Sir Isaac Newton

 

 

Isaac Newton est né en 1642 et il est mort en 1727 en Angleterre.

 

Isaac naquit quelques mois après le décès de son père, dans une famille de petits propriétaires terriens.

Sa mère se remaria quand Isaac avait trois ans.

 

Il fut alors placé sous la tutelle de sa grand-mère et de son oncle. Ce fut un enfant de santé fragile et son enfance ne sembla pas être très heureuse.

 

Mais avec le temps, il acquit de remarquables capacités de raisonnement. Il fit des études.

 

Puis sa mère le rappela pour qu’il devienne fermier et apprenne à administrer son domaine. Là, elle s’aperçut qu’il était doué et l’autorisa à retourner à l’école.

 

À dix-sept ans, Newton tomba amoureux d’une camarade de classe, mademoiselle Storey.

On l’autorisa à la fréquenter et même à se fiancer avec elle, mais il devait terminer ses études avant de se marier. Finalement, le mariage ne se fit pas et Newton restera alors célibataire toute sa vie.

 

A 18 ans, il rentra au Trinity College de Cambridge. Pendant 7 ans, il étudia l’arithmétique, la géométrie, la trigonométrie, l’astronomie, l’alchimie, la théologie, les mathématiques, la physique et l’optique.

 

En 1665, il fut contraint de rentrer chez lui pendant deux ans à cause de l’épidémie de peste.

Chez lui, il exposa la théorie selon laquelle la lumière n’est pas blanche mais au contraire constituée d’un spectre coloré.


 

Toutes ses grandes découvertes futures découlent de ces deux années passées chez lui.

 

C’est également à cette époque qu’aurait eu lieu l’épisode de la pomme qui tomba de l’arbre sur sa tête, lui révélant les lois de la gravitation universelle.

 

Voici un témoignage venu bien plus tard, en 1752, de son ami William Stukeley citant une rencontre d’avril 1726 avec Newton :

« Après souper, le temps clément nous incita à prendre le thé au jardin, à l'ombre de quelques pommiers.

Entre autres sujets de conversation, il me dit qu'il se trouvait dans une situation analogue lorsque lui était venue l'idée de la gravitation.

Celle-ci avait été suggérée par la chute d'une pomme un jour que, d'une humeur contemplative, il était assis dans son jardin. »


 

En 1666, il écrivit la « méthode des fluxions », fondement de l’analyse mathématique moderne.

 

En 1669, il reprit le poste de son professeur. Trois ans plus tard il mettait au point un télescope à miroir sphérique dépourvu d’aberration chromatique.

 

Puis il décida de partager ses recherches sur la lumière, ce qui le rendit très célèbre d’un coup.

 

En 1687, il publia donc son œuvre majeure : "Philosophia Naturalis Principia Mathematica".

Cette oeuvre marqua le début de la mathématisation de la physique.

 

Newton y expose le principe d'inertie, la proportionnalité des forces et des accélérations, l'égalité de l'action et de la réaction, les lois du choc, il y étudie le mouvement des fluides, les marées...

 

Mais il expose aussi et surtout sa théorie de l'attraction universelle: les corps s'attirent avec une force proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. 

 

En 1687, il défendit les droits de l’université de Cambridge contre le roi.

Cette action lui valut d'être élu membre du parlement britannique quand le roi, vaincu, dut s'exiler. Durant son mandat il était très actif dans les débats.

 

De 1692 à 1693, il subit une grave période de dépression nerveuse, probablement due à la mort de sa mère, la destruction de son laboratoire d’alchimie, et à l’excès de travail…

Il subissait de grands troubles émotifs et vivait alors dans un état de prostration, vivant dans un état de paranoïa, et étant sujet à des hallucinations.


 

Il mit trois ans à s’en remettre.

 

En 1696, il démissionna du Collège de Cambridge et quitta la ville pour devenir d'abord gardien de la Royal Mint puis maître de la monnaie dès l’année suivante.

Il s’impliquait beaucoup contre les faux-monnayeurs dont certains pour lesquels il obtiendra la condamnation.

 

En 1699, il fut nommé Directeur de la Monnaie et membre du conseil de la Royal Society (dont il fut élu président en 1703).

 

Auparavant, en 1701, il lut lors d’une réunion le seul mémoire de chimie qu’il a fait connaître et présenta sa loi sur le refroidissement par conduction, ainsi que des observations sur les températures d’ébullition et de fusion.

 

Puis il décida de quitter sa chaire lucasienne à l’université de Cambridge.

 

En 1704, il fit publier ses travaux concernant la lumière qu'il tenait cachés depuis vingt ans.

 

En 1705, il fut anoblit par la reine Anne. En 1717, il analysa les pièces de monnaie et en tira une relation or-argent relation ; cette relation fut officialisée par une loi de la reine Anne.

 

Isaac Newton tomba malade, et en 1727, alors qu’il se remettait à peine d’une crise de goutte, il se rendit à Londres pour présider une réunion de la Royal Society.

 

Ce voyage le fatigua terriblement…

 

De retour chez lui, il dut rester alité et mourut le 31 mars 1727, à l'âge de 84 ans.

 

Son corps fut alors porté en grande pompe et inhumé dans la nef de l'abbaye de Westminster, aux côtés des rois d’Angleterre.

 

Newton est considéré comme l’un des plus grands génies et savants de l’histoire humaine.

Bien que ses découvertes scientifiques l'aient rendu célèbre, il reconnaissait humblement et modestement ses limites.

 

Newton dans un fauteuil peint vers la fin de sa vie

 

En 1727, peu avant sa mort, il fit cette remarque :

 

"Je ne sais pas à quoi je ressemble pour les autres, mais pour moi, je me fais l'impression de n'être qu'un petit garçon qui joue sur la plage, prenant plaisir à trouver de-ci de-là un galet un peu plus lisse, ou un coquillage un peu plus beau qu'à l'ordinaire, alors que les réalités que j'ignore s'étendent devant moi comme une mer immense."

 

Cent cinquante ans après sa mort, les descendants de sir Isaac Newton ont transféré ses manuscrits à l'université de Cambridge, où le physicien avait étudié.

 

L'université n'a retenu que ses écrits scientifiques et a rendu les autres manuscrits à ses descendants.

 

En 1936, ces manuscrits ont été proposés aux enchères chez Sotheby's, à Londres.

Mais, au même moment, son concurrent Christie's organisait une vente d'art impressionniste, bien plus attendue.

 

Une aubaine pour les deux seuls acheteurs : le célèbre économiste John Maynard Keynes et le collectionneur et orientaliste juif Abraham Shalom Yehuda, qui se sont partagé la collection.

 

Keynes acheta les manuscrits d'alchimie et Yehuda, les écrits théologiques comprenant les études d'Isaac sur les prophéties.

 

A la mort du collectionneur, en 1969, ces précieux documents ont été donnés à la Bibliothèque nationale d'Israël.

 

Quelque sept mille cinq cents pages manuscrites d'archives numérisées ont été mises en ligne en libre consultation.

 

"De notre point de vue, il y a une contradiction entre les sciences naturelles et le rationalisme d'un côté, la théologie, le mysticisme et la foi de l'autre.

 

Mais, dans son esprit, en tant que produit de son temps, comprendre les lois de la nature impliquait de comprendre comment le monde fonctionne", explique Milka Levy-Rubin, commissaire de la collection de sciences humaines de la Bibliothèque nationale d'Israël.

 

 

Citations d’Isaac Newton :

 

« Ne tenez pour certain que ce qui est démontré. »

 

« Tout ce qui n'est pas déduit des phénomènes, il faut l'appeler hypothèse ; et les hypothèses, qu'elles soient métaphysiques ou physiques, qu'elles concernent les qualités occultes ou qu'elles soient mécaniques, n'ont pas leur place dans la philosophie expérimentale. »

 

« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. »

 

« Il est difficile de chasser Dieu tout à fait.

 

Toujours il revient humblement déguisé sous un nom ou sous un autre, et sous le nom que nous avons choisi, il se fait aimer sans qu’on le sache. »

 

« Dieu n’est pas l’éternité, il n’est pas l’infini, mais il est éternel et infini.

 

Il n’est ni la durée ni l’espace ; mais il a existé de tout temps et sa présence est partout. »

 

« Combien il est contraire au dessein de Dieu que la vérité de sa religion soit aussi évidente et claire pour tous les hommes qu’une démonstration mathématique. »

 

« Dieu, qui connait le mieux les capacités des hommes, cache ses mystères aux sages et aux prudents de ce monde, et les révèlent aux petits enfants. »

 

« Comme un aveugle n’a aucune idée des couleurs, de même nous n’avons aucune idée de la manière dont Dieu infiniment sage perçoit et comprend toutes choses. »

 

« Je sais calculer le mouvement des corps pesants, mais pas la folie des foules. »



 

Prophéties :

 

 

"La vérité se trouve toujours dans la simplicité et non pas dans la multiplicité et la confusion des choses. […]

Il est un Dieu d'ordre et non de confusion."

 

Cette citation fut reprise dans l'ouvrage Scientific American, parut en août 1975.

 

Ce livre précisait que "pour Newton […] il y avait deux moyens d'examiner l'univers fait par Dieu : le livre de la nature et l'Ecriture".

 

Pour étudier, Newton suivait cette règle que nous venons de citer.

 

Newton lui-même se considérait comme l'un des groupes restreints de personnes qui ont été spécialement choisis par Dieu pour la tâche de comprendre l'Ecriture biblique.

 

 

Isaac Newton écrit :

 

"Notre société est bâtie sur l'observation de phénomènes répétitifs qui reviennent comme nous les attendons, et nous avons tendance à exclure de notre « logique » des phénomènes qui ne sont pas répétitifs, ou bien dont les cycles sont difficiles à déterminer.

 

Nous utilisons de l'électricité même si nous ne pouvons pas comprendre de quoi il s'agit, parce que c'est prévisible.

 

La prophétie est inacceptable jusqu'à ce que le prophète ait dit soit avéré exact.

 

Les faits et les prévisions peuvent organiser nos vies, mais la prophétie ouvre le mystère et l'essence de la vie ".

 

"A propos de la fin des temps, un corps humain sera ressuscité ce qui captivera notre attention vers les prophéties, et on insistera sur leur interprétation littérale, au milieu de beaucoup de clameurs et d’oppositions."

 

 

"Le peuple de Dieu" : le peuple Juif et le retour du Christ

 

 

« ‘’Soixante-dix semaines s’écouleront sur ton peuple et sur ta ville sainte pour finir la progression’ .

 

Ici, en mettant une semaine pendant sept ans, sont comptés à partir de 490 années, le moment où les Juifs dispersés doivent être réintégrés et unis dans la ville sainte, jusqu'à la mort et la résurrection du Christ ; lequel transgressera se qui sera terminé.

 

‘’Et les péchés terminés, l'iniquité sera expiée, et la justice éternelle amenée et cette vision s’accomplira et le Prophète sera reconnu, le Prophète donné aux Juifs.

 

Et dans lequel le plus Saint devrait être oint, celui qui sera prochainement appelé l'Oint, c'est le Messie, ou le Christ.

 

Pour rejoindre l’accomplissement de la vision jusqu’à l'expiation des péchés, 490 années sont seront écoulées depuis la mort du Christ ".

 

"Maintenant, les Juifs dispersés sont devenus un seul peuple et ils retourneront dans la ville dont ils étaient venus en premier... ‘’

 

"La septième année d'Artaxerxès Longimanus, Ezra revint de la captivité avec un groupe de Juifs, relancer le culte juif (…) pour juger et gouverner les personnes selon les lois de Dieu et le roi" (Ezra VII.25)

 

Mais il y a eu deux retours de captivité, celui de Zorobabel et celui d’Ezra ; dans celui de Zorobabel, il n’avait que l’instruction de construire un Temple, dans celui d’Ezra ils ont eux-mêmes gouvernés une ville.

 

Maintenant, les années d’Artaxerxès, (…) c'était dans l'année 458. 

Comptez le temps jusqu’à la mort du Christ, et vous trouverez 490 ans.

 

Une demi-semaine après, il fit cesser le sacrifice et l'oblation. Puis il y eu la guerre des Romains contre les Juifs : cette guerre, après quelques dommages, a commencé dans la 13e année de Néron,  au printemps quand Vespasien les a envahis avec une armée, et a fini dans la deuxième année de Vespasien, à l'automne, le 7 Septembre quand Titus a pris la ville, après avoir brûlé le Temple 27 jours avant : de sorte que ce Temple a duré trois ans et demi ".

 

"Ainsi, nous avons dans cette courte prophétie, une prédiction de toutes les grandes périodes relatives à la venue du Messie, le moment de sa naissance, de sa mort, le rejet des Juifs, la durée de la guerre juive laquelle il a causé la destruction de la ville et du sanctuaire, et le moment de sa seconde venue : et si l'interprétation donnée ici est plus complète à concevoir, nous devrions la retenir pour la vérification de sa première venue, comme le font habituellement les interprètes.

 

Nous éviterons ainsi de faire violence à la langue de Daniel, en prenant 7 semaines et 62 semaines pour un certain nombre.

 

Si cela avait été le sens de Daniel, il aurait dit soixante et neuf semaines, et non sept semaines et 62 semaines, un mode de numérotation utilisée par aucun pays ".

 

 

Newton fait une incroyable prédiction : la fin du monde aura lieu en 2060.

 

Cette conclusion, le physicien l'a tirée non pas au terme de savants calculs mathématiques, mais en lisant entre les lignes de la Bible et du Livre de Daniel de l'Ancien Testament.

 

Newton est parti de la date symbolique du sacre de Charlemagne, en 800 ap. J.-C. Se référant au Livre de Daniel, qui selon lui prévoyait la fin du monde mille deux cent soixante ans plus tard, il a établi que la fin des temps serait 2060.

 

Il écrit :

« Un nouveau ciel et une nouvelle terre. Une nouvelle Jérusalem qui descend du ciel comme une jeune mariée parée pour son époux. 

C’est le souper d’un mariage. 

 

Dieu habite avec les hommes et essuie toute les larmes de leurs yeux, leur donne une fontaine d'eau vive et crée des choses toutes minces, de nouveau dicton, c'est fait. 

 

La gloire et la félicité de la Nouvelle Jérusalem est représentée par un bâtiment d'or et éclairée par la gloire de Dieu et vous agneaux arrosés par la rivière du Paradis, vous sur les rives où poussent l'arbre de vie.

 

Dans cette ville, les rois de la terre y apporteront leur gloire et celle des nations et les saints régneront à jamais et à jamais. »

 

 

 

Sources :

 

“The World Book Encyclopedia”, 1973, Vol. XIV, page 308

 

Un grand nombre d’archives retracent les recherches d’Isaac Newton sur les prophéties : 

 

“Introductio. Continens Apocalypseos rationem generalem” Isaac Newton, en Latin, conserve à la National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

“Untitled treatise on Revelation”, Isaac Newton, en anglais, latin et grec, conserve à la National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

“Tuba Quarta' ('The Fourth Trumpet')”, Isaac Newton, en Latin, conserve au King's College, Cambridge, UK

 

“Various texts on Revelation, Solomon's Temple and Church history”, Isaac Newton, en anglais et Latin, conservé à la National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

“Prophesies concerning Christs 2d coming”, Isaac Newton, en anglais, grec, latin et hébreu, conserve au James White Library, Andrews University, Berrien Springs, Michigan, USA

 

“Notes and extracts on interpreting the prophets (c. 1670s-90s)”, Isaac Newton, en anglais, conserve au National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

“Treatise on Revelation”, Isaac Newton, 1680s, en anglais, conservé à la National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

“Two incomplete treatises on prophecy” Isaac Newton, 1680, en anglais et en latin, conserve au King's College, Cambridge, UK

 

“Prolegomena ad lexici prophetici partem secundam in quibus agitur De forma sanctuarij Iudaici”, Isaac Newton, 1690, en Latin, Huntington Library, San Marino, California, USA

 

 

“The synchronisms of the three parts of the prophetick Interpretation”, Isaac Newton, 1700, en anglais, conservé à la National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

 

“Miscellaneous drafts and fragments on prophecy”, Isaac Newton, 1700, en anglais, latin, grec et hébreu, National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

 

« Notes on prophecies », Isaac Newton, 1700, en anglais, National Library of Israel, Jerusalem, Israel

 

 

“Observations upon the Prophecies of Daniel, and the Apocalypse of St. John” (London: 1733), Isaac Newton, publié dans “Observations upon the Prophecies of Daniel, and the Apocalypse of St. John (London: 1733)”.

 

 

“A Dissertation upon the Sacred Cubit of the Jews and the Cubits of the several Nations”, Isaac Newton, 1737, publié dans “John Greaves, Miscellaneous Works of Mr. John Greaves, Professor of Astronomy in the University of Oxford”, vol. 2 (London: 1737), pp. 405-433.

 

 

Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties