Teresa Helena Higginson

 

Teresa Héléna Higginson est née le 27 mai 1844, à Holywell au Pays de Galles, et elle est morte de 15 février 1905 à Chudleigh en Angleterre.

 

Son père, Robert Higginson, avait étudié à Stonyhurst College et était devenu un agent à la succession de Lord Dillon à Roscommon, en Irlande.

 

Lors d'un séjour à Dublin, il a été emmené à un bal où il avait rencontré Marie Bowness.

Elle était devenue catholique après une visite à Rome, mais avait été totalement mise à l'écart par sa famille à la suite de sa conversion.

 

L'histoire romantique derrière tout cela avait attiré Robert. Ils se sont mariés et se sont installés en Angleterre.

 

Robert a trouvé un emploi en charge des canaux.

 

Alors enceinte de son troisième enfant Marie est tombée malade et a fait un pèlerinage au sanctuaire de St Winefride à Holywell, Galles du Nord pour prier pour la guérison.

 

C'est lors de ce pèlerinage, le 27 mai 1844, que Teresa est née.

 

Cela ne faisait que 15 ans, qu’avait eu lieu la "Catholic Emancipation Act" et les lieux de cultes étaient encore rares.

 

La maison des Higginsons était devenu le centre catholique du quartier : il y avait un petit oratoire, et on y disait la messe.

Teresa avait cinq sœurs et trois frères.

 

Lors de la fête de Présentation de la Sainte Vierge Marie, Teresa entendit que Marie était allée se présenter elle-même dans le temple et s’offrir à Dieu.

 

A quatre ans, Teresa décida tranquillement d’aller faire la même chose, et eu l’impression que son offrande avait été acceptée.

 

Elle prit conscience de ce qu’était Dieu et il lui sembla entrevoir le profond mystère de la Sainte Trinité et comment Marie était le tabernacle de ce Dieu trois fois saint.

 

A partir de ce jour, sa vie ne fut qu’horreur du péché et recherche de souffrances en réparation.

 

Elle se souvenait de son premier péché.

Teresa et sa famille avaient été pour une promenade. Quand ils sont revenus, sa mère l'appela pour accrocher son chapeau, mais elle fit semblant de ne pas entendre.

 

Cet acte de désobéissance presque imperceptible avait en quelque sorte imprégné sur elle une horreur intense de péché.

 

Plutôt incroyable, ses directeurs spirituels plus tard déclaraient qu'ils croyaient vraiment que c'était la seule question confessionnelle de toute sa vie.

 

 

Pour partager la souffrance de Jésus, Teresa s’infligeait des souffrances inhumaines, puis concédera plus tard que c’était imprudent.

Après la guérison d’une maladie, elle accepta la protection de Jésus, et ne s’infligea plus aucune souffrance d'elle-même.

 

A 10 ans, Teresa et ses deux sœurs furent envoyées chez les Sœurs de la Miséricorde à Nottingham où elle demeura jusqu’à 21 ans.

Teresa était  un garçon manqué, sauvage d’esprit, autoritaire et entêtée.

 

A ses 21 ans, elle alla voir le frère Ignatus Spencer pour savoir si elle devait devenir religieuse.

Comme s'il l'attendait depuis longtemps, il remercia le ciel de lui avoir envoyée.

Il lui répondit qu’elle n’avait pas vocation de vivre dans un couvent mais qu’elle devait devenir professeur.

 

Lors d’une terrible épidémie de petite vérole, elle débuta comme maîtresse d’école à Bootle-Liverpool, à la demande du Révérend Powell, curé de Saint Alexandre. Il devint son premier directeur spirituel.

 

Il fallait s’occuper des enfants livrés à eux-mêmes et errant dans les rues, et Teresa, sans crainte de l’épidémie, accepta l’emploi.


 

Un collègue la décrit :

"Elle avait l’air d’avoir trente ans (bien que je l'ai appris depuis qu'elle était beaucoup plus jeune qu'elle avait l'air).

 

Elle était d’environ cinq pieds deux pouces de hauteur, son corps semblait beaucoup amaigri mais son visage n'était pas trop mince.

Elle avait ce que les gens d'ici appellent un visage "wizen", c'est à dire, ratatiné et blême.

 

Elle avait les cheveux foncés, les yeux sombre, petits, très rapide et vifs, son expression générale était très agréable ; dans sa conversation elle était animée, pleine d'esprit et d'humour.

 

(…) Sa robe était souvent étrange.

Elle ne s'est jamais souciée de savoir si ses vêtements étaient de bon goût ou mal ajustés, en fait il ne m'a jamais semblé lui voir de nouveaux habits et comme elle n'avait littéralement aucun égard pour l'argent je suis venu à la conclusion que ses vêtements étaient tout simplement les anciens vêtements de ses sœurs, et qu'elle dilapidait son salaire dans l'achat de livres et d'objets de piété, pour les autres et dans la charité, de sorte qu'elle n'a jamais eu les moyens d'acheter une tenue décente.

 

Telle était la Mlle Higginson dont je me souviens…

 

Dès le premier jour où je l'ai rencontrée jusqu'à ce que nous soyons séparés, je n'ai jamais pu trouver à redire en aucune façon. (…)

 

Elle semblait vivre dans la présence de Dieu et présentait toujours un sujet religieux dans la conversation mais sans être ennuyante, trop de pieuse, ou ayant l’air de prêcher ".

 

On raconte aussi qu'elle obtenait des miracles : on venait à elle pour être guéri de petites maladies. Elle faisait disparaître maux de dents et maux d'oreilles en les touchant avec son crucifix.

 

C’est à cette époque que les gens ont remarqués qu’elle tombait dans un état d’inconscience apparente que l'on comparer à des extases mystiques.

 

Miss Ryland, qui partageait alors sa chambre a Bootle écrit : "Les visites de Notre Seigneur étaient fréquentes. Quatre fois à ma connaissance, la Sainte Vierge lui apparut..."

Sous les conseils d'Edouard Powell (son directeur spirituel pendant 13 ans)" Teresa alla loger au couvent de Saint Catherine.


Le Christ par Franz Von Stuck (1890)


Le vendredi matin de la semaine de la Passion 1874, Teresa reçut pour la première fois les stigmates, puis le dimanche qui suivit, les stigmates de la couronne d’épines, Teresa écrit :

 

«C’était le vendredi matin de la Semaine de la Passion, lorsque mon Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, m’accorda la faveur d’imprimer sur mon corps Ses cinq Plaies sacrées.

Je le suppliai de n’en point laisser paraître les traces, mais si possible, de me faire souffrir davantage.»

 

Elle souffrit alors d’une étrange maladie, et dut rentrer chez ses parents.

Elle restera d’une santé fragile toute sa vie.

 

 

Son second poste, après Bottle, fut d’enseigner à Sainte-Marie de Wigan.

Là, elle connut de fortes attaques du démon très contrarié de la voir accepter mortifications et stigmates.

 

La nuit les autres enseignants de la maison entendaient des rires, des bruits terrifiants, des objets brisés, des cris surnaturels, et elle subissait des attaques violentes.

 

Les calomnies ne tardèrent pas non plus, on la traitait d’affabulatrice et on prétendait qu’elle traînait dans les rues le soir…

Malgré tout, plusieurs prêtres éminents la soutenait.

 

De 1880 à 1883, commencèrent les apparitions de saints et de Jésus, qui lui dicta sa dévotion à son "Sacred Head" qui veut dire "Tête (ou Face, Visage) Sacré " et les douze promesses associées à cette dévotion.

Visage de Jésus

Image élaborée à partir du Saint Suaire de Turin 

 

En la fête de la "Sacred Head" de 1879, Teresa fait allusion pour la première fois à la grande dévotion qui doit :

 

- Résumer tous les hommages dus à la Sainte Humanité,

 

- Être le remède à l'orgueil intellectuel, grand mal de notre temps,

 

- Couronner enfin la dévotion au "Sacred Head".

 

La prière de Teresa pour cette dévotion :

«Ô Sagesse du "Sacred Head", guidez-nous dans toutes nos voies.
Ô Amour du Sacré-Cœur, consumez-nous par votre feu.»

 

En Juin 1883, Teresa raconte une extase :

"Il m'a montré comment l'homme outrage la Sagesse divine par l'abus des trois pouvoirs de son âme immortelle et par ses péchés (…)

Il est la sagesse du monde, qui lui est folie qui tire vers le bas les âmes dans un abîme de ténèbres qui est l'enfer, (…) le Sacré-Cœur de Jésus est vraiment humain et plus encore divin, (…)

 Jésus a révélé l'amour ardent de son Sacré-Cœur et se plaint de la froideur de l'homme et a demandé une réparation (…)

 

Maintenant l'infidélité, l'orgueil de l'intelligence et la rébellion ouverte contre Dieu et Sa loi révélée, sera l'autosuffisance qui remplit l'esprit des hommes en les éloignant du joug doux de Jésus et qui les liera avec les froides chaînes lourdes de la recherche de soi, le jugement privé, et abandonnera tout droit d'être gouvernés et souhaitant soi-même, la désobéissance à Dieu et de sa sainte Eglise.

 

Jésus Verbe incarné, la Sagesse du Père qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort de la croix, nous donne à nouveau un antidote, un moyen de rembourser au centuple notre dette."

 

 

Selon le témoignage de témoins, tout au long de ses différents emplois d’institutrice, on attesta de son don de bilocation et de prophétie, d’inédie et de guérison des malades.

 

Le jour de la fête du Sacré Cœur, dans la nuit du 23 au 24 octobre 1887, Teresa fut unie par un mariage mystique avec le Christ et reçut un anneau.

Teresa raconte :

"Un petit anneau tressé avec des épines, avec une petite Croix de cristal de la plus grande pureté sur le chaton.

Il me fit comprendre que j'aurai beaucoup à souffrir pour sa Cause, à dater de ce moment jusqu'à la fin et que je devais désormais me considérer comme l'épouse du Crucifié."


"Tête de Christ à la couronne d'épine"

par Jean Schohy

 

Son refrain favori, composé en vers, par elle-même, toujours sur ses lèvres, était son refuge dans la désolation :

« Mon Jésus à moi, mon unique Bien, je ne désire rien que Vous ! Regardez-moi comme toute vôtre, ô mon Dieu, faite de moi ce qu’il vous plaira !»

 

En plusieurs lieu des témoins attestèrent qu'elle bénéficia de communions miraculeuses.

"Les RR Jésuites de la Résidence d'Edimbourg, attestèrent que lorsqu'ils allaient, à tout de rôle, dire la messe au couvent, il était une pensionnaire pour laquelle la Sainte Hostie quittait leurs doigts et allait se poser d'elle même sur sa langue, sans aucune mouvement de leur part."

 

 

Elle était alors hébergée par des amis. En 1900, un ami d’Edimbourg l’amèna rencontrer le Pape Léon XIII en Italie, et Teresa visita de nombreux lieux saints.

 

Teresa en 1904

 

Teresa décida de rechercher un autre poste d’enseignante, à 59 ans. En 1904, elle partit dans le Devon, et trouva une école humide et infestée de rats.

 

L’église était à plus de un mile, et Teresa luttait en dépit des difficultés, de son âge et de sa santé fragile.

Elle influença la vingtaine d'enfants à sa charge vers le bien et améliora leurs conditions de vie.

 

Mais alors que Teresa se préparait à rentrer chez sa famille pour Noël, elle subit un accident vasculaire cérébral.

 

L’infirmière qui s’occupait d’elle à cette époque fut profondément touchée par la vie spirituelle de Teresa.

 

Teresa lui dit :

"N'ayez pas peur, ma chère enfant, mais remettez vos mains avec amour et confiance entre les mains de votre Père, et Il vous guidera à travers chaque chemin.

Et là où la route est rude et rocailleuse, Il vous portera dans ses bras."

 

Elle rendit son âme à Dieu à Chudleigh, dans le comté du Devon, sur son dernier poste d’institutrice, le 15 février 1905.

 

Toute sa vie aura été dédiée à la prière et à l’éducation des enfants.

Elle a été enterrée dans Neston cim Parkgate dans le cimetière de Saint Boniface. Sa tombe est un pèlerinage où plusieurs grâces y ont été obtenues.


 

Ses révélations n'ont pas été officiellement confirmées par l'Eglise catholique.

 

Voici le témoignage d’un de ses directeurs spirituels, le chanoine Snow :

«Je crois être mon devoir, de déclarer ma ferme conviction que Teresa ne fut pas seulement une sainte, mais encore l'une des plus grande saintes que Dieu Tout-Puissant ait jamais suscitées dans Son Église»

 

Selon un autre de ses directeurs spirituels, elle était « l’un des plus grands saints que Dieu avait soulevés dans son Eglise. »

Fr Ignace Spencer, ami de la famille avait surnommé Teresa son «petit apôtre» pour la façon dont elle a œuvré pour la conversion de l'Angleterre.

 

 

Il y a eu plusieurs livres publiés sur Teresa, mais la source la plus fiable est la vie écrite par Lady Cecil Kerr.

 

Un siècle après sa mort et Teresa Héléna Higginson semble avoir été oubliée. Pourtant, il fut un temps où elle était très bien connue.

 

Mary Cahill a écrit le 8 janvier 1938 :

«Par le biais d'articles, de conférences et de réunions, les enseignants de tout le pays ont été invités à prendre la cause de Teresa Higginson.

 

Une autre lettre de Mgr O'Brien (le vice-postulateur de sa cause) nous dit qu'il avait reçu des lettres témoignant de sa sainteté pour réclamer sa béatification de toutes les parties de la Grande-Bretagne et d'Irlande, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Belgique, Malte, USA, Canada, Antilles, Brésil, Inde, Chine, Birmanie, Bornéo, Afrique du Sud, l'Ouganda et la Nouvelle-Zélande.

 

Aujourd'hui sa mémoire reste vivante dans peu d'endroits.

 

La cause pour la béatification de Teresa Héléna Higginson est ouverte à Rome.

 

 

Prière pour obtenir sa béatification :
« Ô Jésus, Dieu caché, par les mérites de Votre douloureuse Passion, au nom de l'amour si grand que Vous portez aux hommes dans le Très Saint Sacrement, accordez-nous, nous Vous en supplions humblement, de voir bientôt, pour Votre plus grande gloire et le bien des âmes, l'auréole des Bienheureux briller sur le front de Teresa Higginson,

Votre Servante.

Amen. »

 

Prophéties

 

 

Il était parfois donné à Teresa de prévoir l’avenir, malgré la distance et le temps.

Un jour qu'elle faisait sa classe à Sabden, elle aperçut son père mourant dans une rue à Sainte Hélène, frappé d'une attaque d'apoplexie.

Au prêtre venu lui annoncer la douloureuse nouvelle, elle dit : "Je sais ce qui est arrivé, mon père est mort."

 

Au fils d'une amie, elle avait prédit en secret : "qu'une guerre meurtrière viendrait et lui prendrait une jambe."

Quand arriva l’événement, le soldat dit à sa mère : "Ne pleurez pas maman, j'attendais cette épreuve, je m'y suis préparé tout ma vie; Teresa me l'avait annoncée. Je suis sûr de son aide pour la bien porter."

 


Notre Seigneur lui révéla les terribles châtiments qui allaient fondre sur le monde par la guerre et la famine.

 

En 1880, elle écrivait au Père Powell :

 

« Si ce n’était par obéissance, je n’essaierais jamais de décrire les choses épouvantables qui m’ont été montrées ; mais me confiant dans cette sagesse et puissance, j’espère que Dieu vous donnera une juste intelligence et connaissance de tout ce que vous désirez que je vous relate en son nom.

 

O Jésus, mon bien-aimé Jésus, soyez-nous Jésus et sauvez-nous, nous que Vous avez racheté par votre Sang Très Précieux».

 

 

«Je ne sais comment ni où j’ai été transportée, mais il me semblait être en un lieu élevé d’où, regardant en bas, j’apercevais la terre.

 

D’abord je vis un nuage de ténèbres l’envelopper.

 

C’était des ténèbres réelles, épaisses, matérielles, que je compris être une figure des ténèbres de l’intelligence dans lesquelles l’homme s’est précipité ; puis j'entendis le fracas d'un tonnerre épouvantable, je vis éclater la foudre et il me sembla que des boules de feu tombaient sur la terre et pénétraient jusque dans ses entrailles, réduisant les rochers en miettes.

 

J'entendis ensuite le flot impétueux des eaux, et une terrible lamentation de deuil monta de la terre.

 

Alors, me prosternant humblement, j’implorai miséricorde et je criai grâce par le Sang et de la Passion amère de Jésus Christ, car, à travers ces ténèbres, j'entrevis distinctement des étoiles brillantes sur la surface de la terre (les saints Tabernacles de son amour), et je suppliai Dieu de ne pas nous regarder, nous, mais la Face de son Christ.

 

Alors j'entendis une voix puissante s’écrier :

 

«Je ne sauverai pas ce peuple, car il est chair. Ne me prie pas par son Sang, car son Sang est sur ce peuple.» (Je compris que c’était pour le condamner).

 

Mais je persévérai néanmoins, unissant ma pauvre prière à celle de notre cher Jésus crucifié, répétant sans cesse :

 

« Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font.

Jésus, miséricorde ! Marie, au secours ! »

 

«Je ne puis dire combien de temps cela dura, car j'étais très angoissée et je me sentais très petite ; mais ensuite, j'entendis une voix que je reconnus parfaitement bien être celle de notre cher Seigneur et Rédempteur Jésus Christ, s’écriant :

 

«Dites que pas un seul de ceux qui M'ont été donnés ne sera perdu !»

 

Alors, les tremblements de terre cessèrent et j’aperçus des ombres, formes humaines affamées, décharnées, hébétées, l’air égaré.

 

Elles se levèrent tremblantes.

 

Je vis le signe sur leur front, et me joignant à elles et à toute la Cour céleste, je louai et bénissais ce Dieu de sagesse infinie qui, dans sa miséricorde, nous a racheté par son Sang. »

 

«Dans une autre occasion, je vis les étoiles brillant avec éclat au firmament ; puis une fumée s’éleva et je vis tomber nombre d’entre elles.

 

Notre Seigneur me fit comprendre que beaucoup de ses prêtres vont bientôt déchoir par légèreté, défaut de mortification et orgueil intellectuel.

 

D’autres fois, j’ai vu des herbages desséchés, des bestiaux morts, des figures d’êtres humains épuisés qui présagent, je pense, la famine ; mais cela ne m’a pas été dit distinctement.

 

Je ne sais pas non plus le temps exact où ces choses arriveront, mais je comprends qu’elles nous menacent actuellement.

 

Le signe qui marque le front de ceux qui seront sauvés est la Sagesse, dont le Temple, dit le Seigneur, sera dûment et publiquement adoré».

 

 

Teresa comprit qu’une grande paix suivrait ces effroyables calamités :

 

«Quand ces choses seront passées, il y aura très peu d’homme qui n’auront pas le sceau de Notre Seigneur sur leurs fronts ; toutefois ceux-ci même seront amenés à aimer et à adorer la Sagesse du Père en la personne de Jésus Christ, et le Saint Esprit demeurant dans les cœurs et les esprits de son peuple, l’Église jouira d’une grande paix et d’un calme profond.

 

Alors Dieu sera adoré, aimé, connu et servi réellement et en vérité».

 

 

En 1881, Teresa voit la conversion de l'Angleterre:

 

« (…) j'ai vu reflété dans le grand cristal la gloire de la Trinité bienheureuse qui recevait de la dévotion au "Sacred Head" et les âmes innombrables qui serait guidées par sa lumière dans le sein de la véritable Eglise et, éventuellement, sur le trône de Dieu.

 

Je comprends aussi que cela devrait être un des grands moyens de la conversion de la pauvre Angleterre, et que dans peu de temps elle s'inclinera à sa compréhension, à l'obéissance de la foi et à la réparation d'une certaine manière par cette dévotion du grand mal de son apostasie, et que le nom de Marie et du Fils de Marie devraient être plus honoré que jamais. "

 

Le 16 Juillet 16 :

« Il m'a invité à prier pour la vraie lumière, la foi et la sagesse pour tous, en particulier les hérétiques et les pauvres pécheurs, et m'a fait sentir que les gens de notre cher pays doivent briller dans la luminosité de cette lumière véritable et ramener plus d'âmes par cette dévotion.

 

Ils s'étaient dispersés à travers les ténèbres de leur infidélité.

 

Et il me semblait que Marie priait avec moi et a rappelé à son divin Fils que cette Angleterre est appelée son Dower (Dot) et Il remplit ses mains de grâces et de bénédiction pour nous. "

 

 

Teresa raconte qu'alors qu'elle priait pour la France, le Lys de l'Eglise :

 

"J'ai rappelé à la Sainte Famille que le Lys est l'emblème de la Maison de Nazareth. Je l'ai conjurée de ne pas permettre que ce Lys fut plus longtemps foulé aux pieds.

(...)

Je sens que Dieu a réellement exaucé ma pauvre prière et que la France se relèvera bientôt, qu'elle réparera sa froideur et son indifférence par sa ferveur, qu'elle sera guidée très spécialement par la lumière de la Divine Sagesse et honorera la "Sacred Head" comme elle a aimé le Sacré Cœur."

 

 

 


Sources :

 

« Teresa Helena Higginson: Serviteur de Dieu ». Cecil Kerr, Edition Pierre Téqui, 1990

 

« Armée du Précieux Sang, Jésus-Christ ». Rudolf Szaffer, Wroclaw: Gracewing, 2005,

 

« La collection de documents concernant la vie et la mission de Teresa Helena Higginson compilé et organisé par MC Hutchings », 12 volumes disponibles à la British Library de Londres

 

« 12 volumes de lettres et documents appartenant à Teresa Higginson », archives de la cathédrale du Christ-Roi, Liverpool


Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties