Père Jérôme Botin

Jérôme Botin est né en 1358, et il est mort le 10 Juillet 1420 en France.

 

Originaire de Cahors, il est rentré dans la vie religieuse en devenant Bénédictin à Saint Germain des Prés, à Paris.

 

C'était un « homme remarquable par sa science, sa piété et sa sainteté… » indique la nécrologie de l'abbaye.

Il reçut en 1410 des révélations prophétiques.

 

Il est mort le 10 Juillet 1420, à Paris, à soixante deux ans. Il laissait derrière lui un livre de prédictions écrit de sa main.

 

Ces prédictions ont été recueillies dans un cahier poudreux de la bibliothèque abbatiale.
L’extrait que voici a été signé et scellé par Monseigneur du Bourg en 1819, alors évêque de la Louisiane.

 

Prophéties

 

Le Père Botin rédige en 1410, cette prophétie, suite à une révélation surnaturelle. 

 

Voilà ce qu’il écrit au monastère de Saint-Germain des prés à Paris :

« Au nom du Seigneur qui a créé toutes choses, voici les paroles que l’Esprit a dicté à Jérôme, serviteur du Seigneur, écrites au Monastère de St. Germain-des-Près, à Paris, en l’an 1410 de la Conception, le Souverain Pontife Jean XXIII gouvernait l’Eglise de Dieu, sous le règne de Charles VI ; voici ce que l’Esprit lui a dicté :

« Malheur aux princes et aux rois qui gouvernent les peuples parce qu’il viendra un temps de deuil et de chagrin.

 

Le vent des tribulations divisera et dispersera les hommes et la terre sera couverte du sang des clercs, des nobles et du peuple.

 

Malheur à ceux qui portent le glaive parce que leurs épées seront teintes de leurs sangs !

 

Les temps où ces choses viendront ne sont pas éloignées, dit l’Esprit, un siècle s’écoulera (XVe siècle), et l’héritage du Seigneur sera divisé (Réforme de Luther).

 

Et à cause de cet héritage, les princes combattront contre les princes, les peuples contre les peuples (les Guise et la ligue), et l’intérêt sous le masque de la réforme tentera de tout renverser, et après un autre siècle l’héritage du Seigneur sera sauvé, parce que sa main est au dessus de la main des plus puissants.

 

C’est ce que m’inspire l’Esprit. 

 

Malheur à la mer, malheur à la terre, et à ceux qui l’habitent maintenant et pour un siècle (XVIe siècle) !

 

Malheur aux Gaulois et aux habitants des îles (Angleterre) !

 

Parce que l’héritage du Seigneur s’éloignera d’eux (La Réforme en Angleterre devenue anglicane) et il y aura chez eux de grands gémissements pour le reste de cet héritage, a dit l’Esprit.

 

Après un autre siècle ou à peu prés (XVIIe siècle), l’héritage du Seigneur ne sera plus divisé, au moins pour les Gaulois, il régnera sur eux un roi dont il est écrit « Arme-toi de ton épée et met là à ton côté. »

 

Prince très puissant, il réunira les rois, les princes et les peuples ; il gouvernera avec sagesse et puissance (Louis XIV).

C’est ce que dit l’Esprit.

 

Son règne très long (un peu plus de 72 ans) sera un règne de justice et de force ; il sera en grande vénération, sa mémoire sera florissante.

 

Et après un autre siècle (XVIIIe siècle), les princes de la terre et tous les peuples trembleront de fureur, et ce temps sera un temps de désespoir et d’iniquité (révolution française) et on trouvera à peine un seul homme qui fasse le bien.

 

C’est ce que le Seigneur m’aspire d’annoncer.

 

Alors il régnera en France un prince (Louis XVI), oint du Seigneur, homme doué de vertus, de douceur, et les ouvriers de l’iniquité mettront sa tête à prix, épuiseront contre lui leur malice, le réduiront en captivité, et sa fin sera plus malheureuse que le commencement, a dit l’Esprit.

 

Après avoir mis en captivité lui et les siens, les princes et les grands seront entraînés à leurs pertes, et il y aura alors un grand deuil dans l’Eglise du Seigneur.

 

Il ne demeurera pas pierre sur pierre, les autels, les temples seront détruits, les vierges consacrées au Seigneur seront outragées.

 

Ces hommes d’iniquité s’enivreront de folie (…).

 

Malheur aux princes et aux grands parce que leur pouvoir sera détruit !

 

Malheurs aux peuples, parce que leur mains seront teintes de sang !

 

Malheur à ceux qui les gouvernent, parce qu’ils marcheront sur les sentiers de l’iniquité, et qu’ils auront été enivrés du sang d’un roi innocent, des rois et du peuple, et que leur domination sera une domination de perversité, et leur règne un règne d’abomination, et que dans peu ils seront écrasés et périront !

 

C’est ce que dit l’Esprit.

 

Malheur aux princes et aux grands, malheur au peuple, parce que sont roi sera immolé comme une brebis, ses prêtres seront brûlés et d’autres dispersés !

 

Et ceux qui auront fait ces choses diront amen.

 

Oui ! Malheur ! Mille fois malheur au peuple qui s’est révolté contre l’autorité et qui a renversé ses lois !

 

Il a arraché de la prospérité jusqu’à la racine, il a brisé ses lis.

 

 

L’Aigle (Bonaparte) planera sur lui, il ravira et détruira sa proie dit l’Esprit.

 

Ses enfants armés du glaive périront par l’épée, et ces maux innombrables, dit le Seigneur, n’apaiseront point ma colère.

 

Mon bras sera levé sur lui ; il sera frappé de la verge de ma justice et du bâton de ma fureur, et la main qui l’opprimera sera l’instrument de ma colère, sur lui et sur les nations.

 

C’est ce que dit l’Esprit.

 

 

Mais après que quatre siècles se seront plus qu’écoulés (XVe au XVIIIe siècle, la Restauration), les autels de Belzébuth seront détruits.

 

Les ouvriers d’iniquité seront détruits et périront.

La rosée du ciel descendra sur la terre désolée et sur l’Eglise éplorée, et il y aura un enfant de sang du roi, que donneront les gens d'Artois ; il gouvernera avec prudence et honneur la France, et l'Esprit du Seigneur sera avec lui ; c'est ce qu'a dit l'Esprit.


Avant la fin du quatrième siècle, les ministres des autels pleureront et souffriront persécution pour la justice ; le pasteur sera frappé et le troupeau dispersé.

Ce ne sera qu’après ce siècle qu’il y aura un pasteur qui conduira les peuples dans l’équité et les rois dans la justice ; il sera honoré des princes et des peuples ; mais avant qu’il ait établi son empire, que celui qui n’a point fléchi devant Baal, fuie du milieu de Babylone, dit l’Esprit.

 

Que chacun ne pense qu’à sauver sa vie, parce que voici le temps où le Seigneur doit, par la grandeur de ses vengeances, montrer la grandeur des crimes dont elle est souillée ; il va faire tomber sur elle des maux dont elle a accablé les autres.

 

Le Seigneur a présenté par la main de cette ville impie (Paris), désolatrice des peuples, meurtrière de ses prêtres, de ses rois et de ses propres enfants, le calice de ses vengeances à tous les peuples de la terre.

 

Toutes les nations ont bu le vin de sa fureur, elles ont souffert toutes les agitations de sa captivité et de sa barbarie ; mais en un moment Babylone est tombée et elle s’est brisée dans sa chute, a dit l’Esprit.

 

Tout ceci arrivera pour épurer les bons et perdre les méchants, faire honorer l’Eglise de Dieu, faire craindre et servir le Seigneur.


Telle sont les paroles que l’Esprit a manifestées à son serviteur Jérôme, qu’il a écrites d’après ses ordres, et dont la vérité sera connue dans le temps.

 

Ainsi soit-il. »

 

 

Sources

 

 « Recueil de prophéties remarquables : d'Orval, de la religieuse de Blois, de saint Césaire, de la religieuse de Belley, de Jérôme Botin, d'Anna-Maria Taïgi ». 1870

 

« Dernier mot des prophéties, ou l'Avenir prochain dévoilé par plusieurs centaines de textes authentiques, dont beaucoup sont peu connus ou inédits et plusieurs de date récente » Adrien Peladan, Édition l'auteur (Nîmes), 1880

 

« Le grand pape et le grand roi ou Traditions historiques et dernier mot des prophéties » imprimerie de Hébrai, Durand et Cie (Toulouse), 1871

 

 

 

Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties