Sainte Odile

 

Odile de Hohenbourg est née en mars 660 à Obernai, dans les Vosges et elle est morte en 720 dans le cloître qu’elle avait crée.

 

Son père était un seigneur : le duc Etichon-Adalric d’Alsace.

 

C’était un tyran pour tous et aussi pour sa propre famille. Alors qu’il revenait d’une grande chasse, sa femme la duchesse Bereswinde avait mis au monde leur premier enfant.

 

Mais contrairement aux espoirs de son père c’était une fille, et par-dessus tout, elle était extrêmement faible et aveugle des deux yeux.

Le duc était furieux, il voulait un enfant mâle pour sa lignée, et Odile déshonorait sa famille. Il menaça de tuer le nourrisson et la mère.

 

Lorsque la duchesse Bereswinde apprit le projet de son mari de les tuer toutes les deux, elle réussit à s’enfuir avec son enfant au couvent de Palma, prés de Baume les Dames, en Bourgogne.

 

Peu de temps après, alors qu’Odile n’avait pas reçu de baptême, le moine irlandais Ehrardt Evêque d’Ardagh se trouvait sur les routes de Bavière.

 

Il reçut la vision qu’il devait se rendre à Baume pour baptiser un enfant.

C’est exactement ce qu’il fit.

 

Ehrardt baptisa l’enfant aveugle avec de l’eau sainte. Odile recouvra immédiatement la vue.

 

Ce fut considéré par l’entourage de la duchesse et par les ecclésiastiques comme un décret de Dieu.

Ce fut à ce moment qu’on lui donna son nom d'Odile qui veut dire « fille de lumière ».

 

Le miracle fit grand bruit, pourtant son père était toujours plein de colère envers elle.

 

Loin de se réjouir lorsqu'Odile revint le voir, accompagnée de son frère Hugues, il se mit dans une telle fureur qu'il tua ce dernier. 

 

Plus tard, lorsqu’elle devint une belle jeune fille, elle fut favorisée de voir l’avenir.

 

Entre temps, son père s’était réconcilié avec elle et voulait la marier, évidemment avec le prétendant de son choix. Elle refusa tous ceux qu’on lui proposait. Elle voulait devenir religieuse.

Encore une fois son père se querella avec elle.

 

Il ne sera qu’un vieil homme lorsque plein de remords, il se réconcilia avec Odile. Il fit don, converti par tous les miracles qu’il avait vus, du château fort de Hohenbourg en Alsace.


 

Odile fonda dans ce château, avec l’appui de son père, le cloître d’Odilienberg.

Le cloître devint ensuite le monastère de Hohenbourg, qui se situe sur l’actuel Mont Sainte Odile.

 

Odile devient l’abbesse de Hohenbourg vers 700.

 

Entourée de faits miraculeux, Odile fut visitée par un grand nombre de gens venus chercher des grâces ou du réconfort.

 



Le monastère se situe dans une montagne difficile d’accès, et beaucoup de fidèles, dont des malades, n’arrivaient pas à y accéder.

Odile fit alors construire le « monastère d’en bas ».

 

Les sœurs du cloître gardèrent par écrit le récit des révélations d’Odile sur de nombreux parchemins.

 

La vie de sainte Odile se trouve encore sur des parchemins, entre autre au couvent de Saint Etienne à Strasbourg.

 

Odile est morte en 720 dans son cloître et on trouve son tombeau sur le mont Sainte Odile, ainsi que celui de ses parents.

 

Mont Sainte Odile


Le site reçoit des milliers de visiteurs chaque année.

 

Sainte Odile a été canonisée au XIe siècle, elle est la sainte patronne de l’Alsace.

 

On l’invoque pour guérir les maladies oculaires.

 

Sainte Odile est fêtée le 14 décembre.


 


Prophéties :

 


M. Stoffer a publié en 1916 une partie de ses prophéties.

 

Voici la grande vision que Sainte Odile eut quelques années avant sa mort :

 

«  Ecoutez ! Ô écoutez mes sœurs ! Ecoutez ! Ô écoutez mes frères !

 

Je vois des hommes d’un temps tardif trembler de peur et d’épouvante.

 

Une fois, dans beaucoup et beaucoup de centaines d’années, viendra un temps dans lequel il y aura une guerre terrible qui déchaînera une guerre plus grande encore.

 

Presque trente peuples divers se combattront dans cette grande guerre.

 

Je vois des soldats qui s’élèveront dans l’air et combattront dans l’air, et j’entends aussi un grand grondement, bruissement, tonnerre dans l’air qui provient des soldats qui ont des ailes.

 

Ils monteront jusqu’au ciel et prendront les étoiles, qu’ils jetteront sur la terre et détruiront les villages et les villes et causeront beaucoup de malheurs, de misère et de peine.

 

De grands monstres voyageront dans les profondeurs de la mer (sous marins) et y causeront des tempêtes noires.

 

Les monstres de la mer fuiront épouvantés dans les plus grandes profondeurs, et il sera nuit partout où on regardera.

 

Les batailles des autres guerres seront que de petites escarmouches comparées aux batailles qui auront lieu alors.

 

La terre sera rouge et le ciel et l’eau.

 

Le sang coulera dans les directions des quatre coins cardinaux.

 

La faim, les maladies, la pénurie et la misère ne manqueront point.

 

Trois fois le soleil accomplira sa voie au dessus des combattants avant que ne revienne la paix et les hommes monteront sur les plus hautes montagnes pour remercier Dieu et le louer.

 

Après cependant, la lune se réunira avec la croix, et alors reviendra une autre mauvaise période, de nouveau couleront les larmes et beaucoup de misère arrivera.

 

Mais aussi finalement cette période passera et cédera sa place à une meilleure, au temps de la paix dorée pour tous les hommes de cette terre. »

 

 

Sources :

 

« 1943, Paix en Europe », Frederic Roux, Imprimerie Mistral, 1942

 

« La Vie de Sainte Odile », Hugues Peltre, Storck, Strasbourg, 1699


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