Le Père Nectou

 

 

Charles Auguste Lazare Nectou (que l’on trouve aussi écrit Nectoux ou Necktou) était un provincial des Jésuites D’Aquitaine.

 

Il a été supérieur d’une maison de Jésuites en Belgique, puis recteur du collège de Poitiers de 1752 à 1760.

 

Il est l’auteur de nombreux écrits ascétiques. Les autres religieux le considéraient comme un Saint et un prophète.

 

Il a donné des prophéties sur Madeleine Sophie Barat qui fondera plus tard une Société du Sacré Cœur, et sur le rôle qu’elle aurait à y jouer.

 

Suzanne, une des parentes de Madeleine, rapporta que le père Nectou faisait des allusions sur elle, alors qu’elle n’était qu’une fillette :

« Celle qui est destinée à être en France, la fondatrice de cette congrégation, est encore aux soins de ses poupées. »

Il annonça que cette structure s’appellerait « Dames de l’instruction chrétienne ».

 

Madeleine n’avait alors que 3 ou 4 ans.

 

En 1733, cette même Madeleine retourne consulter le père Nectou qui lui confirma le même destin.

Sainte Madeleine Sophie Barat

Religieuse du Sacré Cœur 

 

A l’âge de 82 ans, devenue alors Mme Geoffrey, et alors supérieure des Dames du Sacré Cœur à Lyon, elle certifia officiellement comme authentiques tous les faits la concernant décrits ici.

 

 

Lors de la suppression des Jésuites en France, le père Nectou confia à un tout jeune prêtre de Poitiers, l’abbé d’Aviau, ce que Dieu lui avait révélé de l’avenir.

 

 

La société de Jésus devait être bientôt abolie dans tous les états catholiques.

Mais elle ne serait pas éternellement, et lui l’abbé d’Aviau, contribuerait à sa résurrection.

Etablissement de "la nouvelle compagnie des Jésuites"

 

Il lui annonça qu’il serait l’archevêque d’une grande ville et favoriserait de tout son pouvoir le retour des fils de Saint Ignace.

Puis il continua en disant que ce serait dans son diocèse que les Jésuites ouvriraient leur premier collège.

 

Il a aussi annoncé les horreurs de la révolution française, le développement du mouvement contre révolutionnaire et le triomphe des Bourbons.

 

Toutes ses prédictions se sont vérifiées.

 

On lui attribue la résurrection miraculeuse d’un enfant mort, que sa mère amena à la maison de la Compagnie de Poitiers.

 

Il est mort à Dax en 1772, en odeur de sainteté, bien avant la révolution.

 

 

Les prédictions du père Nectou furent notées et publiées en 1833 par l’apostolique Bikar Eillis d’Edimbourg.


Jésuites (Montmartre)


Prophéties

 

Le père Nectou au XVIIème siècle avait annoncé que l'Enfant du Temple ne périrait pas et que sa postérité assurerait le triomphe de l'Eglise : « Tel qu'il n'y aura n'y en aura jamais eu de semblable ».

 

Le Saint Pape vraisemblablement, ainsi que le Grand Monarque et ses successeurs faisant partie de cette postérité.

 

« Pendant cette révolution, qui sera générale et non pas confinée à la France, Paris sera si complètement détruite que vingt ans après, les pères marcheront dans ses ruines avec leurs enfants qui leur demanderont ce qu'il y avait là.

 

Ils répondront : "mon enfant, ce fut autrefois une grande ville, que Dieu a détruite à cause de ses crimes".

 

Après cet événement terrible, tout rentrera dans l'ordre; la justice règnera dans le monde et la contre-révolution sera accomplie. »

 

 

C'est vers 1760, alors qu'il se trouvait à la maison de Poitiers, qu'il confia au Père de Raux, encore novice à cette époque, les prédictions ci-dessous.

 

Il prédit l'entière suppression de la Compagnie de Jésus comme signal et commencement de tous les malheurs qui menaçaient l'Europe.

Il annonça les bouleversements de la révolution française et les exécutions des têtes couronnées des plus grandes maisons du Royaume.

 

Puis il ajouta :

« Il y aura ensuite une réaction que l'on prendra pour la contre-révolution, cela durera ainsi pendant quelques années.

 

On croira la révolution consommée, mais ce ne sera qu'un replâtrage, un habit mal cousu.

 

Il n'y aura pas de schisme, mais l'Église ne triomphera pas encore.

 

Il y aura de nouveaux troubles en France. Un nom odieux à la France sera placé sur le trône. Un d'Orléans sera roi.

 

 

Ce ne sera qu'après cette usurpation que se fera la contre-révolution.

Elle ne se fera point par les étrangers.

 

Il se formera en France deux partis qui se feront une guerre à mort. Un parti de l’ordre et l’autre du désordre.

 

L'un sera beaucoup plus nombreux que l'autre, mais ce sera le plus faible qui triomphera.

 

Il y aura alors un moment si affreux qu'on se croira à la fin du monde.

 

Le sang ruissellera dans plusieurs grandes villes : les éléments seront soulevés, ce sera comme un petit jugement.

 

Il périra dans cette catastrophe une grande multitude, mais les méchants ne prévaudront point.

 

Ils auront bien l'intention de détruire entièrement l'Église ; le temps ne leur en sera pas donné.

 

Car cette horrible période sera de courte durée. Au moment où l'on croira tout perdu, tout sera sauvé.

 

Durant ce bouleversement épouvantable qui sera général et non pour la France seulement, Paris sera entièrement détruit.

 

La destruction sera si complète que, pour vingt ans après, les pères se promèneront avec leurs enfants sur ses ruines, pour satisfaire à leurs questions, ils leur diront : « Mon fils, il y avait ici une grande ville, Dieu l’a détruite à cause de ses crimes. »

 

On sera près de cette catastrophe lorsque l'Angleterre commencera à s'ébranler.

 

On le saura à ce signe, comme on sait l'approche de l'été quand le figuier commence à bourgeonner.

 

L'Angleterre, à son tour, éprouvera une révolution plus terrible que la révolution française, et elle durera assez longtemps pour que la France ait le temps de se rasseoir.

 

Ce sera la France qui aidera l'Angleterre au rétablissement de la paix.

 

Lorsqu'on sera prêt de ces événements qui doivent amener le triomphe de l'Église..., le désordre sera si complet qu'on n’y connaîtra plus rien.

 

Quand viendra le moment de la dernière crise, il n'y aura rien à faire que de demeurer où Dieu nous aura placés, se renfermer dans son intérieur et prier, en attendant le passage de la colère et de la justice divines.

 

A la suite de ces affreux événements, tout rentrera dans l'ordre, justice sera faite à tout le monde, la contre-révolution sera consommée.

 

Alors, le triomphe de l'Église sera tel qu'il n'y en aura jamais eu de semblable.

 

Les heureux chrétiens qui auront survécu... remercieront Dieu de les avoir réservés pour contempler un triomphe si complet de l'Église.

 

Des malheurs doivent arriver. Le sang coulera par torrents dans le Nord et le Midi.

 

L’Ouest sera épargné à cause de sa foi. Mais le sang coulera tellement au Nord et au Midi, que je le vois couler comme la pluie dans un jour de grand orage, et je vois les chevaux ayant du sang jusqu’aux sangles.

 

C’est principalement dans les villes que le sang coulera.

 

La religion sera persécutée, les ministres seront obligés de se cacher au moins momentanément. Les églises seront fermées encore pendant peu de temps…

 

Paris sera détruit au milieu de toutes ces calamités, tellement détruit que la charrue y passera.

 

Dans ces événements les bons n’auront rien à faire, car ce sont les républicains qui se dévoreront entre eux. Il viendra un moment où l’on croira tout perdu.

 

C’est alors que tout sera sauvé, car entre le cri « Tout est perdu » et « Tout est sauvé », il n’y aura pour ainsi dire pas d’intervalles, le temps de virer une galette.

 

Les puissances étrangères s’armeront, marcheront contre la France.

 

La Russie viendra abreuver ses chevaux dans le Rhin, mais ne le passeront pas…

 

La Russie se convertira et elle aidera la France à rendre la paix et la tranquillité au monde entier…

 

Après la crise, il y aura un concile général, malgré quelques oppositions faites par le clergé lui-même.

 

Ensuite, il n’y aura qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur, parce que tous les infidèles et tous les hérétiques, rentreront dans l’Eglise latine, dont le triomphe se continuera jusqu’à la destruction de l’Antéchrist.

 

Le triomphe de l’Eglise sera tel qu’il n’en aura jamais eu de semblable. »

 

Sources

« Madeleine-Sophie Barat: une vie (1779-1865) », Phil Kilroy, Cerf Histoire, 2002

« La Compagnie de Jésus en France. Histoire d'un siècle, 1814-1914. Tome I. 1814-1830 », par Joseph Burnichon, ÉditionG. Beauchesne (Paris), 1914-1922

« Demain », (120 prophéties anciennes et modernes), Baron de Novaye, 1905

« Le Grand Coup, avec sa date probable, c'est-à-dire le grand châtiment du monde et le triomphe universel de l'Eglise », par un prêtre du diocèse de Moulins, Édition P. Vexenat (Vichy),1894

« Dernier mot des prophéties, ou l'Avenir prochain dévoilé par plusieurs centaines de textes authentiques, dont beaucoup sont peu connus ou inédits et plusieurs de date récente » Adrien Peladan, Édition l'auteur (Nîmes), 1880

« Recueil complet des prophéties les plus authentiques, passé, présent, futur », Édition Josserand (Lyon), 1870

 

« Voix prophétiques ou signes, apparitions et prédictions modernes », l’abbé J.M Curique, édition Victor Palmé, 1872

Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties