Abbé Voclin

 

 

Jean Baptiste Joseph Voclin est né le 22 août 1773 et il est mort le 18 août 1838 à Amiens en France.

 

Il remplaça Monseigneur Affre, qui était tombé sur les barricades des émeutes de Juin à Paris. L'Abbé Voclin devient alors curé de la paroisse Saint-Jacques, à Amiens, pendant la période de la première Restauration. Il devient ensuite doyen de Saint Jacques en 1820, et vicaire général en 1835.

 

C’était un prêtre pieux et charitable, on admirait « son zèle et son désintéressement ». Il enseignait l’instruction religieuse à l’école-modèle gratuite. Il possèdait un grand talent à enseigner et à faire apprécier à la jeunesse la religion. Il se réjouissait de l’intelligence et de la docilité des enfants.

 

 

 

Prophéties

 

Dans les « Annales du surnaturel » édité en 1883, on rapporte un discours que l’Abbé Voclin a tenu en octobre 1827:

 

« ... Souvenez-vous que d'ici deux ou trois ans une révolution éclatera. La crise ne sera pas longue, mais il y aura beaucoup de sang versé.

La religion en souffrira.

 

Le règne du nouveau potentat durera assez longtemps. Mais avant 1850 éclatera un autre bouleversement : il semblera venir d'un mot. La République sera proclamée ; mais pour un bref délai.

 

Plus tard se déclenchera un plus terrible cataclysme. On parlera beaucoup d'argent. Il se produira des écrits abominables contre la religion. D'ardentes disputes auront lieu entre les écrivains de sentiments opposés.

 

Des ruisseaux de sang couleront dans les diverses parties de la France. La Seine coulera des ondes rougies jusqu'à la mer. Paris sera rempli de meurtres.

 

Le Nord sera rudement éprouvé ; mais Amiens souffrira peu, étant spécialement protégé par la Sainte Vierge.

 

Pendant cette crise affreuse, les Églises seront fermées par ordre ou par prudence. Ces malheurs se prolongeront trois mois. Il y aura un moment si lugubre que tout semblera perdu.

 

Mais un miracle que personne ne pourra révoquer en doute s'accomplira. Les méchants seront écrasés. Beaucoup se convertiront.

 

Un roi selon le Cœur de Dieu montera sur le trône. Son règne sera long. La France sera prospère, la religion en honneur.

Après peut-être un siècle de bonheur, les hommes se pervertiront encore : ce sera la fin des temps. »

 

 

 

Sources

 

« Le Retour du lys », Michel Morin, Chris Perrot, Edition du Trécarré, 1985
« Journal d’éducation populaire », par la Société pour l’instruction élémentaire, Tome 9, Edition Colas, 1819

 

« Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie », Volumes 50 à 51, Société des antiquaires de Picardie, Imprimerie Lemer aîné, 1944

"Demain", Baron de Novaye, 1905

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