Hélène Wallraff

 

 

Hélène Wallraff est née en 1755 et elle est morte en 1801, prés de Cologne, en Allemagne.

 

Ses parents étaient de simples cultivateurs, sans fortune. Ils ne lui enseignèrent que la religion, car elle ne savait ni lire ni écrire.

 

Elle manifesta des dons dés son enfance. Elle était très pieuse et avec humilité fait preuve de beaucoup de discernement d’esprit.

Elle avait un tempérament très calme, on disait que dans son regard brillait une flamme céleste.

 

Elle portait les stigmates sur ses membres, et elle était favorisée de visions prophétiques.

 

Elle vit au loin la décadence de l’Eglise et de l’Etat. Les châtiments à venir lui étaient montrés avec l’ordre de les manifester à son guide spirituel, le curé de Kirdorf.

 

Dieu lui montrait aussi les temps meilleurs qui viendraient après les épreuves prêtent à éclater.

 

Toutes ces révélations ont été mises par écrit et envoyées au dernier archevêque électeur de Cologne, Maximilien François.

Elles se trouvent aujourd’hui dans les archives de Vienne.

 

En 1783, elle se maria avec Guillaume Horst. Il décèda en 1809. Ils auront quatre filles mortes en bas âge. Elle ne trouva personne d’autre que son mari pour écrire sous sa dictée le livre qu’elle se sentit inspirée de composer, du 12 avril au 25 décembre 1800.

 

Elle fut en butte toute sa vie pour assumer ce don et transmettre ses révélations. Elle eut même à comparaître à Cologne devant la police française, après l’invasion de l’Electorat, sous la République.

 

Ses prophéties qui ont été rassemblées par le prince électeur Maximilien de François de Cologne se trouvaient dans les archives d’un viennois. 

 

Son œuvre a été redécouverte par un religieux belge, très admiratif de sa vie. Il a publié une notice sur sa vie et l’opuscule qu’elle avait dicté l’année qui précéda sa mort sous le titre « Petit sommaire ou Consolation des affligés » dont voici un extrait :

 

« Mon enfant lorsque le Pape, parlant de sa chaire, propose à l'Église un point de dogme ou de morale en dehors du concile général, est-il infaillible ?

Voilà ce que moi, le Père céleste, Je te demande, et Je veux bien aussi, étant l'éternelle Vérité, te donner moi-même la réponse.

Dis-le à ma Sainte-Église toute entière : Le Pape, à lui seul, est infaillible dans ce cas, car nous, les trois personnes divines, nous lui venons en aide afin qu'en sa qualité de chef de l'Église, il ne puisse se tromper.

 

Ma Sainte-Église est visible et le Pape est le chef visible de la Sainte-Église ; c'est d'institution divine qu'il est le Pasteur suprême à qui sont confiés tous les croyants, agneaux et brebis : les uns et les autres appartiennent à sa bergerie.

 

Il est notre Vicaire ; quand il parle, tous doivent s'incliner; quand il commande, tous doivent obéir, et quand il châtie en notre nom, la peine doit être subie : qui lui résiste, résiste à la très-Sainte Trinité. »

 

La mort d'Hélène Wallraff fut sainte comme sa vie ; elle arriva, selon qu'elle l'avait dit, le 14 septembre 1801, en la fête de l'Exaltation de la sainte Croix.

 

Son corps exhalait un parfum céleste. Aussi sa tombe est-elle restée en honneur dans sa paroisse natale et le but d'un pieux pèlerinage.

 

L'incrédulité de Saint Thomas

après la résurrection du Christ, par Le Caravage

 

Prophéties

 


Hélène Wallraff écrit :

« Les méchants seront anéantis par les méchants.

Beaucoup de bons périront aussi, mais pour leur salut.

 

L’état militaire ne sera plus permanent.

 

Le tiers des hommes sera emporté dans la tourmente.

Ces calamités ne tarderont pas à éclater.

 

Dieu fera de grands miracles en ces temps.

La vie communautaire sera introduite parmi le clergé séculier et prescrite en toute rigueur.

 

Les emplois et les charges ne seront plus attachés à la naissance ni obtenus par protection, mais ils seront donnés à qui les aura mérités.

 

Les casernes seront transformées en couvents et l’entrée en religion sera gratuite.

 

L’enseignement sera donné aux enfants par les chapelains

Alors reviendra l’âge d’or des prêtres, quand bien même on en serait réduits à des calices de bois.

 

Tous les états de la société seront de nouveau revivifiés par la crainte de Dieu.

 

La justice et la paix régneront alors sur la terre.

 

Un prince, demeuré jusque là inaperçu, et dont la maison aura beaucoup souffert du malheur des temps, apportera cette vraie paix à la terre.

 

Un Pape fugitif, suivi seulement de quatre cardinaux, viendra se réfugier à Cologne. »

 

 

Sources :

 

«Voies prophétiques » Tome second, Abbé Curique, 5e édition, Edition Victor Palmé, 1872

 

« Kurzer Begriff, Trost der Betriïbten », « Petit sommaire ou consolation des affligés », Helena Wallraff, 1800

 


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