Marie Julie Jahenny

 

 

Marie Julie Jahenny est née le 12 février 1850 et elle est morte le 4 mars 1941, en Bretagne, en France.

 

Marie Julie naquit à Blain, puis la famille Jahenny s’installa à La Fraudais alors qu’elle n’avait encore que trois ou quatre ans.

Maison de la Fraudais

 

Enfant, elle était très pieuse, et aimait la prière et la Croix. C’était une paysanne illettrée que l'on surnommait avec simplicité « la Fraudais ».

 

A l’âge de 23 ans, alors qu’elle allait mourir, la Vierge lui apparut à deux reprises pour lui annoncer sa guérison.

Elle lui demanda si elle acceptait de porter les plaies de Son Divin Fils.

 

Devant de nombreux témoins, Marie Julie porta les stigmates complets à partir du 21 mars 1873 et jusqu’à sa mort, tous les vendredis, elle vivra la passion de Notre Seigneur.

 

Elle se trouvait accablée de maux extrêmes qu’elle acceptait en rémission des péchés du monde. Elle eut des communions miraculeuses.

 

Elle a accompli un jeûne absolu de 94 jours, puis de 5 ans. Elle pouvait discerner un objet béni d’un autre non béni.

Elle parlait pendant des heures, et ses proches se firent ses écrivains bénévoles.

 

Le Père Vanutelli l’accompagnait dans sa vie spirituelle, mais l’Eglise n’intervenait pas officiellement car ses révélations étaient très antirépublicaines.

 

Marie Julie parlait du futur monarque de France, qu’elle appelait Henri. Elle disait qu’il serait sacré à Reims et à Aix la chapelle.

Marie Julie n’est jamais rentrée en religion, mais s’engagea dans le Tiers Ordre de Saint François d’Assise.

 

Marie Julie a eu des colloques avec plus de 200 Saints et Saintes.

En sortant d’une extase, elle prédit l’heure de la mort de Louise Lateau, qui allait mourir le lendemain. Elle prédit aussi la mort du Comte de Chambord.

Le 15 septembre, elle prédit les circonstances de la mort de Mélanie Calvat, la bergère de la Salette qui est morte le 15 décembre 1904.

 

Dés 1877, elle prédit l’heure de l’éruption du Mont Pelé en Martinique, ainsi que les deux premières guerres mondiales, et la guerre d’Algérie. Elle prophétisa aussi l’avortement et ses conséquences.

 

Beaucoup vinrent la voir pour avoir des grâces ou des conseils. 

Marie Julie Jahenny (Juillet 1931)

 

C’est ainsi qu’un jour un capucin vint la voir. A son arrivée, il trouva un récit vieux de 15 jours, dicté par Marie Julie, qui racontait un exorcisme.

 

Or ce capucin reconnu l’exorcisme qu’il avait lui-même fait, deux jours plus tôt.

 

Marie Julie précisait que l’ex-possédée devait, afin d’achever sa guérison, écrire avec son sang une rétractation des deux donations qu’elle avait d’elle-même faite au diable.

 

Dix jours après cette rétractation arrivait par la poste.

 

A ce moment là, Marie Julie prédit au capucin qu’il jouirait d’un pouvoir surnaturel, et qu’il n’aurait qu’à faire embrasser son crucifix, pour convertir même le plus endurci des pécheurs.

Effectivement, les conversions qu’il fit furent nombreuses, et ce capucin croyait « à Marie Julie comme à l’Evangile », selon ses mots.

 

Pour éviter les illusions et les artifices du démon qui se présentait parfois à Marie-Julie sous les formes les plus hypocrites et les plus variées (même avec des stigmates), elle demandait de temps en temps pendant l'extase, de l'eau bénite avec laquelle elle se signait et avant de parler, elle invoquait les lumières de l'Esprit-Saint.

Marie Julie en extase

 

S'il venait à elle un Saint qu'elle ne connaissait pas encore, elle l'obligeait à un acte d'amour envers le Sacré Cœur de Jésus, si c'était le démon, il prenait aussitôt la fuite. Le démon était facilement reconnu par elle. S'il apparaissait avec une croix, elle était tordue, s'il avait une auréole, il manquait des rayons.

 

Le démon a tracassé Marie-Julie de bien des manières et il l'a battu en lui laissant des traces de ses coups.

 

Il lui est même arrivé au moment de prendre d’hostie de ne pouvoir desserrer les dents, mais l'Abbé David, sachant ce que cela voulait dire approchait la Sainte Hostie de sa bouche et en présence du Corps du Divin Sauveur, Satan était obligé de lâcher prise et Marie-Julie pouvait ainsi communier malgré les efforts de l'enfer.

 

En 1880, Marie Julie fut privée de l’ouïe, de la parole, la vue et l’usage de ses membres. Dans cet état, elle comprenait quand le prêtre lui parlait en latin. Dans l’extase, elle voyait et pouvait parler. 

 

Adolphe Charbonnier témoigne, le 30 décembre 1880 : "J'ai vu Marie Julie. elle est étendu dans son lit, sans mouvement. Si sa figure n'est colorée, on dirait une statue. Pas un frémissement sur ses lèvres serrées ni dans ses paupières, qui à demi-ouvertes, laissent voir des yeux fixes, mornes et sombres... C'est effrayant !

Et nuit et jour, elle demeure ainsi, dans cette immobilité sinistre.

Cependant, elle semble s'inquiéter, parfois des choses qui l'entourent. L'autre jour, par un signe, elle est parvenue à faire comprendre qu'il fallait donner à manger à sa petite tourterelle. (...) Et combien de temps durera cela ?

Dés que l'extase commence, son visage s'anime et devient à demi souriant. Au ravissement, ses yeux s'ouvrent, mais son regard n'est plus celui d'autrefois."

 

Marie Julie prononçait ces paroles « Très Sainte Trinité adorable, éclairez-moi par Vos lumières, dirigez-moi par Vos lumières, conduisez-moi par Vos lumières. Éclairez ma route, ô Sainte Trinité, afin que je marche continuellement dans la voie de la vérité. "

Avant chaque extase, selon la demande du ciel, pour l’éloigner de l’intrusion de l’esprit des ténèbres.

 

Les révélations de Marie Julie Jahenny étaient assez impressionnantes.

 

 

Le 30 août 1880, Marie Julie vit au cours d’une extase :

« Je vois qu’au moment où le Seigneur monté au Ciel, prit possession de son Royaume Éternel, à ce moment, l’enfer devint le Royaume de l’Ennemi.

Le Seigneur s’empara de son royaume terrestre et dit « Je suis établi Roi Éternel. »


Satan, furieux, cherche quelque détour pour étendre malicieusement sa puissance.


Le Seigneur lui dit « Tu Me seras soumis, tu ne feras que ce que te permettra la Loi Éternelle.

(...)

Je te laisse le pouvoir de tenter tous les hommes, de les faire souffrir jusqu’à une certaine mesure, mais Je serai présent (…) Au commencement, tu ne feras pas beaucoup de prodiges ; ils te serviront à faire le mal.(...)
Je te laisse permission de tenter Mon peuple, mais Je ne te permettrai jamais de prendre la forme divine, ni celle de figures véritables… »

(...)
Satan dit « Je transformerai tout en outil de travail contre Vous,(...) je mettrai la révolte, la guerre, la division partout.(...)

Je renverserai le temple de Vos prières ; j’y établirai des idoles qu’on adorera. J’y briserai tout. »


Jésus dit « J’écraserai sous la foudre du Ciel, tous ceux qui te seront donnés pour l’enfer. Je rétablirai Mon peuple ; Je le préserverai des fléaux ; Je relèverai les ruines.

Je te précipiterai dans l’abîme, mais seulement après que tu auras usé des pouvoirs que Je te laisse pour le moment(…)».

 

Notre Dame lui révèle « Les pèlerins qui viendront vers votre montagne, répandront une sueur abondante, tant elle sera difficile à gravir.

Je veux dire qu’ils comprendront combien le Saint des Saints est admirable dans ses desseins, combien il mérite d’être béni et exalté dans ses prodiges.

 

Cette sueur qu’ils répandront, ce sont les larmes qu’ils verseront pour n’avoir pas voulu plutôt goûter la grâce si précieuse que goûtait le petit nombre des enfants appelés nouveaux par la grâce.

 

Mais il leur sera difficile de gravir la montagne où seront élevés tous les bénits de mon Fils.

 

À force de regrets, à force de peines et de repentir, dans l’avenir des années, ils y parviendront.

Mais les premiers seront élevés bien haut et ravis mystérieusement dans l’œuvre de mon Fils ».

 

De son vivant Marie-Julie reçut l'appui de Monseigneur Fournier et de Monseigneur Le Fer de la Motte, évêques de Nantes, qui la visitaient. Mgr Fournier se rendit à Rome pour défendre sa cause.

 

Il demanda au Docteur Imbert-Gourbeyre, spécialiste en stigmatisation d'étudier le cas de Marie-Julie, celui-ci décréta : "Il n'y a pas de fraude à la Fraudais."

 

Marie-Julie est morte paisiblement à 91 ans, dans sa maison au terme d’une vie exemplaire, le 4 mars 1941.

 

Marie-Julie est enterrée avec sa sœur Angèle. C'était de cette sœur dont Notre-Seigneur parlait à Marie-Julie, en extase, la dernière année de sa vie :

"Souviens-toi que Je garde intact dans la terre le corps d'une sœur."

 

Pendant l’extase du 2 janvier 1885, Jésus lui avait dit « Ma fille, Je cacherai mon Cœur sous ce voile et Il ira vivre dans ton cœur.

Ton cœur battra comme avant. Jamais ton amour ne se ralentira : tu n'oublieras pas mon Nom sous la planche du cercueil ; le souffle de vie de mon Cœur sera transplanté à l'intérieur du tombeau. »

 

Bien que de nombreux bretons la vénèrent déjà comme une Sainte, son procès de béatification est toujours en cours.


 

 

 

Prophéties

 

Voici une petite partie des prophéties de Marie Julie Jahenny, qui a été très privilégiée par le ciel pour les révélations.

 

Le 1er février 1880, Notre Seigneur : "Beaucoup jugent les paroles que nous disons dans un sens qu'elles n'ont pas. Je vous avertis, ne soyez ni surpris ni inquiet: plus tard tout sera révélé."

 

Dans ces révélations Marie Julie donne trois dates : "80, 83, 84".


 

Le 20 septembre 1880 :

Marie-Julie demanda à quelle époque Satan devait régner en maître.

La flamme du Saint Esprit lui répondit : « C’est celle où vous êtes maintenant, enfants de Dieu.

Si les justes n’avaient pas redoublés de prières, surtout en égard des justices annoncées depuis des siècles, la Main du Seigneur se serait appesantie sur tout son peuple, et les plus grandes épreuves auraient depuis longtemps visité Ses enfants ».

 

« Dans ce temps et un peu plus tard,il y aura un grand nombre d’âmes obsédées et possédées par l’esprit infernal.

Leur délivrance sera d’autant moins facile que l’esprit infernal s’emparera de toutes les fibres de leur cœur, pour mieux les endormir dans sa possession.

 Pour leur rendre la liberté, il faudra au Pères (exorcistes), que le Ciel soumettra à cette dure épreuve, un grand nombre de pénitences de mortifications.

Quand, lors des prières de l’Eglise, on donnera à l’infernal l’ordre de sortir (du possédé), qu’on ne manque jamais de se munir de la Croix, qui est l’arme invincible pour terrasser le démon et lui imposer sa rentrée aux enfers ! »

 

 

La Guerre civile

 

Le 23 novembre 1882 : « Tous les ouvriers dont l’emploi fournissait chaque jours une occupation les empêchait de se livrer au mal... les desseins de ceux qui dirigent la France ont résolu d’enlever à l’ouvrier tout travail, tout emploi… Mes enfants, il ne va plus y avoir de repos. Nuit et jour, les coureurs se livrent au mal, l’incendie, l’affreux assassinat. Il vont user de la poudre violente qui réduit en lambeau les plus solides bâtis sur la terre. »

 

La Flamme du Saint Esprit dit « Beaucoup de coureurs appellent les ouvriers à la révolte, à cause du manque de travail qui est leur pain de chaque jour. 

Les petites villes comme les grandes seront perdues par des groupes d’ouvriers qui n’ont ni asile, ni refuge. Ils s'étendront partout, surtout que l'heure où ils pourront se rassasier ne tardera pas à sonner. »

 

Jésus « Les cris de désespoirs monteront jusqu’au ciel. Les mois du Sacré Cœur (juin), et de mon sang (juillet), sera le signal des châtiments, la guerre civile. »

 

Le 25 mars 1895 la Sainte Vierge : « (...) Mon royaume sous peu, sera divisé. Les enfants de la France vont devenir les enfants d’un autre royaume, malgré leur prétention de rester français. »

 

Le 28 septembre 1882, Notre Seigneur :

"Ils vont diviser le royaume en deux parties. Ceux qui sont nouvellement entrés vont résider au Centre ; l'autre partie sera donnée, comme commencement de conquête, à celui dont le nom sortira bientôt pour être proclamé roi des français.

(...) L'archange Saint Michel :" Ce sera lors de cette division que la France entrera dans les coupables desseins de ses ennemis par l'apostasie et la violence complète."

 

Le 27 avril 1877 « Quand le gouvernement verra ces bouleversements, il fera comme l’oiseau, s’envolera et passera dans un autre pays et la France sera libre dans sa révolution.

C’est à ce moment qu’il faudra fuir Paris. »

 

Dans un premier temps :

"(...) la mortelle crise révolutionnaire (...) durera 4 semaines, ni un jour de plus, ni un jour de moins; mais l'étendue sera immense.

Le nombre de ceux appelés meurtriers du peuple, sera d'une immensité inconcevable. Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d'une violence qui ne se possède pas, les étrangers seront maîtres en France.

Dés la nouvelle du fatal événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes.

Pendant cette lutte première, en toute l'étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n'y aura plus de captifs retenus pour crimes."

 

Dans un second temps :

"La France sera envahie jusqu'au diocèse qui commence la Bretagne. (...)

La deuxième crise mettra le comble à toute chose, et du peuple, n'échappera que celui qui trouvera un refuge obscur.

(...) les hommes de pouvoir, après avoir livré le royaume au sang, s'assembleront dans un lieu de paix et formeront des projets définitifs et décisifs. Ils chercheront un sauveur pour le placer sur le trône de France

(...) Retirés là dans le secret, ils disposeront leur roi, celui qui est contre les desseins de la Providence. Ils décideront réellement, et rien ne pourra les en détourner, de faire monter sur le coupable sur un trône qui ne lui appartiendra jamais.

(...) Il n'y aura de sauvé que ce que Dieu a promis de protéger."

 

" La terre aura reçu la mer immense du sang chrétien, mêlé à celui de beaucoup de ces étrangers qui seront entrés dans cette patrie pour s’unir à ceux qui dévastent tout et répandent la ruine la plus complète.

A cette époque, le peuple français n'ignorera plus son malheur. Il n'aura même plus son regret d'avoir livré son pays à l'emprise barbare... Dans leur plus grande partie, les français ne seront plus.

(...) Il n’y a pas loin à attendre l’heure qui marquera le renversement et le fatal châtiment de la France ou plutôt l’heure de cette grande révolution universelle.

 Le commencement en sortira d’abord de la France : c’est elle qui la première marchera à l’abîme et, aussi, à la résurrection."

 

« Les ennemis se battront entre eux ! »

 

Le 29 septembre 1879, Saint Michel : « Dans la salle de l’enfer (parlement) on travaille à tous les métiers.

Il y en a de toutes races, de toutes manières (honteuses) (...) ils ne s'entendent même pas."

(Saint Michel détaille les profils des différents dirigeants de la France jusqu'au roi qui la délivrera) 

 

"Ils attendent l’heure où le mal sera à son comble, l’heure où les justes seront chassés de leur emploi ; l’heure où la foi ne sera apparemment que faiblesse dégénérée ; l’heure où le peuple ne sera gouverné que par des hommes qui par leur vie abominable, auront pratiquement renié le Sauveur. 

Ils ont déjà la corde en main, ceux qui vont détruire des milliers de Français à la mort la plus affreuse.

La France deviendra le repaire d’un grand nombre d’étrangers qui écouteront si l’horloge de la sentence ne va pas bientôt sonner.

Et elle va sonner le jour où elle entrera dans son déclin. D’abord en France, puis ailleurs. »

 

« Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, seront maîtres en France.

Dès la nouvelle du fatal événement, leurs oreilles ne seront pas sourdes ! 

Pendant cette lutte première, en toute l’étendue de la France, il y aura liberté pour tout. Il n’y aura plus de captifs retenus pour crimes. »

 

"Ils vont faire expulser de France les soldats français. Une grande partie va retomber dans ces lieux où ils ont tant soufferts, où ils ont été réduits à la misère. C'est après les avoir tous évadés de France que la lutte jettera son éclair. La France n'aura point d'appui. Personne pour la défendre : toutes les troupes, qui ont la garde du royaume, seront exilées. La révolte sera au Centre (Paris) de la France. Tout sera consommé."

 

"Elle (la France) sera envahie par des peuples étrangers sans cœur et sans pitié. Ils déchireront ses enfants, abattront ses enceintes."

 

« A Nantes, près de la place de la Maison de la Justice, se lèvera une assemblée de cinq cents hommes, tout ce qu’on peut compter d’affamés de sang et de victimes.

Il y aura des scènes terribles : contre le clergé d’abord, contre les lois de la religion catholique, contre le Sauveur mortel de cette terre.

Ils seront appuyés par l’autorité humaine, si mauvaise, de ce temps. 

Dans leur rage inassouvie et indomptable, ils marcheront, d’une façon remarquable, dans la voie des douleurs grandissantes.

Dans cette rue, près du Palais de Justice, aux heures profondes de la nuit, il y aura beaucoup de victimes dans ce cœur du diocèse.

Le plus frémissant, c’est qu’il sortira des feuilles du milieu de ce groupe : elles n’auront pour but que de couvrir de honte et d’iniquités ceux qui attendent, avec persévérance, la réalisation des promesses de Dieu.

Aux environs de cette époque, on aura, de jour en jour plus pénible, le sentiment d’avoir à ressentir cette coupable injustice.

La Flamme dit que ce sera vers le temps où une loi Périlleuse donnera la liberté de laisser sortir les scélérats maintenus jusque là en captivité.

Rien ne s’y opposera au Parlement, car l’homme seul sera déjà dans l’étendue de son triomphe, d’un triomphe immense qui couronnera son désert, en renversant la terre et le monde. »

 

Saint Michel, le 29 septembre 1878 « L’heure de Dieu n’est pas loin, cette terreur profonde fera ressortir le triomphe de la nouvelle France.

Mais ce triomphe ne peut venir avant que la Justice ne se soit appesantie sur cette terre gâtée.

N’attendez rien de celui qui règne comme roi et qui, aujourd’hui, est assis dans le même fauteuil que les autres (président) : fauteuil qui ne porte aucune marque d’un pouvoir spécial et plus grand. 

Sa pensée est accordée à la pensée des autres, sa parole à leur parole, sa volonté à leur volonté.

Sa puissance et ses pouvoirs ne sont pas plus que ceux de celui qui est le dernier.

N’attendez rien de ce côté : il ne mérite pas plus de respect que tout le reste.

Dans la tempête, sa voix criera aussi fort que les autres, contre tout ce que Dieu a établi... 

Il n’y a pas de fermeté en lui : ils l’ont mené ; ils l’ont dirigé.

Voilà le portrait de cet homme : c’est un poteau de boue. Plaignons-le, mais n’y pensons guère.

– Je n’y pense point, bon Saint Michel.

Pour ramener le Roi choisi et destiné par Dieu, il faut que tous ceux qui sont à présent soient balayés. »

 

Le 3 décembre 1877, Marie-Julie Jahenny décrit des personnages importants de cette époque de désordre.

Certains sont contre un retour à la royauté : "Non non, jamais la couronne royale ne régnera ici..." Certains attendent la victoire puis : "nous nous vengerons sur nos frère qui conservent la religion.

Qu'est-ce que cette religion maudite qui déshonore la France ?"

Au gouvernement, Marie Julie décrit une personne grande et maigre, une figure longue et une chevelure grise. Il a perdu un ami très cher, et s'apprête à attaquer la religion. 

 

Après un autre prend le gouvernement, lui l'a longtemps convoité. Il est du parti du plus fort, il est petit, gros, le front un peu chauve, la figure rouge et une barbe en pointe. Il veut détruire la religion, il rit de voir que la pape attend son secours, lui qui aimerait le tuer s'il le pouvait. 

 

Le 10 juillet 1897, Jésus : "(...) Bientôt, terre de ma création, tu auras une parure frémissante : le sang des apôtres et des chrétiens restés dans la foi !

(...) J'ai assez attendu; J'ai assez invité; J'ai assez supplié.Les ingrats ont eu leur triomphe; il est temps que le juste entre dans la joie. 

(...) N'attendez rien des hommes ici-bas -Je dis rien de bien- mais attendez tout en mal. Il n'ont plus que cette force, que ce pouvoir. Les pécheurs de la terre n'ont plus qu'un désir : se repaître du mal, se nourrir de tous les sacrilèges. L'odeur de leur haleine est infecte..."

 

 

 

Nouvelles lois

 

Le travail le Dimanche « Je vois dans le soleil, qu'on veut maintenant imposer une loi, partout s'il est possible : c'est la profanation du jour Saint.

Cette profanation, on cherche à l'établir régulièrement, partout et sur tous les points. »

 

Jésus, le 13 avril 1882 : "Mon peuple, les lois vont prendre leur détermination, et la France, avant deux ans (deux ans après l'adoption de ces lois) (...) la France presque entière sera devenue "mahomète" et sans religion (...)" 

 

« C’est pendant cette période troublée, que seront promulguées des lois infâmes, visant entre autres à établir une mainmise du pouvoir sur la religion, asservissant le clergé au pouvoir révolutionnaire, persécutant toute opposition, coupant tout lien hiérarchique avec Rome.

Des révolutionnaires instaureront la mise en place d’un pouvoir totalitaire avec son régime de justice expéditive des opposants, de surveillance, de dénonciations…

Ceci sur fond de disette du fait des récoltes insuffisantes et des calamités.

Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution. »

 

 

 

Le 20 avril 1882, une autre loi :  « Une loi étendue sur la terre de ce royaume (la France) va remporter la victoire.

Pas une seule contrée n’échappera à cette loi infâme.

En beaucoup de lieux où l’on enseigne la religion, il y aura des révoltes contre le passage de cette loi de l’Enfer.

(...) Le gouvernement cherchera et trouvera des surveillants (...) Non seulement les enfants seront surveillés, mais aucune famille n'aura droit à la moindre réclamation en cas de nécessité ou d'impossibilité. (...) Ce sera la ruine pour beaucoup de famille.

(...) Les tribunaux de justice seront changés en tribunaux d’injustice.

(...) dès que la France entière sera sous cette loi, il ne faudra qu'une semaine avant la guerre à l'Eglise et au peuple. Je comprend le tout en trois mois, avant que n'arrive le grand éclat; ce que j'appellerai la guerre de sang. 

(...) Cette loi infâme sortira avec un grand nombre d’autres.

Personne ne pourra s’y soustraire, ou bien la mort au fond des prisons (...) »

 

Le 24 janvier 1882 : "Le parti fort sera celui de la victoire du mal. Le petit nombre tombera sous les foudres de ces voix qui font appel au sang et à la chair des corps, pour dérouiller leurs instruments, comme ils disent."

 

« Les juges chrétiens seront remplacés. En chaque lieu de France, le peuple devra se soumettre à des surveillants ou subir l’emprisonnement et finir sa vie sous les armes tranchantes.

En plusieurs endroits, Satan sera publiquement invoqué.

Les gardiens de la paix traditionnels ne pourront plus circuler dans les villes. Ce sera le signal du pillage, d’une guerre civile terrible. 

De nombreuses personnes ne travaillant pas n’attendent que le signal.

L’Eglise aura été privée de son chef, et les cloches ne sonneront plus. (…)

 

Il ne sera plus possible de renvoyer ces étrangers qui mélangeront la poussière de leurs royaumes à la terre de la France. 

Ils auront l’orgueilleuse ambition d’arracher les restes des trésors, l’honneur et la dignité de la France. »


 

Paris

 

Paris brûle, 1903 : « Le feu du ciel tombera sur Sodome (Paris) et principalement sur cette salle de l’enfer où se fabriquent les mauvaises lois (assemblée nationale).

Elle sera engloutie et sa place sera comme une immense carrière de laquelle, jusqu’à la fin du monde, on ne pourra s’approcher sans un frémissement d’horreur. »

 

5 octobre 1882 : "Il n'en restera qu'une carrière dont personne ne pourra voir la profondeur, ni mesurer l'immensité du creux. (...) Amis du Seigneur, vous pourrez voir de vos yeux cette carrière épouvantable ou l'eau sera semblable au feu."

 

« Ils arriveront à attirer sur la France des châtiments de feu. (...)

Il ne restera rien de ce foyer où se forgent les mauvaises lois (assemblée nationale), d’où l’on va achever la mort de la foi dans les âmes ; d’où l’on va jeter la dernière souillure dans l’âme des enfants (...)."

 

25 août 1882, Saint Louis: "Ces pauvres malheureux ! En une nuit la plus obscure, le Centre se trouvera bombardé et les victimes n'en survivront pas."

 

La Flamme : "Que le peuple du Centre (Paris) se hâte d'aller se consacrer au Sacré Cœur (...) ! Ce temple qui a entendu tant de prières sera transformé en salle de conseil. C'est là que les ennemis, en partie, décideront, en dernier, de lancer l'annonce de la terreur et de la mort, sur toute l'étendue de ce royaume (France)."


 

La Religion

 

23 mars 1882 : " Les puissances ennemis auront le courage de proférer d'horribles discours contre le Seigneur. Ils pousseront l'audacité jusqu'à dire ouvertement : "Si l'Eglise triomphe et échappe des fureurs de l'époque, nous sommes prêts à jurer qu'il y a un Dieu et des puissances autour de nous."

 

Le 11 février 1881 « Mes enfants, dit la Sainte Vierge, ils vont insulter mon divin Fils.

Son nom sera inscrit sur les murailles et flottera parfois sous le souffle du vent.

On va le tourner sous la forme de la plus infâme dérision, sous des noms inconnus jusqu’ici, qui feront frémir. Un moment va venir où la saine doctrine sera foulée sous les pieds, couverte d’une boue affreuse.

Ils ont déjà tout préparé. Avant même la grande crise, ils vont inventer des doctrines infectes, et la plume de l’Enfer, trempée dans le venin des damnés, va les reproduire en France. Pauvre et cher royaume !

(...) De nombreuses familles (...) auront cette faiblesse qui ne leur sera jamais pardonnée à moins d'une pénitence publique.

(…) Il y aura beaucoup de baptêmes, pour un nombre infini d’enfants, beaucoup de ces baptêmes effroyables que feront ces impies, vêtus de vêtements spéciaux.

(...) dans les maisons d'éducation (...) se feront ces baptêmes avec des insultes incroyables pour la vrai foi et des dérisions impossibles à comprendre. On donnera à beaucoup de ces jeunes cœurs le nom de ces malheureux qui sont ensevelis dans l'abîme.»

 

Le 9 juin 1981, Jésus : "Les impies et les sectes refusent de croire aux promesses de mon Divin Cœur. (...)

Ma douleur la plus profonde (...) c'est de voir cette joie (...) quand  cette puissance va ordonner (...) une religion affreuse, opposée à celle qui existe aujourd'hui (...). J'y vois courir, pour se soustraire à la mort et s'arracher aux supplices imposés, j'y vois courir une multitude de chrétiens. (...) Je vois entrer avec empressement dans cette religion coupable, sacrilège, infâme, en un mot semblable à celle de Mahomet...j'y vois entrer des évêques (...) et à la suite le troupeau tout entier, et sans hésitation se précipiter dans la damnation et l'enfer.(...) Cette religion s'étendra partout."

 

Le 10 août 1880 : "Plusieurs temples seront possédés par ces monstres infernaux qui y célébreront l'office de Satan, sur l'autel même où reposait le Saint des Saints. Ces impies, autant qu'ils le pourront, forceront tous les chrétiens à y assister. Tout dans ces infernales cérémonies sera contre la foi et contre les lois saintes. Rien de plus honteux qu'ils composeront pour faire redire à ceux qui les suivront. Ils répandront la perversion autant qu'ils le pourront, graveront des formes de livres (brochures) afin d'impressionner aussi ce jardin de la Sainte Vierge, comme tous les autres. Cette (première) marche ne retirera pas les chairs, elle ne cherchera que la corruption et prêchera contre tout ce qui fait notre croyance, contre tout ce qui a été enseigné par Notre Seigneur et les apôtres. La justice de Dieu suivra de près cet appel infâme, si injuste qu'aucune réclamation ne sera permise aux pères et aux mères qui, malgré eux seront obligés de laisser marcher leur enfants vers la source de l'abîme. Il y aura vengeance contre tous ceux qui élèveront leurs enfants dans la foi. La vengeance de Dieu suivra de près ces forfaits. (...) Pendant 44 jours, la cruauté sera à son comble. Après cet espace de temps, les demeures du Seigneur resteront désertes, ouvertes et leurs portes brisées. Y logeront tous ceux qui voudront y entrer. En beaucoup de lieux, il y aura des monceaux de cadavres traînés par des animaux. (...) Des cadavres chrétiens, morts par le glaive, seront jetés sur les Croix brisés, là où ils s'en trouvera encore. La Justice du Seigneur laissera faire un temps assez long, avant de se manifester à son tour."

 

Le 28 septembre 1904 :

"Nous allons avoir une religion d'état. Ils auront des émissaires qui passeront dans les maisons. Ils feront signer l'abjuration...ou ce sera la mort.

La moitié de la population de la France sera détruite. Il y a des villages où il ne restera pas une âme. Quatre villes de France disparaîtront."

 

Le 21 janvier 1878, la Sainte Vierge décrit les 'impies coureurs': "Le plus douloureux (...) sera de voir l'apostasie des chrétiens en présence des impies-coureurs. Mais cette apostasie ne sera pas le fait de tous les chrétiens.

- Je ne comprend pas ce mot.

Mon serviteur le comprendra. Les impies coureurs sont déjà en pleine liberté. Ils feront régner leur pouvoir d'une manière qui fera frémir. Ces faux Christ ne tarderont pas à parcourir les villes, les bourgades, les campagnes, toutes les contrées enfin. (...)

Les impies coureurs, enfants de Satan, porteront des Croix véritables qui auront à souffrir de la méchanceté de ces cœurs impies. Et avec ces Croix, un instrument barbare, instrument de mort. Ils diront aux chrétiens : 'Voilà la Croix. Signez de votre sang que vous êtes de notre parti, reniez votre foi et votre baptême'.

Les Croix seront seront déposées à terre (il s'agira de fouler la Croix déposée à terre), et celui qui refusera d'obéir sera presque sûr de périr."

 

Le 3 juin 1880, parodies de messes : « Telle est la parole qui sera adressée aux prêtres du Seigneur : 'Nous te ferons une grâce gratuite. Nous te permettrons encore de continuer cette folle habitude, à laquelle croient les dévots et à laquelle ils assistent. Nous te laisseront cette permission mais à une condition... (...) hors de la manière, hors de la maison où tes folies ont habitués les dévots à se rendre (hors des églises).

(...) Tu te vêtiras d'un grand manteau rouge et l'un des nôtres tiendra prés de toi un grand oriflamme de la couleur du sang de tes veines. Un peu plus tard, c'est du sang de tes veines que nous pourront teindre de semblables oriflammes. Nous te donnerons un morceau de pain et quelques gouttes d'eau. Tu pourras en faire tout ce que tu en faisais, quand tu étais au Christ.'

Mais, dit Notre Seigneur, ils n'ajoutent pas consécration et communion.

'Tu continueras ta fourberie, comme autrefois'

Je vois que, pendant un temps assez long, tout Saint-Sacrifice (messes) sera interdit.

Les églises deviendront un refuge pour les animaux ; elles serviront de salles de plaisir où l’Enfer viendra danser avec, pour chant, des blasphèmes….

La confusion sera partout. Le peuple sera dispersé comme fou sous la douleur et le meurtre. (...) Beaucoup auront encore la foi mais elle ne sera pas assez forte pour résister, quand ils verront ce que nul ne peut se figurer. »

 

Jésus : "Sous peu, à l'époque marquée, il ne restera debout, en France, aucune maison religieuse; pas un cloître n'échappera aux tyrans de l'époque. 

Il y aura une multitude de massacres, depuis le centre (Paris) à Lyon, de Lyon sur le midi et jusqu'aux abords de la Bretagne qui est encore catholique, mais plus comme autrefois.(...)

...En ces massacres, aux mois froids, la terre deviendra un déluge de sang.(...) Tous ceux qui ne seront pas dans l'arche du salut de mon Cœur périront, comme au temps du déluge."

 

Le 24 mars « Sa Miséricorde serait prête à se laisser toucher, mais si peu d'âmes prient, un si grand nombre l'outrage. »

 

Le 23 février 1882, Notre-Seigneur me dit : « La persécution muette, mais déjà dans toute son affreuse ampleur, murmure à voix basse contre le Lien de la Foi (le Pape).

Les cœurs, maintenant sournoisement renfermés, se soulèveront violemment contre le Pontife de mon Eglise et, en peu de temps, l’éclair, qui prévient de l’orage prochain, laissera tomber ses étincelles au milieu de la Ville Éternelle. »

 

Saint Pierre, le 29 juin 1882 : "Au premier souffle de la tempête qui n'est pas loin de frapper à tous les coins, ce qui m'afflige le plus, c'est la fuite des pasteurs qui abandonneront leurs brebis (...) ils voudront aller en terre étrangère, y chercher la sûreté de leur vie (...) Beaucoup n'en reviendront pas, beaucoup périront à l'embarquement même. (...) Pour se sauver de la mort, ces apôtres en grand nombre, fonderont en plusieurs lieux de France cette religion qui existe déjà, par le fait de bien peu -mais encore trop- de ces âmes malheureuses et maudites de Dieu.

Ceux-là ne seront pas écrasés mais protégés par ceux qui lanceront le monde dans l'abîme."

 

Le 2 février 1881, la Sainte Vierge : "Mes enfants, aujourd'hui en cette fête de la Purification, Je vous demande de ne jamais fouler la Croix, de ne pas suivre l'exemple d'une foule immense qui va préférer apostasier et damner son âme pour sauver son corps.

Les apôtres de l'Eglise (prêtres) (...) attirent la vengeance sur la terre, par leur immodestie, par leurs paroles profanes, par la calomnie et le mépris qu'ils répandent sur tout ce que fait mon Fils pour le salut de son peuple."

 

 

le 13 janvier 1881, Jésus :

"Bientôt va se lever une Passion Sanglante, pour les chrétiens mon peuple. Mon Calvaire sera détrôné ignominieusement : l'inscription attachée au dessus de ma tête sera effacée et reproduite sous des paroles révolutionnaires. 

Lors de l'immense douleur, on placera cette inscription sur le front des chrétiens, puis on fléchira devant eux les genoux. On les forcera d'abjurer la foi. S'ils persévèrent, on les traînera comme Moi, le Roi de mon peuple. On les enchaînera, plusieurs ensemble, on les conduira à d'autres, chargés de les exterminer de la manière la plus étrange."

  

Jésus : "L'Eglise sera un sépulcre, un tombeau de silence et d'abandon. Préparez-vous, amis fidèles, à assister aux funérailles de la France. Préparez-vous à assister aux funérailles de l'Eglise, aux funérailles du Calvaire."

Marie-Julie : "Assez Seigneur !" 

Jésus : Préparez-vous à assister aux funérailles du Siège du Centre (Paris) qui tremble bâti sur l'abîme. Préparez-vous à assister aux funérailles de celui qui est le soutien de toute l'Eglise, de celui qui a, en son pouvoir, toutes les lumières par l'autorité du Saint Père."

Marie Julie : "Assez Seigneur assez."

Jésus : "Mon peuple, Je ne fais que prévenir. L"Apôtre de l'Eglise (le Pape), franchira le chemin de l'exil poursuivi par la haine et la vengeance de ceux qui ont mis à mort le royaume de France.

Ils tremperont leurs mains dans le sang de ces victimes qui m'immolent chaque matin.

Heureux ceux qui auront la foi et assez de fermeté pour plutôt mourir que de perdre leur baptême."


 

 

Châtiments du Ciel

 

 

Marie Julie décrit comment au temps des événements des enfants en bas âge vont prophétiser la parole Dieu. 

 

Le 12 janvier 1882 : "Cette terrible punition, écrite par le Sauveur du monde, doit arriver dans les années qui finiront le siècle (...) Les rois de la terre cesseront d'exister. Tous marcheront vers la ruine et la désolation"

 

Le 4 janvier 1884 : « Lorsque mon peuple est tombé dans l’indifférence, J’ai commencé à le menacer.

Aujourd’hui, il mérite Ma justice. Je suis venu sur la terre ; ils veulent Me chasser, M’enlever Mon Saint Tabernacle, renverser Ma Croix et méconnaître Ma Puissance.

- Ô Seigneur, dit Marie-Julie, ayez pitié !

- Oui, J’aurai pitié du bon peuple, mais l’autre, Je l’engloutirai. La terre s’entrouvrira et il disparaîtra pour toujours. »

 

En 1880 Marie Julie Jahenny rapporte les paroles de la Sainte Vierge :

« (...) Les foudres du ciel se succéderont avec une violence rapide.
Le feu du ciel parcourra la terre sur une largeur effroyable : cette foudre vengeresse brûlera toute pointe qui produit du fruit.

Les terres cultivées seront ravagées par la puissance de ce feu ; les prairies seront brûlées et réduites à une terre complètement dépouillée.

Les fruits ne paraîtront point ; toutes les branches d’arbres seront sèches jusqu’au tronc.

Enfants de la Bretagne, vous userez, pour conserver vos récoltes, de ce que la bonté de mon Fils vous a révélé : c’est le seul moyen de sauver votre nourriture.
Mes enfants, pendant trois jours le ciel sera en feu, sillonné de frayeur par la colère divine.

Ce qui m’attriste, c’est que cette colère n’arrêtera pas la force de l’enfer.

On ne craint ni mon Fils ni l’enfer. Il faut que ce temps passe.

(...) Pendant plusieurs années, la terre ne produira rien. La France sera malheureuse, même après son triomphe.

Pendant deux ou trois ans, elle se ressentira de ces ruines et de ces misères profondes.

La misère sera grande, bien que mon peuple soit éclairci. La prière ramènera la bénédiction.

Mon Fils et Moi, nous aurons pitié de cette longue pénitence.
Mes enfants, priez pour l’Église ; priez pour tous ses ministres priez pour le Pape, car on attentera à ses jours.
 

Ce lieu aussi sera criblé de vengeance, et le mal y fera des sans mesure, malgré la foi d’une grande partie de mon peuple.

Le mal, que J’entrevois si proche, laisse à mon cœur une blessure qui durera toujours : une perte d’âmes considérable, la foi ruinée, le baptême souillé.

Toutes ces lâchetés, que Je vois, changeront en mauvais chrétiens beaucoup de mes enfants.

 

La France périra – pas toute, mais beaucoup périront – Elle sera sauvée avec un nombre bien petit…

O France, on apportera, jusque dans tes lieux, la poussière de l’étranger. Tu ne pourras renvoyer ces étrangers.

Tu fus si noble, ta noblesse sera perdue.


J’ai vu tout passer sur terre. Jamais – Je vous le dis avec un cœur de mère – jamais Je n’ai eu sous les yeux l’attente de pareils crimes, de pareils malheurs : violations, sacrilèges, attentats
 (...)»

 

Le 9 juin 1882, la Sainte Vierge : "Je retournerai à Lourdes. Je punirai le peuple ingrat qui donnera à boire aux animaux l'eau de la source que J'ai fait jaillir. Là, mon peuple sera bien malheureux. On le fera souffrir parce que Je suis apparue en ce lieu. Les animaux perdront la vie, ceux qui seront au service des impies profanateurs.

 


 

La famine :


10 janvier 1882 : "Les signes de ma Justice donneront la mort aux plantes de la terre. Les prairies vertes ne donneront aucun fruit ; les torrents s'assécheront; pas une goutte d'eau. Le sable sera brûlant. Cette punition attend ceux du lieu de la Croix, au midi."

 

15 mars 1882 : "Le ciel laissera passer sur la terre les signes de sa Justice. La terre étrangère ne récoltera aucune nourriture.Une pluie de feu réduira en poussière la nourriture de ces peuples où sont mêlés chrétiens non catholiques et mahométans.

La terre de France va aussi subir la Justice de Dieu. Pendant trois années, les pommes de terre pourriront à l'heure de la semence; le blé ne poussera pas ou s'arrêtera à mi-hauteur. Les fruits noirciront, un ver en rongera l'intérieur, avant qu'ils aient atteint la grosseur du doigt."


 

 

 

Tremblements de terre et inondations :

 

 

« J’avertirai Mes amis par des signes de la nature. Je les préviendrai. »

 

Le 16 novembre 1882 : "Tout ce qui en France fournit à presque tout le peuple ses trésors et ses aises, tous ces riches palais où sont produits les bénéfices de la nation, tout cela le Seigneur va le détruire par un châtiment terrible. Sous la forme d'un écroulement de terre.

Tous ces hauts édifices qui sont une partie du pain de la France s'écrouleront."

 

« Des pluies torrentielles entraînant de grands retards dans les cultures seront un des signes précurseurs de cette révolution. »

 

Le 15 mars 1822, la Flamme dit : "Le centre (Paris) et ses demeures seront broyés par la violence du tonnerre de Dieu. Les frémissements et tremblements de terre se multiplieront, jour et nuit, sans cesser, pendant 43 jours.

La mer s'agitera et jamais de tous les siècles, ses vagues et ses flots n'auront pris un forme semblable. Tout le monde de cette époque périra à jamais.

Mon peuple, si Dieu te parle ainsi, c'est qu'il ne peut plus soutenir sa justice inexorable. Il te dit : n'aie pas peur, j'ai tous les pouvoirs. Maintenant, mon peuple, que rien ne t'épouvante. si demain, tes oreilles entendent des bruits nouveaux; si tes yeux parcourent des lignes qui font frémir, que rien ne t'étonne ! C'est l'enfer qui se met à l'oeuvre.

 

Il faut que la terre périsse, pas toute, mais plus de la moitié de la moitié (d’après d'autres textes Marie Julie aurait dit : la moitié et plus de la moitié de la moitié, c'est-à-dire les trois quarts ! ).

La terre deviendra le désert, mais Dieu la repeuplera dans la paix et la tranquillité."


 

 

Des épidémies :

 


« La guerre civile et les épidémies feront beaucoup de victimes surtout dans les grandes villes. »

 

Le 5 août 1880 : « Il y aura de graves maladies que l’art humain ne pourra soulager.

Ce mal attaquera d’abord le cœur, puis l’esprit et, en même temps, la langue.

Ce sera horrible. La chaleur qui l’accompagnera sera un feu dévorant, si fort que les parties atteintes du corps en seront d’une rougeur insupportable. 

Au bout de sept jours, ce mal, semé comme le grain dans un champ, lèvera partout rapidement et fera d’immenses progrès.

Mes enfants, voici le seul remède qui pourra vous sauver : Vous connaissez les feuilles des épines qui poussent dans presque toutes les haies (l’aubépine).

Les feuilles de cette épine pourront arrêter les progrès de cette maladie.

Vous ramasserez les feuilles, non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité.

Vous les mettrez dans l’eau bouillante et les y laisserez pendant 14 minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste.

Dès l’attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par jour.

Mes enfants, cette maladie sera très grave en Bretagne. La pensée de Dieu y sera moins grande... Le mal produira un soulèvement continuel du cœur, des vomissements.

Si le remède est pris trop tard, les parties atteintes deviendront noires, et dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune pâle. " 

 

 

Le 20 septembre 1880 : " Au moment où la rage des impies s’arrêtera pour un court répit, il arrivera une grande maladie, presque subitement.

Ce châtiment laissera les victimes comme étant sans vie ; ils respireront encore sans pouvoir parler, la chair à vif comme après une profonde brûlure.

Ce mal sera très contagieux et on ne pourra l’arrêter. C’est une punition du Seigneur afin d’en ramener plusieurs. " 

 

" Il y aura des épidémies sur le Midi, Valence, Lyon, Bordeaux, tout ce qui suit cette terre en venant vers le Centre (Paris)Très peu de monde pourra en réchapper. Les cadavres auront répandu une odeur infecte qui donne la mort."

 

Jésus lui révèle « Il se lèvera soudain sur la France de grands fléaux et des calamités que rien ne pourra ni arrêter ni amoindrir.

Passeront, sur la France, une mortalité innombrable que jamais le monde n'aura vue et des maladies qui seront inconnues.

C'est surtout au Centre (Paris) que cette mortalité lancera son fléau."


Le 15 Juillet « Vous tremperez dans un verre d'eau une médaille de Mon Divin Cœur une médaille (comme la Médaille Miraculeuse) où est tracée Ma Croix adorable.

Vous boirez de cette eau deux fois bénite, deux fois purifiée.

Une seule goutte dans vos aliments, une toute petite goutte suffira pour éloigner, non pas le fléau, mais les fléaux de Ma Justice.

Vous donnerez une goutte de cette eau aux pauvres âmes atteintes par les fléaux de maladies inconnues. »

 


Les trois jours de ténèbres :

 

 

"Je préviens mon peuple qu'à la suite de ces nombreux fléaux en France et qui seront suivis de beaucoup d'autres, Je vous préviens qu'un jour se trouvera - et il est marqué - où il y aura peu de soleil, peu d'étoiles ni de lumière pour faire un pas hors des demeures, refuges de mon peuple.

Le jour commencera à croître, ce ne sera pas eu fort de l'été, ni dans les jours les plus longs, courts encore.

Ce ne sera pas à la fin d'une année, mais dans les premiers mois que Je donnerai clairement mes avertissements... (Printemps) 

Ce jour de ténèbres et d'éclairs sera le premier que j'enverrai pour convertir les impies, et voir si un grand nombre reviendra à moi, avant le grand orage qui suivra de prés.

Ce jour, mes enfants, n'atteindra pas toute la France mais une partie de la Bretagne en sera éprouvée.

Le côté ou se trouve la terre de la Mère de ma Mère Immaculée ne sera pas obscurci par les ténèbres à venir, jusqu'à vous et au-delà, sur le lever du soleil. 

Tout le reste sera dans l'effroi le plus terrible.

Depuis la nuit jusqu'à la nuit, un jour entier, le tonnerre ne cessera de gronder, le feu des éclairs fera beaucoup de mal, même dans les demeures fermées où l'on sera dans le péché...

Mes enfants, ce premier jour n'ôtera rien des 3 autres marqués et décrits.

Ce jour particulier fut révélé à ma servante Catherine dans les apparitions de ma Sainte Mère, sous le nom de Marie conçue sans péché.

Ce jour se trouve noté dans 5 petits rouleaux bien fermés de la Sœur St Pierre de Tours.

(Ces écris ont été mis au secret le 05/08/1850 sous l'ordre de Mgr Morlot).
Ce jour restera dans le secret jusqu'au jour où une personne de Dieu portera sa main prédestinée sur ce que le monde aura ignoré, jusqu'aux habitants de ce cloître. »

 

 

Le 5 octobre 1882 : « ... tes yeux vont voir le commencement de l'heure épouvantable, quand le froment en herbe ne sera pas au troisième nœud de sa croissance. »

 

 

Le 9 mars 1878 « Il sortira une pluie bien extraordinaire, que jamais le monde n'a vu encore, et qu'il ne verra jamais ensuite, jusqu'à la consommation des siècles. Ce sera une pluie rouge qui restera coagulée sur la terre pendant sept semaines.

(...) A la suite de cet orage, Je ferais sortir de terre une « brûlaison » horrible.

Les chrétiens ne pourront supporter cette odeur et cette chaleur.

Mes enfants n’ouvrez ni vos portes ni vos fenêtres. 

Il faut que le règne du péché finisse. Jamais la terre et le monde n’auront été en semblable état. 

Il faut en finir ou bien toute âme se perdra. »

 

Le 22 janvier 1878 : "Il tombera sur la terre une pluie de sang qui fera sécher vos récoltes, et la terre, cette année-là, ne produira rien.

(...) Pendant ces trois jours de terreur, les impies, les blasphémateurs, les profanateurs et aussi tous les "mahomets" parcourront la terre dans les ténèbres.

Ils seront tourmentés par la mort déjà entrée dans leur âme. Ils seront poussés par la rage de Lucifer. Ils courront de toutes leur force, comme des monstres, en poussant des hurlements épouvantables (...) Vous aurez soin, mes enfants, de fermer vos yeux et vos oreilles à vos bruits maudits. Ce sera Satan et sa rage, ce sera l'orage de sa fureur, ce sera aussi son dernier effort."

 

17 janvier 1922, Jésus : "Quand il sortira de la terre des cris épouvantables, effroyables, des hurlements d'âmes en disgrâce qui doivent plus revenir à ma miséricorde, vous direz la prière suivante :

 

'Je te salue, je t'adore, je t'embrasse,ô Croix adorable de mon Sauveur. Protège-nous, garde-nous, sauve-nous, Jésus t'a tant aimée. A son exemple je t'aime. Que ta sainte image calme mes frayeurs ! Sue je ne ressente que calme et confiance !'

 

 


« Au moment où mon peuple n'aura plus qu'à s'armer de foi et d'espérance, encore à la saison dure, pendant 4 heures - de midi à 4 h en France - en des jours durs encore, le soleil aura comme un voilement de deuil.

Il sera obscurci, sans lumière. Jamais personne sur la terre ne pourrait croire aux noirceurs de ces ténèbres.

La terre n'aura plus rien (famine).

L'œil sera voilé, sans qu'il puisse apercevoir le moindre objet.

Mon peuple, ce sera le commencement des châtiments de ma Justice (et donc la fin de l'ère de Miséricorde).

C'est le soleil qui annoncera ces douleurs, le ciel qui pleurera, sans pouvoir se consoler, parce que ce sera l'entrée du temps où les âmes se perdront, l'entrée en un mot, de l'épouvantable malheur.

 

Mon peuple, cette obscurité couvrira la Bretagne l'espace de 4h... »

 

« Il se trouve marqué, dans le soleil, un grand tumulte, comme un grand débat entre la loi de Dieu et celle des hommes, comme deux combats.

Celui pour la loi de Dieu est très fort ; il s'appuie sur l'Eglise infaillible.

L'autre triomphera, un moment, des combattants pour la vérité ; il paraîtra comme mieux inspiré que le combat pour les lois infaillibles.

Pendant ce temps, il se passera un tremblement de terre horrible ; la secousse sera effrayante.

Sous sa force, les chrétiens, qui se trouveront à parcourir la terre et les chemins, s'ébranleront, tomberont jusqu'à terre et pousseront des lamentations déchirantes.

Ce tremblement commencera à trois heures - c'est le chiffre - et durera jusqu'à sept heures de la soirée. Les chiffres sont bien marqués.

Sous cette manifestation de la puissance du Seigneur, la loi des vainqueurs est ralentie par le frémissement de la terre.

La loi de l'Eglise, la bonne, reprend vigueur et triomphe pendant dix-huit mois entiers, jour pour jour.

Le Seigneur est glorifié par la foi, revenue avec la religion florissante.

Au bout de ces dix-huit mois, il se lève, par tout l'univers, une nouvelle tempête qui attaque.

Les peuples étrangers se jettent sur le peuple français, qui se rejette sur les autres ; on se déclare une guerre cruelle et un meurtre frémissant.

Au moment de cette déclaration, le ciel se charge de nuages noirs, d'un noir qui fait peur.

Au travers de ces nuages, il se forme une croix au sommet du firmament...

A la lueur de trois flambeaux, étincelant sur les nuages noirs, on lira :
« Les temps sont proches. Le jugement de Dieu s'avance, pour moissonner son peuple tout entier »

Sur le bras droit de la croix, il est écrit : « Le jugement dernier laisse encore neuf années de vie à son peuple ».

 

Au bout de ces neuf années, jour pour jour, le Fils de Dieu fait homme sera adoré par son peuple, qui le verra, de ses yeux mortels, dans sa grande majesté.

Voilà ce que j'ai vu dans le soleil, vu aussi bien que l'on voit le soleil de la terre dans le firmament.

Ces nuages noirs, pleins de terreur, que je vois dans le soleil, assombrissent toute la terre.

Pendant sept jours, le soleil ne paraîtra nullement.

Le soleil de la terre n'aura qu'une demi-lumière pour nous éclairer, la moitié de celle d'aujourd'hui.

Pendant ces sept jours, il y aura deux jours et deux nuits de ténèbres, de ténèbres distinctes de celles qui, auparavant (les 3 jours de ténèbres), doivent assombrir la terre et y faire du jour une nuit de douleurs.

Voici ce qui distinguera ces deux jours de ténèbres : de sous les nuages noirs il sortira de continuels éclairs, qui se succéderont de quart d'heure en quart d'heure.

Ils passeront si vite qu'à peine seront-ils perceptibles.

Lors de ces passages rapides, ils n'éclaireront pas l'intérieur des demeures et n'y pénétreront pas.

Ils ne passeront qu'à l'extérieur."


Notre-Seigneur prend la parole et dit « Mes enfants, à ce moment, il y aura longtemps que tout mon peuple français aura, de ses yeux, contemplé tous ces passages que mon serviteur recueille (les écrits)Il y aura bien longtemps que mes paroles ne dormiront plus, comme maintenant, en attendant le jour où mon peuple s'en nourrira et s'en édifiera »

C'est le Seigneur qui a parlé de sa propre bouche, et la Flamme a attendu. 

Maintenant, elle reprend et dit que tout chrétien qui, pendant ces deux jours et ces deux nuits, se trouvera dehors, ne s'en retournera point : il restera sur place, tombé à terre, là où il aura été surpris.

Personne ne sera capable de rester debout, devant ces faits de la Justice et aussi de la bonté du Seigneur.

Le chrétien fidèle ne mourra pas de terreur et d'épouvante ; mais celui qui n'a pas la foi ne se relèvera pas.

A ce moment, il faudra s'appuyer sur la clémence, la bonté et la puissance de Dieu : les trois bâtons qui soutiendront les chrétiens.


«Assez, dit le Seigneur, reposez-vous, mes enfants. Si J'ouvre une lumière qui contient tous ces charitables avertissements de ma part, c'est pour prévenir mon peuple et, en particulier, toutes les familles de la Croix qui iront, se succédant, jusqu'à ce jour. »

 

Le 24 mars 1881 La Sainte Vierge dit « Le plus pénible pour vous, le plus douloureux, ce sera quand, du firmament, le soleil sera tombé dans un lieu sans lumière ; quand les étoiles commenceront à se grouper, une multitude ensemble.

Au commencement de ce signe, vous penserez sérieusement à l’obscurcissement du soleil.

La colère de mon Fils parlera, avec tant d’éclat, dans son tonnerre que même en ce royaume, vos demeures s’écrouleront.

Dans ces jours de deuil, il y aura un nouveau tremblement de terre, moins fort que beaucoup d’autres, moins fort qu’en d’autres lieux.

Il sera facile de la remarquer, tout tremblera, excepté le meuble où brûlera le cierge de cire.

Vous vous grouperez tout autour, avec le crucifix et mon image bénite.

Voilà ce qui éloignera de vous cette frayeur qui, pendant ces jours, sera cause de beaucoup de morts.

Voici une preuve de ma bonté : ceux qui m’auront bien servie et invoquée et qui garderont dans leur demeure mon image bénite, Je garderai sans dommage tout que qui leur appartient.

Pendant ces trois jours, Je protégerai leurs bestiaux affamés.

Je les garderai, car il sera impossible d’entrouvrir une seule porte.

La faim des animaux sera rassasiée par Moi, sans aucune nourriture.

A chaleur du Ciel sera si brûlante qu’elle sera insupportable, même dans vos demeures fermées.

Tout le ciel sera en feu, mais les éclairs ne pénétreront point dans les maisons où il y aura la lumière. Ne vous effrayez pas. »


Jésus : "Mes enfants, elle (la France) est sortie avec joie de mon Divin Cœur, elle n'y rentrera que parmi le sang et les pleurs."

 

 

Invasion :

 

Saint Michel, le 28 septembre 1882, les troupes ennemies arrivent sur la France par l'Est : "La plus forte armée va tomber sur Orléans. (...) Ils fonceront sur le centre dans un horrible ravage (...) Ils entreront en Vendée (...).

Ils fonceront sur la Normandie, (...) le feu ne pourra s'y allumer, malgré mille essais de la part des étrangers, et de ceux, mélangés, qui habitent le royaume de Marie.

 

La Bretagne, selon les révélations de Marie-Julie, est particulière. Les justes y seront préservés dans une certaine mesure, grâce à ses martyrs. La Bretagne proclamera sa foi aux moments difficiles des châtiments. C'est elle qui doit la première marcher vers le roi choisit par Dieu.

 

12 avril 1880 : "Cinq fois la Bretagne sera traversée par ceux qui portent partout le désordre. La cinquième fois, la dernière, l'ennemi en feu s'arrêtera (...) dans cette marche sera comprise, je dirais, toute la France, d'autres alliés, peut-être par millions viendront se joindre à nos meurtriers et nos pillards. Aprés avoir jeté partout le désordre et le désastre, la plus grande partie arrivera vers le midi de la Bretagne." Là, au pied d'une croix, ils seront refoulés par la puissance divine.


 

Les Pays d’Europe

 

En Italie :

 

À la tyrannie d’un " gouverneur " italien, succédera la tyrannie d’un personnage appelé Archel de la Torre venu de Perse.

 

Il accomplira un massacre sur la terre de Naples contre les religieux en l'espace de trois jours.

 

20 avril 1882 : "Le Pape (...) passera trois ans dans les fers les plus meurtriers et les plus désolants. L'affreuse guerre d'Italie sera longue.

Les trois dernières années feront en Italie comme en France : elles ne laisseront guère de monde debout sur ce sol.

 

Celui qui succédera à ce gouverneur d'Italie, mort après avoir très défavorable à l'Eglise et à son chef, ne viendra d'aucune région d'Italie. Il traversera la Perse et la contrée qui se trouve en deçà (Iran-Irak).

Il entrera en Italie vers la moitié de la seconde année, de celle qui touche à l’année terrible, mais qui ramènera la paix.

Il régnera pendant un an et demi, au milieu des plus atroces renversements de tout, jusque dans les dernières maisons de Dieu qui avaient résisté aux feu des armes meurtrières et de toutes les autres douleurs.

De juillet au 24 novembre, une lutte sans roi ni chef, se soulèvera en un petit nombre qui s'en voudront les uns les autres jusqu'à la mort.

Ce sera en mai de l'année suivante qu'un roi chrétien sera placé sur la terre d'Italie."

 

Le 16 novembre 1822 : " Les dernières minutes seront terribles pour la terre de la ville éternelle. Le fléau s'y découvrira sur les Russes, après deux jours seulement, semblera proche de terribles épreuves pour ce peuple."

 

Le 13 mars 1878, à propos du Pape : "On s'armera d'armes nouvellement inventées; on campera, nuit et jour, autour de sa prison, on fera tomber une grêle de balles. Le feu et le sang feront entendre leur voix, tour à tour. La victime (le Pape) sera enfermée au Vatican; elle aura du ciel un grand secours."

 

Le 9 juin 1881 : "La prise violente du Saint Père, lié dans sa prison (...) Ce Père bien aimé sera traîné, meurtri et lié comme un criminel scélérat."

 

Après la mort du Pape, il y a un nouveau Pontife martyr :

Le 9 mars 1878, Jésus : "Les peines, les tortures, le mépris, il recevra tout...jusqu'aux crachats. On ira jusqu'à le conduire à la pierre du premier Pontife. On lui dira, renie ta foi, laisse-nous la liberté. Mais sa foi sera ferme et constante. C'est Moi qui vous aurez donné ce Pontife."

 

Le 29 juin 1882, Saint Pierre : "(...) Cette terre romaine ne sera plus que tremblante, isolée de tout et couverte de la justice divine. Les ennemis qui en auront pris le pouvoir ne seront pas effrayés : le châtiment de Dieu ne les feront pas reculer en leur marche meurtrière.

D'autres, de d'autres terres, viendront se joindre aux armées de cette ville, se joindre à leur hypocrisie (...)

Cette terre (...) deviendra partout le lieu du martyre et de l'exécution.(...) Le temple (Vatican) (...) deviendra la caserne où les ennemis de Dieu exécuteront leur victimes. Le sang des hommes consacrés au Seigneur teindra l'intérieur de ce palais. "

 

 

En Espagne :

 

" Ce pays catholique connaîtra aussi des troubles.

Elle sera attaquée par les tyrans maîtres de l’Italie, qui veulent faire de la Méditerranée leur domaine, ils attaqueront la région de Valence, ils seront refoulés au bout de 40 jours."

 

25 août 1882 : "L'Espagne dont le territoire sera partagé en deux par un vol injuste et des trahisons sans nombre. (...) Les gouverneurs de la terre romaine, en leur puissance et desseins, voudront, à tout prix, enlever à l'Espagne la pointe qui est tournée vers leur terre."


Le 16 mai 1882 :" Sur l’Espagne aussi le Ciel a ses desseins.

C’est le roi de ce Royaume, qui, avant deux années écoulées, ne craindra pas d’appeler hautement le frère de la vraie couronne royale, dont les deux drapeaux et les espoirs sont semblables.

Vers le début de cette époque, ce roi catholique se verra forcé d’abandonner son royaume pour quelques mois, et de se retirer à l’abri des poursuites ; mais le temps ne sera pas long avant qu’il puisse rentrer...

Cette rentrée sera un vrai triomphe qui ranimera sa Foi et son Espérance. " 

 

Les deux rois uniront leurs forces pour aller au secours du Pape qui sera alors en grand danger.

 

L’Allemagne :

 

Notre Dame, 25 août 1882 : " Mes enfants, priez pour l’Allemagne qui se rend, de jour en jour, plus coupable et pour le peuple qui borde ces contrées : ce peuple se creuse et se prépare dans l’abîme un avenir épouvantable à la suite de ces deux terres dont J’ai parlé déjà.

Bientôt ce sera terrible et le sang y coulera pendant six mois et dix jours. " 

 

 

L’Angleterre :

 

Le 18 mai 1881 : " À cette époque, l’Angleterre aura trahi son peuple sous l’empire d’une reine ; à sa descente du trône, les choses ne se feront pas comme le Seigneur l’exige. Ce peuple subira la vengeance de la déclaration d'une lutte sanglante à un trône étranger. "


25 août 1882 :" Mes enfants, avant même, peut-être que la première crise de la Fille aînée de l’Église (France) ne soit commencée, il y aura des nouvelles douloureuses de ces peuples : Angleterre, Perse, Jérusalem.

Tous auront subi de grands maux.

Mes enfants, Je prévois qu’à la sortie de ce trouble, il y aura un nouveau règne pour la terre anglaise et un choix se fera, quand, soudain, la mort viendra frapper ceux qui ont en main le gouvernail de ce Royaume.

Pour cette terre, il se fera bien du mal et elle sera divisée en quatre parties, car leurs volontés ne s’accorderont nullement.

Le choix des Catholiques sera rejeté. " 

 

L’Angleterre reviendra au Catholicisme, après les châtiments.

 

21 septembre 1880 :" Le pays qui aura été visité par son (futur) Roi ne pourra s’empêcher, à cause de sa charité, d’envoyer ses enfants au secours de ce peuple en péril. 

Le Dieu des armées saura les protéger. 

Ce royaume et la défense du Lien de l’Église seront les seuls endroits où il voudra bien prêter son secours. "

 

 

Dans le monde

 

23 mars 1882 : " En plusieurs terres, Satan sera publiquement invoqué, le vrai Dieu insulté. On invoquera, en plein public, Satan, le maître des puissances. (...)"

 

La Sainte Vierge, le 25 août 1882 : " (...) Je vous recommande aussi de beaucoup prier pour la terre de Jérusalem... Une lutte sanglante y sera déclarée, un peu du côté du roi de Perse (Iran) pour une possession en ces terres de peu de valeur, c'est-à dire pour ouvrir un passage à ce qui circule sur la terre."



Après les châtiments 

 

Le 1er octobre 1875: "Quand l'étranger viendra fondre sur la France, c'est par une prière révélée qu'il sera refoulé et dispersé."

 

Jésus : "Moi-même Je choisirai (...) celui (le roi) qui reconstruira mes temples incendiés sous la violence d'une guerre civile, bien qu'elle ne sera pas longue. Je ne peux nommer autrement que guerre civile cette guerre à laquelle la France sera livrée."

 

Le 9 mars 1878 « Le Seigneur repeuplera la terre de jeunes plantes qui grandiront et iront jusqu’à la dernière génération ; c’est-à-dire qu’elles sont réservées pour voir la fin des siècles. »

 

« C’est mon Fils qui, à Son tour va commander. Voilà comment les œuvres secrètes arrivent doucement à leur terme, après avoir été longtemps voilées en apparence.

Vous êtes appelés à une régénération extraordinaire. Vous serez appelés les enfants du monde nouveau… ». 

 

« La grande révolution universelle sortira d'abord en France : c'est elle qui, la première, marchera à l'abîme et aussi à la résurrection. »

 

Le retour de la Paix

 

Jésus lui dit « Je suis le Roi de l'Univers. J'ai voulu donner à la France un roi qu'elle a refusé; mais celui que Je veux lui donner, elle l'acceptera, le demandera, le placera sur son cœur.

Mais, avant d'avoir ce Roi, la France aura une crise et une tempête violente... 

Après Je vous donnerai un second Roi. J'ai déjà voulu vous le donner; Je le redonnerai une seconde fois. »

 

Marie Julie Jahenny "Mais voici que Dieu aura pitié de son peuple de France et lui enverra un grand Roi...

Il est appelé comme l'homme enveloppé de prodiges; son manteau (celui de la Vierge) sauvegardera sa noble personne,... ce noble et digne fils de saint Louis."

 

"Quand le roi des rois, celui de la terre, viendra ensemencer cette belle paix, il ne sera proclamé que par le petit nombre.

Il viendra de l'exil, bien en paix au milieu de ceux qui le servent.

Toi, mon peuple, tu le défendras contre ces tigres affamés.

Il passera à travers leurs forces et leurs légions bien unies, sans blessure, pour planter en France le lys d'un règne saint. »

 


"Dieu viendra en aide au Roi si puissamment que les hommes ne pourront comprendre la rapidité avec laquelle la guerre et la paix seront faites. 

C’est après cela que le Roi sera amené en France par ses partisans.

Il recevra du Saint Père la communication qu’il est appelé de Dieu et que la Sainte Église a besoin de son aide."

 

 

Les faux prophètes

 

Marie Julie fait la description détaillée de deux faux prophètes (un russe et un turc) qui pervertiront la jeunesse à la mort du roi. Ils voudront faire placer un Christ rouge sur les Croix catholiques, écriront un troisième testament.

 

"Dans le temps où toutes les misères seront au comble et le mal à son sommet, en beaucoup d’âmes, dans vos contrées il se fera bien du bruit par l’acharnement de ces redoutables possessions.

L’ennemi prophétisera, par la bouche de ces possédés, un avenir de choses délicates, prophétisera en apparence, mais, à l’examen cela se révélera grossier, quand on en méditera le mensonge."

 

Notre Dame « Mes enfants, remarquez bien ma parole ; si cette parole passe mes lèvres, c’est qu’auparavant elle est tombée de celles du Créateur. 

Au moment où toute la douleur poussera son cri, il y aura un grand nombre d’âmes qui recevront beaucoup de missions et qui les prendront comme venant de la divine puissance de mon Fils.

Remarquez bien ma parole, mes enfants. Toutes les voix des hommes qui conduisent les lois, ces voix n’arrêteront point les paroles publiques de ces âmes nombreuses qui recevront, tout à coup, des missions différentes les unes des autres.

 

Il leur sera communiqué de publier, sous peine de mort, tout ce qui leur sera communiqué.

 

Mes enfants, faites attention à mes paroles. Beaucoup de ces missions seront mauvaises, ce sera même le plus grand nombre.

Dans ses missions, on communiquera des choses tellement fortes à croire que, dès que les vrais chrétiens les liront, ils verront sans autre examen que la Voix divine n’est pas dedans.

L’ennemi des Enfers se promettait, lui aussi, de donner à beaucoup d’âmes la mission de révéler ces choses nuisibles à mon Divin Fils et à mon peuple chrétien.

Cela fut dit, par l’ennemi, à la bienheureuse Marguerite du Très-Saint-Sacrement ».

Marie-Julie : « Je ne la connais pas, ma Bonne Mère ».

Notre-Dame : « Ne soit pas inquiète, ma fille, elle est connue.

Mes chers enfants, la même parole fut dite à la sœur Saint Pierre de Tours, morte en odeur de sainteté.

Au moment de sa mort, la rage de l’ennemi infernal était épouvantable. 

(Ces écrits ont été mis au secret le 05/08/1850 sous l'ordre de Mgr Morlot).

 

Satan lui lâcha cette parole : « En 80, 81 et 82, je ferai beaucoup de révélations.

Je continuerai jusqu’à 83… Il sera impossible de masquer mon langage.

J’imiterai trop bien toutes les paroles du Christ et Ses révélations.

En chargeant ces âmes, je veux perdre beaucoup de prêtres pieux, les égarer profondément dans toutes ces choses. Je veux en perdre aussi beaucoup qui ne sont pas prêtres. Si je ne parviens pas à perdre ces âmes, je perdrais au moins leur réputation ; je les ferai dénoncer jusque devant le conseil des lois humaines ».


Mes enfants, ces paroles n’ont pu être entièrement rapportées. 
Je me sers de cette âme (Marie-Julie) pour les révéler tel que Lucifer les vomit aux oreilles de cette humble religieuse. »

 

 

 

 « Il faut que le règne du péché finisse. Jamais la terre et le monde n'auront été en semblable état.

Il faut en finir, ou bien toute âme se perdra ! »

 

 

 

 

                   Marie Julie Jahenny en extase

Sources

 

« Les Prophéties de la fraudais de Marie Julie Jahenny », Pierre Roberdel, Edition Resiac, 2007 (contient toutes les nombreuses autres prophéties et visions de Marie Julie)

 

« Le ciel en colloque avec Marie-Julie Jahenny :extrait des extases du dossier Charbonnier », Marie Julie Jahenny, Résiac, 1977

« Marie-Julie Jahenny :une vie mystique, 1850-1941 », Henri Pierre Bourcier, Pierre Tequi 1991

« Cri du ciel, sur le temps qui vient » (sur les prophéties de Marie Julie Jahenny), P. Roberdel, Résiac, 1991


« Le message de la Fraudais : Marie-Julie Jahenny », Henri Pierre Bourcier, J. Hovine, 1984

« Trois mille visites de Notre-Dame de la Fraudais a Marie-Julie Jahenny », Henri Pierre Bourcier, Hovine, 1993

« L'épouse mystique du Rédempteur : Marie-Julie Jahenny du tiers ordre de Saint-François d'Assise, extases, stigmates, assauts diaboliques », Pierre Ragot, Résiac, 1984

 

«La Stigmatisée de Blain, Marie-Julie Jahenny Extases, stigmates, assauts diaboliques », Pierre Ragot, 1940

 

« Dernier mot des prophéties, ou L'avenir prochain dévoilé par plusieurs centaines de textes authentiques... notamment les prédictions de l'extatique de Blain (Deuxième édition considérablement augmentée) », Adrien Peladan, Édition chez l'auteur, 1878 

 

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