné à soutenir la tempête déchaînée contre la barque de saint Pierre ; que le bras de Dieu le soutiendrait et le défendrait contre les impies, lesquels seraient humiliés et confondus ; qu'il aurait à la fin le don des miracles et que son règne durerait vingt-sept ans et environ six mois.

D'épaisses ténèbres envelopperaient la terre pendant trois jours.

Pestilentielles, horribles, peuplées de visions effroyables, ces ténèbres feront mourir surtout les ennemis hypocrites ou avoués de la sainte Eglise de Jésus-Christ.

Elle conseille aux fidèles, et parmi ces conseils on remarque celui de se munir de cierges bénits, parce que leur lumière seule luira dans l'obscurité.

Une apparition céleste viendra rassurer les fidèles : saint Pierre et saint Paul se montreront sur les nuées, et tous les hommes verront, et la foi au surnaturel rentrera dans leur cœur.

Et d'innombrables conversions d'hérétiques doivent s'opérer avec grande édification.

L'Eglise, après avoir traversé plusieurs douloureuses épreuves, remporterait un triomphe si éclatant que les hommes en seraient stupéfaits et que des nations entières retourneraient à l'unité de l'Eglise romaine et que la terre changerait de face.

 

Sources

 

« Dernier mot des prophéties, ou L'avenir prochain dévoilé par plusieurs centaines de textes authentiques... notamment les prédictions de l'extatique de Blain » (Deuxième édition considérablement augmentée), Adrien Peladan, Edition Chez L’auteur, 1878

 

« Le Grand Coup, avec sa date probable, c'est-à-dire le grand châtiment du monde et le triomphe universel de l'Eglise, probablement le 19-20 septembre 1896 », par un prêtre du diocèse de Moulins, Imprimerie de P. Vexenat, 2 juillet 1894

 

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », Abbé Curicque, Victor Palmé, 1872

 

« L'année terrible ! et la grande crise prochaine, d'après des documents nouveaux et inédits, par M. l'abbé (Anonyme) Edition A. Josse, 1882

 

« Fin de la Révolution, avec un appendice sur la question d'Orient », J. H. Pézieux, Edition A. Broussois (Paris),1881

 

 

Revue « Diex el volt », Le Houlbec, Eure, mai 1909

 

"Demain", Baron de Novaye, 1905

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