Madeleine Porsat

 

 

Madeleine Porsat est née en 1773 et elle est morte en 1843 en France.

 

Madeleine était paysanne à Saint Jean aux environs de Lyon.

 

Elle était pauvre et illettrée, elle ne savait même pas écrire pour signer son nom.

Pendant cinquante cinq ans, elle fut domestique chez la famille Labbe, à Saint Jean de Bournay, en Isère.

 

Dans une chapelle des pauvres Clarisses, alors qu’elle venait de communier, elle entendit une voix qui lui disait : «Lève-toi mon enfant, va annoncer à mon peuple que voici la fin des temps.»

 

Madeleine, étonnée, répondit : «Comment cela se fera-t-il ? Je suis la plus pauvre et la plus ignorante du village. »

« Va, reprit la voix, va mon enfant, Je serai avec toi.»

 

A partir de ce moment, pendant 27 ans, Madeleine a eu des révélations et se mit à parler des événements futurs avec l’autorité et l’exactitude d’un théologien. Elle annonça tous les tremblements de terre.

Elle s’exprimait toujours avec les mêmes termes.

 

Mr Désiré Laverdant a rendu compte dans le « Mémorial Catholique » en 1867, de ce qu’il a entendu en mai 1866, de la bouche même de Madeleine.

 

Madeleine fut accueillie par les Clarisses de Lyon et devint sœur Madeleine Porsat. Elle mourut en 1843 à 70 ans.

 

 

 

Prophéties

 

Sa prophétie, telle qu'elle la contait à tous, a été recueillie et publiée en mai 1866, dans le Mémorial Catholique.

 

"Écoutez, mes enfants, ce que Marie notre Mère, me charge de vous annoncer :

 

Voici la fin des temps. Voici la fin du mal et le commencement du bien.

 

Ce n'est pas un événement ordinaire ; c'est une grande époque qui va s'ouvrir, la troisième.

 

(Les trois temps : la création du monde jusqu’au déluge, la vie de notre Sauveur et notre rédemption possible, et enfin les derniers temps de paix universelle.)

 

Après le Père qui nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir ; après le Fils qui nous a sauvés, voici que le Père et le Fils, pour nous consoler, nous envoient leur Esprit triomphant avec son épouse Marie.

 

C'est un grand miracle.

 

Marie vient du ciel. Elle vient avec une légion d'anges...

 

Il faut que les élus de la terre se lève par électricité spirituelle, pour aller au devant des élus de Dieu.

 

Voici les armées du Seigneur, beaucoup de Saintes Femmes, peu de Saints Jean !

 

Et voici l’armure de Dieu : ni fusils, ni bâtons, ni verrous, ni chiens de basse cour !

Aucune force matérielle, aucun secours humain, autres temps autres mœurs !

 

Je vous ai annoncé, il y a vingt-six ans, les sept crises, les sept plaies et douleurs de Marie qui doivent précéder son triomphe et notre guérison :

 

- Intempéries, inondations.

- Maladies sur les plantes et les animaux.

- Choléra sur les hommes.

- Révolutions.

- Guerres.

- Banqueroute universelle.

- Confusion.

 

Les cinq premières ont été adoucies, grâce à Marie, qui a retenu le bras de son Fils.

 

Voici la sixième plaie, la crise du commerce. Le commerce marche à sa fin parce que la roue du char n'a plus son pivot : la confiance.

 

Entre la sixième crise et la septième, pas de repos ; le progrès sera rapide.

 

«Quatre-vingt-neuf» n'a renversé que la France ; ce qui vient va être le renversement du monde.

 

La septième crise aboutira à l'enfantement.

Le monde croira tout perdu, tout anéanti.

 

Trouble immense sur la terre agitée.

Tout ce qui n'est pas sur la barque s'engloutit.

La barque fait ça et là (Madeleine indique de la main une embarcation dans la tourmente).

 

Pierre, aie confiance. L'arche sort de la tempête et la tranquillité se fait.

Pie IX est le dernier Pape de l’église opprimée : croix des croix.

 

A lui la douleur et aussi la joie. Après lui la délivrance, lumen in coelo : c’est l’œil de Marie.

 

Dans l'Église même, on croira que tout est perdu. Marie arrive et voici la confusion même parmi les prêtres.

 

Cependant c’est aux prêtres catholiques qu’on devra aller demander absolution et bénédiction.

 

Marie a la toute puissance mais elle ne peut pas nous absoudre. C’est la fonction du prêtre. Marie en tout a tant d’égard pour les prêtres.

 

(Quelqu’un objecte qu’elle vient de dire que Pie IX est le dernier Pape)

Pie IX est le dernier Pape d’une époque, croyez vous que Marie qui vient s’en va détruire l’œuvre de son Fils ?

 

Le Pape tient la place de Dieu sur terre. Dans chaque diocèse l’Evêque ; dans chaque paroisse, le Curé voilà le représentant de Jésus Christ, comme la bonne mère religieuse est l’image de Marie.

 

Allez à vos Pasteurs, c’est Dieu qui les a posés.

Mais, malheur ! Malheur ! Aux mercenaires qui vont du côté du siècle !

 

Beaucoup de premiers passeront derniers.

 

Les enfants qui ne sont pas dans le mal entendront les premiers et verront leur Mère Immaculée.

 

Ils ouvrent la voie vers Marie ; et puis après viennent les Saints religieux et les saintes religieuses, les bonnes femmes et les bons pauvres et les bons riches.

 

Il y a des hauts placés qui ne sont qu’orgueil, et il y a des hauts placés qui sont très humbles.

 

Il y a des pauvres superbes qui n’arriveront qu’à la dernière fournée.

 

Tous les gens de bonne volonté entreront ; tout est possible à Dieu.

Marie vient ! Elle vient à chacun et à chacun Elle ouvre le livre de sa conscience.

(Madeleine ouvre ses deux mains sous la forme d’un livre)

 

Le livre n’est pas ainsi tourné vers le monde, découvert aux yeux de tous, cela est réservé pour le jugement dernier. Mais il est ainsi.

(Madeleine entrouvre les mains vers son visage).

 

Dieu ménage cette première ouverture à la conscience de chaque âme, par les soins de Marie, tendre Mère !

 

Ce sera un examen mystérieux, sans blessure d’amour propre entre la Mère et ses enfants. C’est le confessionnal de Marie.

 

Mais quelle confusion ! Quelle horreur de soi ! Quels remords ! Quelle douleur lorsque chacun en présence de la pureté éclatante de Marie verra dans son miroir sa propre noirceur !

Et que de larmes de la pénitence pour tout laver !

 

Ce pauvre Satan : il croit avoir tout lié contre Dieu et il n'a point lié Marie.

Elle va l'attraper et lui écraser la tête sous ses talons.

 

Marie vient au-devant de l'enfant prodigue ; l'enfant prodigue, c'est vous tous, toute l'humanité.

 

Elle dit « Viens, Je t’aime ! Sans toi, sans ton heureuse faute, les siècles m’auraient-ils appelés bienheureuse ! Je te dois ma gloire pauvre enfant : reçois de Moi le salut ! »

Satan c'est l'esprit du mal : ses agents dans le monde visible, ce sont les hommes mauvais, adversaires du Christ.

 

Dans l’adversaire, Marie cherchera l’homme, et lui fera sentir l’épine du mal.

 

Et c’est ainsi que l’homme mauvais, attendrit et se retournant vers Marie, et vers le bien, sera délivré du mal et dés lors cessant d’être possédé par satan, il redeviendra l’enfant de Dieu.

 

Portez un morceau de fer au feu, il en sort purifié, ainsi sera l’âme dans le feu du ciel.

 

Aujourd’hui, nous nous confessons du mal mais nous ne chassons pas le mal. Nous cassons la mauvaise herbe, nous ne l’arrachons pas.

Nous gardons la racine du vieil homme.

 

Quand les méchants verront leurs enfants enlevés dans la gloire de Marie, ils se laisseront aller avec leurs enfants, et par Marie, ils remonteront à Dieu.

 

Ainsi Dieu tirera dans sa gloire même les mauvais.

 

Voyez-vous ce champ, où il y a, parmi des plantes mauvaises, toutes sortes de blés gâtés, avec quelques beaux épis : c'est la société telle qu'elle est posée dans le mal.

 

Que faut-il faire de cela ? Il ne faudrait pas laisser perdre les belles âmes.

Les belles âmes sont les beaux épis.

 

Eh bien, Marie va venir moissonner les élus de la terre.

 

Quant aux âmes mauvaises, un grand événement doit les effrayer, pour leur bonheur. Après quoi, la puissante Marie changera toute la société en beaux épis. Tout deviendra bon.

 

Les Pharisiens seront les derniers. Les grands bandits arriveront avant.

 

Les Juifs, qui n'ont pas voulu reconnaître Jésus-Christ dans son abaissement, le reconnaîtront dans la venue glorieuse de Marie.

 

Personne de connaît les vues de la Providence sur nous, si Saint Augustin n’avait pas été un grand pécheur, eut-il été une si grande lumière pour l’église ?

 

Ce qui fait la gloire de Dieu c’est de pardonner, nous comprendrons cela très bientôt.

 

Demandez à l’enfant prodigue.

Vous croyez que l’enfant prodigue va être damné parce qu’il ne se lève pas pour aller vers son père et lui demander pardon ? Oui, mais Marie le fera bien lever, une Mère !

 

La colombe vient à nous du ciel, portant sur son cœur une croix blanche, signe de réconciliation, et agitant le glaive de feu représentant l’amour, elle s’assied sur son trône d’or massif, figure de l’arche de Noé : car elle vient d’annoncer la fin d’un déluge de maux.

 

La voici venir notre Mère ! L’Eglise prépare tout pour la venue glorieuse de Marie. L’Eglise lui forme une garde d’honneur, pour aller au devant des anges.

 

L’arc de triomphe s’apprête. L’heure n’est pas loin.

 

C’est Elle en personne ! Mais Elle a des précurseurs : des saintes femmes, apôtres qui guériront les plaies du corps avec les péchés du cœur.

 

Il sera donné à la sainte femme, image de Marie, de faire des miracles.

 

Et puis Marie vient faire place à son Fils, dans son Eglise triomphante. (…) C’est la maison de Dieu sur la terre qui va se purifier pour recevoir l’Emmanuel.

 

Jésus Christ ne peut point venir dans cette baraque du monde.

 

Il faut que Dieu envoie son Esprit, et qu’il renouvelle la surface de la terre par une autre création, pour en faire une demeure digne de l’Homme-Dieu.

 

Voici après le feu d’en bas pour tout brûler et remuer, voici le feu d’en haut, l’amour pour tout embraser et transfigurer !

 

Je vois la terre planifiée, les abîmes s’élèvent, ses montagnes s’abaissent, il n’y a plus que douces collines et de belles vallées.

 

Depuis que je suis comme je suis, je ne vois devant nous qu’union, association, communauté.

Tout le monde s’entr’aime et tout le monde s’entraide, on est heureux.

 

Il n’y a presque plus de grosse cultures, il n’y a que cultures délicates, jardins, beaux fruits et fleurs partout.

 

Avec Marie, la nature est un parterre, et tout est bonne odeur.

Tout sert à la gloire de Marie en Dieu. »

 

 

 

Sources :

 

« Voix prophétiques, ou Signes, apparitions et prédications », J. M. Curicque, Marianna De Marinis, Edition Victor Palmé, 1871

« Dernier mot des prophéties : nombreux et précieux textes inédits : révélations sur les temps présents et l'avenir prochain », Adrien Peladan, édition chez l'auteur (Nîmes), 1881

« Derniers avis prophétiques (dont 20 inédits) précisant la solution de la crise actuelle, le règne de l'Antéchrist et la fin du monde », Victor C. De Stenay, Édition V. Palmé (Paris), 1872

 

« Bénédictions et malédictions, prophéties de la révélation privée », Jean Vaquié, Edition Chiré.

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