Père Malachi Martin

 

Malachi Brendan Martin, né le 23 juillet 1921 en Irlande et il est mort le 27 juillet 1999 à New York.

 

Malachi Martin fit sa scolarité secondaire au Collège du Belvédère à Dublin et puis entra chez les Jésuites comme novice en 1939.

 

Après avoir étudié à l'Université nationale d'Irlande il passa une licence en langues sémitiques et en histoire d'Orient et fit parallèlement des études d'assyriologie au Trinity College de Dublin.

 

Il passa un degré de doctorat à l'Université catholique de Louvain, en Belgique et fit également des études à Oxford et à l'Université hébraïque de Jérusalem, se spécialisant dans les études intertestamentaires et la connaissance de Jésus telle qu'elle nous a été transmise dans les manuscrits en hébreu et en arabe.

 

Parmi les autres sujets qu'il étudia de façon approfondie pendant sa formation universitaire on trouve la psychologie rationnelle, la psychologie expérimentale, la physique et l'anthropologie.

Père Malachi Martin

 

Il fit sur les manuscrits de la Mer morte un des premiers travaux, très fécond, et publia dans des revues d'érudition environ deux douzaines d'articles concernant la paléographie sémitique.

 

Il fut ordonné prêtre le 15 août 1954.

 

De 1958 à 1964 il fut au service du Saint-Siège à Rome où il était le secrétaire privé du Cardinal Augustin Bea S.J., vivant et travaillant au Vatican pendant de nombreuses années.

Il accomplit plusieurs missions délicates pour le Cardinal Augustin Bea, et les papes Jean XXIII et Paul VI.

 

Pendant son séjour à Rome il fut également professeur à l'Institut Biblique Pontifical du Vatican, où il enseignait l'hébreu, l'araméen, la paléographie et les Écritures.

  

En 1965, le pape Paul VI lui accorda à sa demande une dispense de toutes les obligations liées à ses vœux comme Jésuite et à son ordination sacerdotale (vœux de pauvreté et d’obéissance).

Malachi Martin lui-même a précisé que cette dispense ne concernait pas son vœu de célibat.

 

Le père Charles Fiore, F.S.S.P. l'a confirmé peu de temps après la mort de Martin, en expliquant dans une lettre au New York Times que le cardinal Cooke lui avait laissé toutes les facultés de la prêtrise, même s'il n'exerçait pas en tant que prêtre de paroisse.

 

Pour cette raison, il ne portait pas le col romain. (Déclaration corroborée par le père Vincent O’Keefe, ancien Vicaire général de son ordre et ancien Président de l'Université de Fordham).

 

Il restait aussi membre du conseil consultatif du Vatican.

 

Son départ de l'ordre et son abandon de la prêtrise s’expliquent par son mécontentement croissant devant les réformes du Deuxième Concile du Vatican, mais d'autres soutiennent que c'est plus tard seulement qu'il s'est tourné vers le traditionalisme et qu'initialement il avait désiré être plus libre afin de poursuivre une carrière littéraire.

(Il est le frère de l'écrivain irlandais F. X. Martin.)

 

Lors des interviews, il a toujours réaffirmé sa fidélité au Pape. Il disait toujours que personne n’avait le droit de juger le Souverain Pontife.

 

Après avoir séjourné quelque temps à Paris, il s'installa en 1965 à New York où il consacra le reste de sa vie aux domaines des communications et des médias.

 

Une bourse de la fondation Guggenheim lui permit d'écrire son premier best-seller : « Hostage to the Devil », sur l’exorcisme.

Il aida en effet à plusieurs exorcismes. Le livre, assez dur, relate divers cas de possession.

 

Martin a travaillé étroitement avec Dave Considine et John Zaffis qui effectuaient des recherches sur le paranormal sur divers cas qu'ils étudiaient.

 

Il était un adversaire déterminé des prétendues apparitions de la Vierge Marie à Bayside aux États-Unis et à Medjugorje dans l'ancienne Yougoslavie.

 

Il défend une vision traditionaliste de l’église.

 

Martin continua à célébrer la Messe en privé et exerça entièrement son ministère sacerdotal jusqu'à sa mort causée par un accident vasculaire cérébral.

 

Il est l’auteur de 16 livres.

 

Le Père Malachi Martin a beaucoup été calomnié, deux femmes écrivirent qu’il avait eu des relations sexuelles avec elles, et un mari l’accuse d’avoir eu une aventure avec sa femme.

Certains livres dont on prétend qu’il serait l’auteur anonyme ne sont pas lui…

 

Malachi Martin était très agacé des rumeurs à son sujet, il raconte :

 

«  J’ai eu trois opérations cardiaques et récemment une chirurgie à cœur ouvert, je suis à un point de ma vie où j’aimerais mettre certaines de ces histoires au clair pour me reposer.

J’ai été accusé de tout ; la spéculation sur ma vie est une véritable industrie artisanale. Je suis un paillard, un voleur d’épouse, et un espion ; je suis secrètement marié avec des enfants ; j’ai abusé sexuellement de petites filles.

Ce n’est rien d'autre que des affabulations. »

 

Au moment de sa mort, Martin travaillait sur un livre appelé « Comment l’église institutionnelle romaine catholique est devenue une créature du nouvel ordre mondial » qui devait traiter du pouvoir et de la papauté.

Il y analysait le changement révolutionnaire sur le dogme traditionnel de la primauté du pape, changement qui est au cœur de la première crise dans le pouvoir papal en deux millénaires.


Intérieur de la Basilique Saint Pierre, Vatican (Rome)

 

 

Adepte des théories du complot :

 

S'il y a des gens qui voient le diable partout, il y en a d'autres qui ne le voient nulle part. Les deux positions sont fausses et le plus important pour chacun est de rester juste et bon.

 

 

La mort du Pape Jean Paul II :

 

Le livre de 1986 de Malachi Martin, Vatican: « A Novel », évoque les théories du complot sur la mort de Jean Paul I et est présentée comme une nouvelle basée sur l'histoire papale récente.

 

Bien qu'officiellement un roman de fiction, Martin propose la théorie que le pape fut assassiné par l'Union Soviétique car il souhaitait abandonner la politique bénigne de ces prédécesseurs, Jean XXIII et Paul VI qui s'accommodaient du communisme, et voulait condamner une nouvelle fois le communisme comme une idéologie totalitaire et athée.

 

La nièce du Pape Jean Paul I a affirmé : 
"Dans ma famille, presque personne ne croit que ce fut une crise cardiaque qui a tué mon oncle. Il n’avait jamais eu de problèmes cardiaques ni aucune maladie de ce genre ". (Journal « San Juan Star » du 3 octobre 1978)

Le corps du Pape n’a jamais été autopsié. 

 

Les francs-maçons :

 

Martin prétendait que la structure de l'Église était infiltrée depuis des décennies par la maçonnerie qui obtinrent des positions d'influence, comme Jean Marie Villot, Cardinal secrétaire d'état.

Il parle de nombreuses fois de Monseigneur Lefebvre.

 

 

Les satanistes dans l’église :

 

« Là où Dieu a son Eglise, le Diable a sa chapelle » (Proverbe anglais)

 

Dans l'article « The Fatima Crusader » (« le croisé de Fatima »), Malachi Martin, un chercheur, initié du Vatican et auteur de best-sellers, a déclaré: "Quiconque connait l’état des affaires au Vatican au cours des 35 dernières années est bien conscient que le Prince des ténèbres a possédé et possède encore ses substituts dans la cour de Saint Pierre, à Rome". 

 

Dans le livre écrit en 1990, « The Keys of this blood » (« Les clefs de ce sang »)

 

« De façon très effrayante pour [le Pape] Jean-Paul [II], il s'était heurté à la présence d'une force inamovible et maligne dans son propre Vatican et dans les chancelleries de certains évêques.

Ce fut ce que des ecclésiastiques appelèrent la « superforce ».

Des rumeurs, toujours difficile à vérifier, liaient l’installation (de cette superforce) au début du règne du pape Paul VI, en 1963.

 

 

En effet, Paul avait fait une sinistre allusion à la « fumée de satan, qui est entrée dans le sanctuaire. »

Une référence subtile à une cérémonie d’intronisation par les satanistes au Vatican.

Le diable, l'adversaire, le dragon, Lucifer, le serpent, Belzébuth...il y a beaucoup de nom pour désigner Satan

 

D'ailleurs, l’incidence de la pédophilie satanique, rites et pratiques, était déjà documentée par certains évêques et prêtres aussi largement dispersés qu’à Turin, en Italie, et qu’en Caroline du Sud, aux états unis.

Les actes culturels de la pédophilie satanique sont considérés par les professionnels comme le summum des rites de l’archange déchu. »

 

« Windswept House : a Vatican Novel », (la maison emportée par les vents) 1996 :

Dans cette histoire romancée, Malachi dépeint de façon très vivante une cérémonie appelée « Intronisation de l’archange déchu Lucifer » qui aurait eu lieu dans la chapelle Saint Paul au Vatican, en même temps qu’une autre cérémonie satanique pour compléter le rituel se déroulant aux USA, le 29 juin 1963 (une semaine après l’élection de Paul VI).

 

Dans ce roman, avant de mourir, un pape laisse un compte-rendu secret de la situation sur son bureau pour le prochain occupant du trône de Pierre, un Jean-Paul II à peine déguisé. 


Selon The New American, Martin a confirmé que la cérémonie s’était en effet déroulée telle qu’il l’avait décrite. Le magazine rapporta qu'il avait dit :

« Oh oui, c’est vrai ; tout à fait vrai.

Mais la seule façon dont je pouvais mettre cela par écrit était sous une forme romanesque. » 

 

Autre extrait de « Windswept house » :

"Tout à coup, Il est devenu incontestable que maintenant, au cours de cette papauté, l’organisation catholique romaine comportait une présence permanente de clercs qui adoraient Satan et qui aimaient cela, d’évêques et de prêtres qui sodomisaient des petits garçons et qui se sodomisaient les uns les autres ; des religieuses qui pratiquaient les « rites noirs » de la wicca, et qui vivaient dans des relations lesbiennes…

 

Tous les jours, y compris les dimanches et jours de fête, des actes d’hérésie, de blasphème, d’atrocité et d’indifférence étaient commis et autorisés au  pied des saints autels par des hommes qui avaient été appelés à être prêtres, ces actions et ces rites sacrilèges n’étaient pas seulement effectués sur les autels du Christ, mais jouissaient de la complicité ou du moins de la permission tacite de certains cardinaux, archevêques et évêques…

 

Sur le nombre total, ils constituaient une minorité d’un à dix pour cent du personnel de l’église, mais dans cette minorité, beaucoup occupaient des postes ou des rangs étonnamment élevés…

 

Les faits qui a amenaient le Pape à un nouveau niveau de souffrance étaient principalement au nombre de deux : les liens systématiques et organisationnels, en d'autres termes, le réseau qui avait été établi entre certains groupes cléricaux homosexuels et des assemblées satanistes, ainsi que le pouvoir démesuré et l’influence de ce réseau". (p. 492-493).


Archange Michel terrassant le dragon

William Blake (1800)

 

 

Prophétie de Fatima, le troisième secret :

 

Petit rappel de l’histoire de Fatima :

 

Fatima, un petit village du Portugal, s’est fait connaître en 1917 lorsqu’à cet endroit trois petits enfants de paysans ont reçu six visites, ou visions, de la Sainte Vierge Marie.

 

Trois secrets avaient été donnés par la Vierge. Comme l’avaient prédit leurs envoyés du Ciel, deux de ces enfants sont morts dans leur enfance ; seule la plus âgée, Lucie a survécu.

Lucie, devenue moniale cloîtrée, a révélé les deux premiers secrets de Fatima.

 

Mais c’était le vœu de la Vierge elle-même, a dit Lucie, que le troisième secret soit publié par « le Pape régnant en 1960 » ; et simultanément, ce même Pape devait organiser une consécration dans le monde entier de la « Russie » à la Vierge Marie.

 

Cette Consécration devait être réalisée par tous les Evêques du monde et le même jour, chacun dans son diocèse et chacun avec les mêmes mots.

 

Mais cette Consécration serait équivalente à une condamnation publique et mondiale de l’Union Soviétique.

L’église qui cherchait à faire participer à son concile des représentants de l’église orthodoxe ne pouvait se permettre cet impair diplomatique.

 

La Vierge a promis que si la consécration était faite la « Russie » serait convertie et cesserait d’être une menace. Cependant, si ce souhait n’était pas accompli « par le Pape régnant en 1960 », ensuite la Russie répandrait ses erreurs dans toutes les nations, qu’il y aurait beaucoup de souffrance et de destruction et que la Foi de l’Eglise serait si corrompue que seul au Portugal « le dogme de la Foi » serait conservé intact.

 

Lors de sa troisième visite en Juillet 1917, la Vierge avait promis de donner un signe indubitable de l’authenticité de ses messages comme venant de Dieu lui-même.

 

Elle ferait un miracle à l’heure de Midi le 13 Octobre suivant.

 

Et ce jour là à cette heure là précisément, devant 75 000 personnes venues à cet effet, certaines de très loin, avec des journalistes, des photographes, des scientifiques, des sceptiques et beaucoup de clercs crédibles, les enfants ont été témoins d’un miracle ahurissant.


Le miracle de Fatima relié par les journaux de l'époque

 

Le soleil a renversé toutes les lois possibles de la nature. Émergent brutalement derrière une pluie violente et continue qui avait détrempé tant le sol devenu un marécage de boue que les vêtements de tous, il se mit littéralement à danser dans le Ciel, donnant le spectacle d’un déluge multicolore de couleurs brillantes.

 

Il se mit à chuter au point qu’il sembla certain qu’il allait plonger sur la foule.

 

Puis, soudainement, il revint à sa place dans le ciel dardant ses rayons cléments comme toujours. Tout était parfaitement sec.

Les vêtements étaient aussi propres que s’ils venaient d’être fraîchement lavés et repassés.

Aucun mal pour personne, tous avaient vu le soleil danser ; mais, seuls les enfants avaient vu la Vierge.

Foule stupéfaite devant le miracle de Fatima


Interview du père Malachi Martin, peu avant sa mort (décédé en 1999), pour le site internet dédié à son œuvre littéraire.  

Avec la fatigue, et sans doute sa santé déclinant, il a été cette fois plus clair et cela n’a rien à voir avec la révélation officielle du Vatican :

 

 

Père Malachi Martin :

«  En 1917, trois enfants ont affirmé voir la Vierge qui leur a donné des messages spécifiques pour les catholiques et pour le pape, et ces messages étaient très très lugubres et très punitifs.

 

Ils menaçaient le monde d’une grande punition s’il ne s’arrêtait pas de commettre le péché.

 

Il y a eu trois secrets, mais seul le dernier n’a pas encore été dévoilé, et il se trouve qu’il a été écrit sur une feuille de papier.

 

Quand j’étais avec Jean XXIII, cette feuille était dans une boîte, posée sur la cheminée de l’appartement privé du pape à Rome.

 

Fatima est devenu très important parce que la Vierge a annoncé des choses qui apparemment affectent le bien-être du Saint-Siège et de l’Eglise catholique.

 

Jean-Paul II fut très dévoué à Fatima, il avait une grande dévotion à la Vierge qu’on appelle Notre-Dame de Fatima.

 

 

Il a alors bien propagé son message qui était « repentez-vous de vos péchés et revenez vers Dieu ».

 

Mais à la fin, il s’en est éloigné (…) parce que le message du secret est très apocalyptique.

 

La Vierge dit dans le secret que peu importe ce qui se passera, il y aura des guerres, des maladies, que des nations entières disparaîtront, qu’il y aura trois jours de ténèbres, des épidémies qui effaceront en une seule nuit des pays entiers de la carte, et que des zones de la terre seront emportées par les eaux, les tornades et les tempêtes.

 

Ce n’est pas un message très sympathique et Jean-Paul II n’aimait pas trop ça.

 

Du coup, il a mis une sourdine, parce que pour lui, l’homme est béni, parce qu’il réussira et parce qu’il doit être aidé à construire son habitation humaine.

 

C’est une philosophie différente.

 

Question : Quel est le rôle de la Russie dans la Vision de Fatima ?

 

«  Très important. Si on croit à la Vision de Fatima, le salut du monde, la guérison de tous ses maux, commencera en Ukraine et en Russie.

 

C’est pourquoi la Vierge avait autant parlé de la Russie, qui, la première, devait être guérie de ses erreurs, car elle permettra ensuite au reste du monde d’aller mieux et de guérir de ses péchés.

 

 

C’est un message très bizarre puisqu’on aurait pu croire que selon nous, occidentaux, le salut du monde viendrait de l’Ouest.

Mais non.

 

 

Selon Fatima, notre salut viendra de l’Est, et en particulier de l’Ukraine et de l’Etat russe, ce qui est extraordinaire en soi. »

 

 

 

Sources :

 

« Notre-Dame de l’Apocalypse », Pierre Jovanovic

 

« Hostage to the Devil: The Possession and Exorcism of Five Americans” (nonfiction), Malachi Martin, 1976

 

“ Vatican : A Novel”, Malachi Martin, Edition Harper & Row, New York, 1986

 

 

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