Elena Aiello

 

Elena Aiello est née le 10 avril 1895 et elle est morte le 19 juin 1961 en Italie.

Elle était la fille de Pasquale et Teresa Aiello. La petite Elena vécut dans un milieu familial très chrétien et exemplaire.

 

Son père était un couturier respecté. Il mourut en 1905 quand Elena avait dix ans, laissant à son épouse huit enfants : Emma, Ida, Elena, Evangelina, Elisa, Riccardo, Giovannina et Francesco.

 

Chacun, selon son âge, aidait aux travaux de la maison et aux affaires des parents.

 

Elena avait bien vite démontré une vive intelligence : âgé de quatre ans, elle répondait déjà à un certain nombre de questions de catéchisme.

 

En 1901, alors qu’elle n’avait que six ans, elle fut envoyée chez les Sœurs du Très Précieux Sang, pour y fréquenter l’école élémentaire et continuer son instruction religieuse.

 

Rentrée à la maison, après l’école, elle aidait encore, sous la surveillance de la sœur, à préparer le repas. Les sœurs de l’Institut la prirent avec elles pendant huit ans pour enseigner à de plus petits la doctrine chrétienne.

 

Ses temps libres Elena les consacrait aux autres travaux domestiques et aux immanquables prières quotidiennes.

 

Pendant la Première Guerre Mondiale, on subissait des carences hygiéniques et sanitaires, ce qui favorisa la propagation de la « grippe espagnole », qui sema dans tout le pays la désolation et la mort.

 

Elena, en cette période, passait sa journée à assister les infirmes, s'occupant même de la confection de caisses en bois pour enterrer « chrétiennement »comme elle-même disaitles malheureuses victimes de l’épidémie.

 

Les Sœurs commencèrent à la considérer comme une leurs. Et le père, vu la décision et l'insistance d'Elena lui accorda la permission d’embrasser la vie religieuse. Le 18 août 1920, Elena entra chez les Sœurs du très Précieux Sang.

 

Mais le séjour d’Elena à l’Institut des sœurs fut de courte durée. Elena fut retrouvée inanimée par terre dans la laverie. Vite on la souleva et on la mit au lit, son épaule gauche était noire jusqu’au cou.

Le médecin suggéra une intervention chirurgicale, puis tarda à l’opérer, à cause de sa fièvre persistante. Les sœurs décidèrent alors de faire intervenir le médecin de la Communauté, en assumant toute responsabilité.

 

Le 25 mars 1921 (mardi saint), dans le dortoir même, attachée à une chaise, Elena subit, sans anesthésie, pas même locale, l’ablation de la chair noircie, tenant dans ses mains, pour garder le courage, un crucifix en bois et sur son front une image de la Vierge des Douleurs.

 

En même temps que de la chair noircie, le médecin coupa aussi des nerfs, ce qui eut pour résultat de paralyser l’épaule ainsi que la bouche qui restait serrée.

L'impression laissée sur la patiente fut terrible ; pendant environ quarante jours elle fut tourmentée par des vomissements.

 

Elena, au prix d’un grand effort et la blessure encore ouverte, voulut se lever afin de suivre les exercices spirituels, dans l'espoir de vêtir l’habit religieux.

 

Pour corriger le défaut de l’épaule, elle réussi à se mettre un bustier qui lui permettait de se redresser. Mais, vu sa condition physique déplorable, le Père Directeur ne pu rien faire d’autre que de lui conseiller de rentrer chez elle, au sein de sa famille, afin de se soigner convenablement, avant de revenir dans la Communauté.

 

Pendant cette période Elena nota dans son cahier avoir reçu deux fois, peu de jours avant de quitter le monastère, de la part du Seigneur, une invitation à la résignation, et d’accepter ce que Lui, Il avait disposé pour elle, ainsi qu’une invitation à embrasser fermement la croix qu’Il lui préparait.

 

Elena avait grandement dépérit, au point d’être méconnaissable. Elle ne pouvait ni se laver, ni se coiffer : son bras gauche était paralysé et sur son épaule il y avait une plaie qui bien vite commença à se remplir de vermine.

 

Le père, très préoccupé de son état, la conduisit à Cosenza chez un spécialiste.

Le professeur qui l'examina dit alors à la jeune demoiselle « Je ne peux rien faire, ma fille, parce que tu as été saccagée : le médical qui t'a opérée... n'est pas un chirurgien ; il t’a coupé des nerfs... ; seul un miracle pourra résoudre ton état de santé ; maintenant ta plaie risque d’être atteinte par la gangrène ! »

 

Quelque temps après, les médecins imposèrent à Elena une visite soignée et une radiographie pour vérifier la cause des graves dérangements gastriques qui continuaient à tourmenter la pauvre fille.

Elle fut reconduite par conséquent à l’Hôpital Civil de Cosenza, où un cancer à l'estomac fut diagnostiqué.

 

Elena adressa alors une fervente prière à Sainte Rita (la sainte des impossibles) lui demandant la guérison de cette nouvelle maladie qui avait frappé son l'estomac.

Sainte Rita (Marguerita) de Cascia

La Sainte des causes désespérées

 

Pendant qu’elle priait, elle vit la statue de la Sainte s’entourer d’une éblouissante lumière.

Dans la nuit, la Sainte lui apparut pour lui dire qu’elle aimerait que l’on institue son culte pour raviver la foi des gens et demanda à Elena de commencer un triduum en son honneur.

 

Le lendemain, Elena revint à Montalto et commença un triduum à Sainte Rita.

Celui-ci terminé, la vision se renouvela : le triduum, disait la Sainte, devait être répété pour qu’elle soit guérie de son mal d’estomac.

Pour ce qui était de l’épaule, elle devait garder ce mal et souffrir pour réparer pour les péchés des hommes.

 

Le 21 octobre 1921, Elena eut la grâce de la guérison complète de sa tumeur gastrique. Evangelina, une sœur, couchée dans la chambre contiguë, vit à ce moment s’échapper une lumière éclatante.

Croyant qu’il s’agissait d’un incendie, elle accourut aussitôt dans la chambre d’Elena qui s’était évanouie.

 

Lorsque les autres membres de la famille entrèrent dans la chambre, Elena avait complètement éveillée et en pleine santé. Elle leur raconta alors la visite de Sainte Rita, la guérison, les paroles de la vision ; ensuite, elle leur demanda quelque chose à manger.

 

Le 2 Mars 1923, premier vendredi du mois, se produisit, pour la première fois un évènement qui se répétera tous les ans, jusqu'à sa mort.

Le matin, après la communion, une voix interne lui annonçait à l'avance l’imminence d’un nouveau genre de souffrance choisi pour elle par le Seigneur.

 

Vers quinze heures, elle était au lit souffrant beaucoup à cause de la plaie de son épaule gauche. Le Seigneur, vêtu de blanc et portant la couronne d'épines lui apparut. Elena accepta de participer à ses souffrances.

Le Seigneur enleva de son Chef la couronne et la posa sur la tête d’Elena.

À son contact, une abondante effusion de sang sortit. Le Seigneur lui indiqua qu'Il avait besoin de cette souffrance pour convertir les pécheurs ; pour beaucoup de péchés d'impureté, et qu’elle devait être victime pour satisfaire la Divine Justice.

 

Une certaine femme nommée Rosaria, domestique de la famille, après avoir terminé son service s’apprêtait à partir ; ayant entendu des bruits suspects qui venaient de la chambrette d'Elena, elle monta pour voir de ce qui se passait. Surprise de voir tant de sang, elle partit de suite prévenir la famille, croyant qu'Elena avait été tuée.

Elena Aiello participant aux souffrances du Christ

 

Ils furent tellement surpris de voir Elena dans cet état, qu’ils appelèrent un prêtre et un docteur.

Le docteur Adolfo Turano fit des lavages, mais le sang continuait de couler de la tête d’Elena. Après trois heures de saignements continus, le phénomène s’arrêta de lui-même.

 

Tous restèrent surpris, confondus, impressionnés parce qu'ils ne savaient pas expliquer, d’aucune manière ce qui s'était produit.

 

Le deuxième vendredi de mars avant quinze heures on fit venir le docteur Turano à la maison, ainsi que d’autres personnes, afin de constater si le même phénomène allait se répéter.

Et en effet, exactement à la même heure le même phénomène se reproduisit. Alors, le Docteur chercha à arrêter le sang avec un mouchoir, mais à ce contact, la peau de la partie blessée s’irritait au point de faire grossir et s’élargir les pores, ce qui causait de grandes douleurs à Elena.

 

Sœur Elena restait alors dans un état somnolent interrompu toutefois par les extases douloureuses, pendant lesquels elle restait les bras ouverts comme sur une croix et, les yeux grands ouverts, épouvantés, comme s’ils regardaient une effrayante vision lointaine.

Elena Aiello lors d'une vision extatique

 

Lorsqu’elle se réveillait, et quand elle avait reprit ses esprits, elle affirmait avoir été la spectatrice de la Passion de Notre-Seigneur et avoir participé à cette divine tragédie.

 

Le troisième vendredi du même mois, Virginia Manes, mère du docteur Aristodemo Milano, fut envoyé par son fils pour constater le fait et tremper un mouchoir dans le sang.

 

La femme, restée seule dans la petite cellule d'Elena, lui sécha le front avec un mouchoir, qu’elle plia ensuite et conserva. Revenue à San Bénedetto elle trouva inexplicablement le mouchoir complètement propre et sans la moindre trace de sang.

Le fils, après avoir écouté le récit de sa maman se convertit et demanda à recevoir le baptême.

 

Elena se plaignait qu’on lui fasse subir tout cela à cause de son sang, le Seigneur lui expliqua que c’était Lui qui la faisait souffrir ; qu’elle devait être sa victime pour le monde ; qu'elle ne devait pas s’affliger à cause du crucifix qui lui avait été enlevé et que de toute manière elle l’avait toujours présent en son cœur et que pour le confirmer Il lui donnerait les plaies de sa Passion, qui seraient visibles aux yeux de tous.

 

Lors du quatrième vendredi du mois de mars, Elena retrouva dans son corps ces mêmes plaies.

Jésus lui dit alors « Toi aussi, tu dois me ressembler, car tu dois être la victime pour tant de pécheurs et satisfaire à la justice de mon Père pour qu'ils soient sauvés ».

 

Vers dix-sept heures, Jésus lui dit :

« Ma fille, regarde comme Je souffre ! J'ai versé tout mon sang pour le monde et maintenant il s’en va en ruine ; personne ne se rend compte des perfidies dont il est recouvert. Considère l'acerbité de ma douleur causée par un si grand nombre d’injures et de mépris que Je reçois de tant de provocateurs et de libertins... ».

 

Le vendredi suivant, à toutes les autres plaies des mains et des pieds s'ajouta la blessure du côté.

Le jour du Corpus Domini la douleur aux plaies se renouvela avec une nouvelle effusion de sang et, chose remarquable, les plaies, à la fin de l’extase, se cicatrisaient parfaitement.

 

Les phénomènes cités ci-dessus, n’affectaient en rien l’extraordinaire activité d’Elena, ni la normalité de sa vie religieuse, ni l’accomplissement de ses fonctions de fondatrice et de supérieure d’une nouvelle congrégation.

 

Les souffrances du vendredi saint se produisaient en excluant les curieux.

Ce qui était remarquable c’était que Sœur Elena, d’un état de prostration profonde, voire de vraie adynamie pendant laquelle plus d’une fois on a craint pour sa vie, au matin du Samedi Saint, elle se lèvait de son lit joyeuse et pleine d’énergie, donnait des ordres, veillait à tout.

 

Elle reprenait sa vie de labeur et de bienfaisance, comme si rien ne s’était passé dans son être.

 

Mais ces phénomènes compliquèrent ses rapports avec les autorités ecclésiastiques.

 

On la nommait familièrement la « sœur qui sue du sang » ou « la sainte moniale » et les gens venaient vers elle pour lui demander de l’aide et des conseils.

Sœur Elena recevant de la visite

 

Elena annonça plusieurs fois qu’elle serait guérie de son mal d’épaule.

Elle écrivit dans une lettre datée du 10 mai 1924 à Monseigneur Mauro :

« Révérend Père, hier vers quinze heures, Jésus m’est apparu et m’a dit “Ma chère fille, veux-tu guérir ou bien veux-tu souffrir ?”

Alors j’ai répondu “Souffrant avec vous, mon Jésus, on peut tout souffrir”.

Et Jésus me dit encore “Eh ! bien, je te guérirai, mais chaque vendredi, je te ferai entrer dans les ténèbres ; tu me seras ainsi plus proche”.

Après m’avoir dit cela, Il disparu. »

 

Sainte Rita lui annonça sa guérison pour le 22 Mai.

 

Trois ans après, le 22, alors qu'Elena avec grande force d'esprit, essayait, s’aidant d’un miroir, d’enlever la vermine qui fourmillait dans la plaie de son épaule gauche, quand le miracle se produisit.

 

Dans la nuit du 21 mai 1924, Elena avait rêvé que sainte Rita lui disait qu’elle serait guérie le lendemain à quinze 15 heures.

Traditionnellement Sainte Rita est représentée

tenant un crucifix

 

Après avoir récité le Rosaire, Elena commença à prier devant la statue.

Sa sœur raconte « Aidée par moi, elle se leva et s’approcha de la statue. Nous eûmes l'impression que la main tendue de sainte Rita, celle qui tenait le crucifix, s'était écartée pour rejoindre la main du côté blessé d'Elena et la lui soulever, et qu'une vibration secouait la statue.

 

Elena, devant notre étonnement et notre incrédulité, répétait : "Je suis guérie ! Je suis guérie !" Lorsque je me suis penchée pour voir la plaie, elle était fermée, ne restant plus qu’une simple cicatrice. »

 

En 1926, les souffrances des vendredis du mois de mars et du vendredi Saint se répétèrent régulièrement. Le Seigneur, dans les visions, manifestait clairement à Elena qu’Il voulait que l’Œuvre soit commencée.

 

En 1928, à 33 ans, elle fonda l’Ordre des Sœurs Minimes de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Tous l’appellait Sœur, mais Elena n’avait pas connut les étapes canoniques qui aujourd'hui règlent le chemin de la formation à la vie religieuse.

Ce ne fut que le 3 octobre 1949, à 54 ans, qu’elle fit les vœux perpétuels.

 

Le premier travail fut celui de l’éducation des enfants du peuple. On en recueillit une centaine, que l’on instruisit.

Elena Aiello dans une classe de la fondation

 

Sœur Elena, aidée par Sœur Gigia, ramassaient dans les maisons les enfants et les jeunes filles, les rassemblaient dans l’église de Notre-Dame de Lorette et les instruisaient des vérités religieuses et les préparaient pour la Première Communion.

L’œuvre, bénie par Dieu et encouragée par les autorités ecclésiastiques, fut applaudie par toute la ville de Cosenza qui ne manqua pas de l'encourager et de la soutenir avec la coopération de la charité chrétienne.

Un an plus tard, 24 enfants étaient déjà hébergés.

 

Ce fut ainsi que, faisant confiance à la Providence, Elena fonda l’ordre demandée par le Seigneur et, avec la plus grande tranquillité, elle s’occupait, jour après jour à accomplir ses devoirs de religieuse et de Supérieure, vis-à-vis des petits et de la communauté.

Elena Aiello apprenant aux enfants à prier

 

Toute la vie d'Elena fut une démonstration continue de cette foi ardente, de cette tranquillité inaltérable de caractère, qui provenait de l’abandon complet à Dieu.

 

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus montra parfois sa complaisance envers la petite communauté qui lui était confiée.

Elle se montra même un jour, toute souriante, à toutes les petites qui travaillaient dans l’atelier, tout en récitant des prières. Le tapage qui s’en suivi fit accourir sœur Elena qui se trouvait alors à l’étage.

Les fillettes étaient toutes excitées parce qu’elles "avaient vu" la Sainte Carmélite. Remontant à l’étage, Elena reçut la grâce d’un sourire tendre et céleste de la part de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

 

La maison était pauvre, et le fondateur et directeur de la Caisse Rurale locale, mit à sa disposition les vieux locaux de sa banque.

Sœur Elena et Sœur Gigia, transférèrent alors leur l’Institut dans ces locaux, beaucoup plus vastes, ce qui leur permit d’accueillir, par la même occasion, un plus grand nombre d’orphelins et de Sœurs. Les pauvres aidaient beaucoup aussi.

 

Le 11 septembre 1935, il n'y avait vraiment rien en cuisine pour le déjeuner…

Pendant que Sœur Angéla venait demander de l’argent à la Supérieure, un prêtre entra dans la maison et demanda à célébrer la Messe, se rendant de suite dans la sacristie.

 

Sœur Elena qui n’avait pas le moindre sou, demanda à sœur Angéla d’aller assister à la Messe, que le Seigneur, de quelque façon que ce soit, pourvoirait à ce problème du moment.

 

La prière fervente d’Elena, des sœurs et des orphelins fut vite exaucée par le Seigneur : après l’élévation, un parfum exquis se répandit dans toute la chapelle, comme si le bon Dieu voulait ainsi signaler l’obtention de la grâce demandée.

 

Elena récitait alors l’Office de la Vierge et dans son livret, entre deux images pieuses (la Madone des Douleurs et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), elle trouva un billet de 50 lires. Elle était sûre de ne jamais l’y avoir mis.

 

La Messe terminée, elle remit à sœur Angéla les 50 lires, pour les dépenses de la journée. Puis, elle retourna dans la chapelle, avec les sœurs et les enfants, pour remercier le Seigneur de les avoir exaucé et de « refaire le même prodige le lendemain, afin de prouver qu’il ne s’agissait aucunement d’un oubli, mais d’une vraie grâce accordée et, que les 50 lires avaient été réellement envoyées par la Providence ».

 

Le soir même, lorsque la Communauté se réuni pour les dernières prières, le même parfum se répandit dans la chapelle. Les sœurs ouvrirent de nouveau le livret et entre les deux images pieuses elles trouvèrent un autre billet de cinquante lires, avec un petit message, écrit au crayon vert dans le rond blanc : "50+50=100" et quelques lettres de l'alphabet grec.

 

Le lendemain matin, Elena raconta l’épisode à son confesseur, le chanoine Mazzuca, lequel voulut examiner le billet de cinquante lires, mais le message de la veille avait disparu.

 

En 1934, à la veille de la fête de Saint Joseph, on devait payer l’achat d’un quintal d’huile. Sœur Elena qui n’avait rien, rassembla ses orphelins autour de l’autel et, ensemble, ils prièrent ce grand Saint, Chef de la Sainte Famille de Nazareth, de venir à leur aide.

Ils furent exhaussés.

 

Le soir même, un bienfaiteur se présenta à l’Institut et offrit à Elena la somme exacte dont elle avait besoin pour s’acquitter de sa dette.

 

Ces faits étaient courants au sein de cette « Maison demandée par le Seigneur ».

En 1937, Elena se rendit compte qu’il manquait du pain et, mentalement elle adressa une prière fervente au Seigneur : au même moment un garde municipal frappa à la porte et remit gracieusement à l’Institut 36 kg de pain, réquisitionné le matin même.

 

En janvier 1948, par un décret émanant du Secrétariat de la Sacrée Congrégation pour les Religieux, l’Institut des Sœurs Minimes de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ fut élevé au rang de Congrégation de Droit Pontifical. L’Institut obtînt ainsi la reconnaissance juridique, par un Décret Présidentiel du 8 juillet 1949.

 

Sœur Elena ouvrit dix-huit maisons en Italie.

Partout, aux activités spécifiques de la Congrégation (éducation des enfants), les Sœurs, toujours unies à la Maison Généralice, œuvraient dans les paroisses, enseignant le catéchisme, participant à l’action catholique et favorisant la « Messe de l’enfant ».

Elena Aiello tenant un de ses petits protégés

 

La renommée de sainteté de la « sainte moniale » était telle que le Préfet Guido Palmardita parla de sœur Elena à Mussolini, qui s'en intéressa vivement et envoya même une aide sensible à la Maison de Cosenza.

 

Il fut perplexe de recevoir cette lettre de sœur Elena, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale :

 

« Au Chef du Gouvernement Benito Mussolini, Duce,

Je viens à Vous au nom de Dieu pour vous dire ce que le Seigneur m'a révélé et qu'il veut de vous.

Je ne voulais pas écrire, mais hier, 22, le Seigneur m'est apparu de nouveau en m'imposant de vous faire savoir ce qui suit :

“Le monde est en ruine à cause du grand nombre de péchés et particulièrement ceux d’impureté qui sont arrivés à leur comble devant la Justice de mon Père céleste.

Donc, tu devras souffrir et être victime expiatrice pour le monde et particulièrement pour l’Italie, où se trouve le siège de mon Vicaire. Mon Règne est un règne de paix ; le monde, quant à lui, est en guerre.

Ceux qui gouvernent les peuples sont obnubilés par l’acquisition de nouveaux territoires ! Pauvres aveugles !... Ils ne savent pas que là où Dieu est mis à l’écart il ne peut y avoir de conquête ! Dans leur cœur il n’y a que méchanceté et ils ne font que m’outrager et me mépriser ! Ils sont des démons de discorde, des destructeurs des peuples et cherchent à renverser, dans ce terrible flagelle l’Italie, où Dieu se trouve au milieu de tant d’âmes et où réside son Vicaire, le Pasteur Angélique.

La France, très chère à mon Cœur, à cause de ses si nombreux péchés, tombera vite en ruines et sera à son tour ravagée comme Jérusalem ingrate. En Italie, parce que le siège de mon Vicaire s’y trouve, J’ai envoyé Benito Mussolini, pour la sauver de l’abîme vers lequel elle se précipitait, autrement, elle se trouverait dans les mêmes conditions que la Russie.

Au milieu de tant de dangers Je l’ai toujours sauvé ; maintenant il doit maintenir l’Italie hors de la guerre, parce que l'Italie est civile et est le siège de mon Vicaire sur la terre. S’il fait cela Je lui accorderai des faveurs extraordinaires et Je ferai que toutes les autres Nations s’allient à lui. Il a par contre décidé de déclarer la guerre, mais il faut qu’il sache que s’il ne l’empêche pas, il sera puni par ma Justice !”.

 

Voilà ce que m’a dit le Seigneur. Ne pensez surtout pas, ô Duce, que je m’occupe de politique. Je ne suis qu’une pauvre sœur occupée à l’éducation des petits abandonnés et qui prie beaucoup pour votre salut et le salut de notre Patrie.

Je suis, avec une sincère estime,

Sœur Elena Aiello ».

 

La lettre fut remise à la sœur du Duce, Edwige Mancin Mussolini, le 6 mai 1940 ; et elle-même la remit à Mussolini quelques jours plus tard.

 

Le 15 mai 1943, Mère Elena envoya à Edwige Mussolini la lettre suivante :

« Excellence,

Mon long silence vous a peut-être fait penser que je vous avais oubliée, alors que je pense à vous chaque jour dans mes pauvres prières, en suivant toujours les douloureux événements de notre belle Italie.

(…)

La raison de cette lettre et celle de me tourner une nouvelle fois vers vous, comme au mois de mai 1940, lorsque lors ce que je vins à Rome, présentée par la Baronne Ruggi, pour vous délivrer, dans un écrit, les révélations que j’ai eues du Seigneur, en ce qui concerne le Duce.

 

Rappelez-vous, quand le 6 mai de 1940 nous disions que le Duce avait prit la décision de faire la guerre, alors que le Seigneur, par ma lettre, lui faisait savoir qu’il devait sauver l’Italie de la guerre, autrement il subirait les rigueurs de la divine Justice ?

“Au milieu de tant de dangers― disaitJésus―Je l’ai toujours sauvé ; maintenant il doit maintenir l’Italie hors de la guerre, parce que l'Italie est civile et est le siège de mon Vicaire sur la terre. S’il fait cela Je lui accorderai des faveurs extraordinaires et Je ferai que toutes les autres Nations s’allient à lui. Il a par contre décidé de déclarer la guerre, mais il faut qu’il sache que s’il ne l’empêche pas, il sera puni par ma Justice !”

Ah !... si le Duce avait écouté les mots de Jésus, l'Italie ne se serait pas trouvée maintenant dans une aussi triste situation ! ... Je pense que le Duce doit être très attristé de voir l’Italie, un jardin fleuri, transformée en désert, bondé de souffrances et de morts.

Mais pourquoi continuer cette guerre terriblement cruelle, si Jésus a dit que personne n’aurait la vraie victoire ?

C’est pourquoi, ma très chère Donna Edwige, je vous demande de dire en mon nom au Duce que celui-ci est le dernier avertissement que le Seigneur lui envoie. Il pourra encore se sauver s’il met tout entre les mains du Saint-Père.

S’il ne fait pas cela, disait le Seigneurbientôt la divine Justice tombera sur lui. Même les autres Chefs d’État qui n'écouteront pas les avis et les directives de mon Vicaire seront atteints et punis de ma Justice. Vous souvenez-vous, quand le 7 juillet de l’année dernière vous me demandiez ce qu’il adviendrait au Duce. Et je vous ai répondu que s’il ne se maintenait pas allié au Pape, il finirait pire encore que Napoléon ?

Maintenant je vous répète les mêmes mots : Si le Duce ne sauve pas l'Italie en se remettant à ce que lui conseillera et dira de faire le Saint-Père, bien vite il tombera. Même Bruno demande le salut de l’Italie et celui de votre frère.

Le Seigneur dit souvent que l'Italie sera sauvée par le Pape, victime expiatrice de ce flagelle, et qu’il n’y aura pas d’autre voie pour la paix et le salut des peuples en dehors de ce qui sera tracé par le Saint-Père.

Chère Donna Edwige, réfléchissez bien à tout ce qu’a dit le Seigneur et qui s’est parfaitement réalisé. Qui a causé la ruine de l’Italie ? N’est-ce pas le Duce qui n’a pas voulu écouter les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Il pourra encore y remédier, en faisant ce que dit le Seigneur.

Quant à moi, je continuerai de prier ».

 

Les personnes qui venaient voir Mère Elena, étaient de plus en plus nombreuses et venaient de plus en plus loin. Elles venaient cherchez auprès d’elle un rayon de lumière à leurs angoisses, un soulagement à leurs douleurs, une parole de foi à leur abattement apparemment sans issu.

 

Elle était franche, simple et spontanée. Elle savait écouter silencieuse la manifestation des âmes en peine, et savait à quel moment et comment leur parler.

Elle ne cherchait pas à enfermer ou à noyer la peine dans l’oubli, mais plutôt à lui donner une assise et à l'anoblir par la foi et par l'espérance.

Elle priait et promettait les prières de ses enfants, disposant les esprits tourmentés à l’espérance ou à la résignation.

 

Voilà pourquoi les bienfaiteurs se sentaient toujours des débiteurs envers « la Sainte Moniale ». Ils recevaient d’elle bien plus qu’ils ne pourraient jamais lui offrir, ou offrir à l’Institut.

Il n’était pas rare qu’elle parle des visites, des entretiens ou des colloques qu’elle avait eus pendant la nuit, avec des défunts qui de leur vivant avaient eu des rapports particuliers avec elle ou avec l’Institut.

 

Ce fut ainsi que, vingt jours après le décès d’une personne de sa connaissance, la mère du prêtre don Francoet qu’elle trouva assise dans sa chambre, elle parla tranquillement pendant environ une vingtaine de minutes.

 

Un matin, très tôt, toute la Maison Mère fut réveillée par un grand bruit, comme un grand coup qui aurait ouvert la porte de la chambre de sœur Elena. Accourus en hâte, ils trouvèrent la mère très calme, comme habituellement qui se mit à leur raconter la visite qu’elle venait de recevoir :

Il s’agissait de feu don Vincenzo Donnarumma, ex-directeur spirituel de la Congrégation, qui était venu la remercier, ainsi que toute la Communauté, pour les intenses prières adressées à Dieu pour le salut de son âme.

 

Sœur Elena qui parlait souvent de sa propre mort. En 1961, aux habituelles souffrances physiques vint s’ajouter une forte fièvre continue, que les médecins ne réussirent pas à expliquer et à éliminer.

 

Le 12 juin 1961, Mère Elena fut transportée à l’Hôpital San Giovanni, à Rome. Dans la nuit du 12 au 13 juin, les infirmières remarquèrent une forte odeur parfumée dans la chambre où elle était internée. Alors on lui dit « Mère, demain c’est la fête de saint Antoine et, certainement obtiendra-t-il votre guérison ».

Avec une grande sérénité, la malade répondit : « "Demain, ni saint Antoine ni sainte Rita ni même la Madone ne feront de miracle."

 

Dimanche, 18 juin, vers deux heures environ, le Curé assisté de don Franco administra à sœur Elena l’Onction des infirmes, et ensemble récitèrent les prières pour les mourrants.

 

Vers 5 heures 30 don Franco célébra la sainte Messe dans la Chapelle qui se trouvait presque face de la chambre de la Mère. La sainte Messe terminée, sœur Elena cessa de souffrir le 19 juin 1961.

 

Elle avait alors soixante six ans et sa mort surprit tout le monde. Le dépouille mortelle fut affectueusement transférée dans la Chapelle, toute ornée de fleurs blanches. Puis, le 21 juin le corps arriva à Cosenza.

 

La nouvelle de la mort d’Elena s’était très vite répandue et la foule nombreuse vint rendre un dernier hommage à celle qu’ils aimaient si tendrement et la prier, car ils savaient bien que son intercession trouvait toujours auprès du Seigneur une issue favorablement.

 

Prophéties

 

En 1947, Elena vit :

« une tempête de feu jamais vue auparavant », elle la reverra plusieurs fois.

 

Le 15 septembre 1958 :

« Le matérialisme a diffusé sur surface de la terre une organisation comme jamais on en avait vu (…) Si l’on de prie pas, ma fille l’Italie sera envahie par les troupes russes.

 

Le 27 Mars 1959 :

« Les gouvernants et les peuples sont en dehors de la lumière de Dieu, et en particulier ceux d’Italie (…)

 

La famille chrétienne n’existe plus. Rome sera châtiée. La Russie envahira la terre entière (…) et plantera le drapeau rouge sur la coupole de Saint Pierre ! »

 

Le 22 Août 1960 :

« Le Rhin sera ensanglanté depuis la Suisse, il charriera des cadavres ».

 

Le vendredi Saint 1961 :

« La Russie est dirigée par Satan, (…) L’Eglise sera persécutée. (…)

Ils entrent au Vatican pour s’emparer du Pape ».

 

Message reçu par Sœur Elena le 8 Décembre 1957, rapporté par Monseigneur Spadafora :

« Il est naturel que l’on demande la signification d’un tel phénomène : pourquoi ce sang ? Ont-elles un langage ces manifestations peu ordinaires ?

 

La réponse est peut être sur une simple feuille de papier que j’ai entre les mains, légère comme un souffle de vent.

Son contenu cependant semble assez grave : il a la chaleur et la teneur d’une page de l’Apocalypse ; elle en renferme les pressants avertissements, les terribles annonces ; une ample vision qui embrasse toutes les nations, du regard profond qui remonte aux origines lointaines et très hautes des événements humains.

 

Voici les phrases les plus saillantes :

 

« Les hommes offensent trop leur Dieu. Si Je te faisais voir le nombre de péchés qui se commettent chaque jour, tu mourrais de douleur.

Les temps sont graves.

 

Le monde est complètement bouleversé parce qu’il est devenu pire qu’au temps du déluge. Le matérialisme avance et continue sa marche marquée par le sang et les luttes fratricides.

Il y a des signes évidents et dangereux pour la paix.

 

Le châtiment passe sur le monde comme l’ombre d’un nuage menaçant, pour monter aux hommes que la justice de Dieu plane sur l’humanité et que la puissance de la Mère de Dieu ralentit encore l’éclatement de l’orage.

 

Tout est suspendu comme à un fil : quand ce il rompra, la Justice divine tombera sur le monde et ce sera alors la grande purification.

Toutes les nations seront punies parce qu’innombrables sont les péchés qui sont comme une marée d’immondices, ont recouverts la terre.

 

Les forces du mal sont prêtes à se déchaîner dans chaque partie du monde avec une terrible violence. Il s’ensuivra une détresse inimaginable.

 

Cela fait bien longtemps que J’avertis les hommes, de plusieurs manières.

Les Gouvernants des peuples, les avertissant des graves menaces qui pèsent sur eux ; mais ils ne veulent pas reconnaître que, pour éviter le châtiment, il est nécessaire de faire revenir la société à une vie vraiment chrétienne.

 

Combien mon cœur est attristé de voir que les hommes ne pensent même plus à un retour vers Dieu !

Mais le temps est compté : le monde entier sera bouleversé.

Beaucoup de sang sera versé : des justes, des innocents, de Saints prêtres, et l’Eglise elle-même souffrira beaucoup.

La haine arrivera à son comble »

 

« L’Italie sera humiliée, purifiée dans le sang, et devra souffrir beaucoup, parce que nombreux sont les péchés commis dans cette nation privilégiée. Siège du Vicaire du Christ.

Vous ne pouvez pas vous imaginer ce qui arrivera !

 

Une grande révolution aura lieu et les rues seront rougies de sang. Le Pape souffrira beaucoup et toute cette souffrance sera pour lui comme une agonie qui abrégera son pèlerinage sur la terre.

 

Son successeur guidera la barque dans la tempête.

Mais la punition des impies ne tardera pas.

 

Ce jour-là sera épouvantable, de la manière la plus terrible : la terre tremblera et secouera toute l’humanité.

Les mauvais périront dans les plus terribles rigueurs de la justice de Dieu.

 

Envoyez un message pour prévenir immédiatement, tant qu’il est possible, tous les hommes de la terre, afin qu’ils retournent vers Dieu par la prière et la pénitence. »

 

 

Visions de la Sainte Vierge d’Elena Aiello, le 7 avril 1950

 

« Satan règne et triomphe sur la terre ! Vois combien d’âmes tombent en Enfer.

Vois comme les flammes sont hautes, et les âmes qui y entrent comme des flocons de neige ressemblent à des braises transparentes !

Combien d’étincelles ! Combien de cris de haine et de désespoir ! Combien de douleur !

Vois combien d’âmes sacerdotales ! Regarde le signe de leur consécration dans leurs mains diaphanes !

(Dans la paume de leurs mains, on voit le signe de la croix, incandescent)

 

Quelle torture, Ma fille, pour mon Cœur maternel ! Grande est ma tristesse de voir que les hommes ne changent pas !

La justice du Père, exige réparation, sinon beaucoup seront perdus ! »

 

« Voyez comme la Russie va brûler ! »

 

Devant mes yeux se dresse un immense champ recouvert de flammes et de fumée, les âmes y ont été immergées, comme dans une mer de feu !

 

« Et ce feu » dit la Vierge « Ne sera pas l’œuvre des hommes mais sera allumé par les anges. Par conséquent, Je demande la prière, la pénitence et le sacrifice, de sorte que Je puisse agir en tant que médiatrice pour mon fils afin de sauver les âmes »

 

 

Le vendredi 11 avril 1952

« Je veux que l’on sache que le châtiment est proche : un feu jamais vu auparavant descendra sur la terre et une grande partie de l’humanité sera détruite…

 

Ceux qui resteront se trouveront sous la protection de la miséricorde de Dieu, pendant que ceux qui ne veulent pas se repentir de leurs fautes périront dans une marée de feu !...

La Russie sera presque complètement brulée. Certaines nations disparaitront.

L’Italie sera en partie sauvée par le Pape. »

 

Le vendredi Saint 16 Avril 1954

« Ils sont devenus ingrats envers mon Sacré Cœur et abusent de les grâces et ils ont transformé le monde en une scène de délits.

Les innombrables scandales portent les âmes à la ruine, spécialement celles des jeunes. Ceux-ci se sont adonnés sans retenue aux plaisirs du monde qui sont dégénérés et pervers.

Le mauvais exemple des parents produit dans les familles scandales et infidélités plutôt que la vertu et la prière.

 

La maison, source de foi et de sainteté est devenue souillée et corrompue.

L’obstination des hommes ne change pas et ils vont de plus en plus loin dans leurs péchés.

 

Les châtiments et les afflictions que Dieu envoie pour les faire devenir raisonnables sont sévères mais les hommes sont furieux comme des bêtes blessées et durcissent leurs cœurs contre la grâce de Dieu.

 

Des nuages incandescents et une tempête de feu passeront sur le monde et le fléau sera le plus terrible de l’histoire des hommes.

Il durera soixante dix heures.

 

Les impies seront écrasés et éliminés. Beaucoup se perdront parce qu’ils s’endurciront dans le pêché ; c’est alors qu’on verra le pouvoir de la lumière sur les ténèbres.

Je me penche sur le monde et Je freine la justice de Dieu ; sans cela ces choses se feraient dés à présent.

 

Vous devez prier et faire des sacrifices afin que les hommes reviennent à Dieu et à Mon Cœur immaculé, médiateur en Dieu et les hommes ; ainsi au moins une partie du monde sera sauvé ».

 

« Le monde ne mérite plus le pardon mais feu, destruction et mort.

Il faut beaucoup de pénitence et de prière de la part des fidèles pour atténuer le châtiment mérité qui est proche maintenant et n’est retardé que par l’intervention de Ma Sainte Mère qui est aussi la Mère de tous les hommes.

 

Le châtiment qui purifiera du mal toute la terre est proche.

La Divine Justice crie vengeance pour les nombreuses offenses et tous les maux qui recouvrent la terre. Plus rien de sera toléré.

Les hommes dans leur obstination se sont endurcis dans leurs erreurs et par conséquent, ils ne se tournent plus vers Dieu.

 

Les gens ne se soumettent plus à l’Eglise et méprisent les prêtres parce que certains parmi eux sont motifs de scandale.

Ecoute bien ce que Je te dis et annonce-le à tous. Mon Cœur est attristé par tant d’afflictions qui menacent le monde.

La Justice de notre Père céleste est gravement offensée. Les hommes s’obstinent à vivre dans leurs péchés… »

 

 

Vision du 7 janvier 1950

« Une Propagande impie a répandu dans le monde d’innombrables erreurs, suscitant même des persécutions, ruine et mort.

Si les hommes ne cessent pas d’offenser mon Fils, le temps est proche où la Justice du Père enverra sur la terre le châtiment qu’il mérite et ce sera le plus grand châtiment que l’humanité ait jamais connu.

 

Quand apparaîtra dans le ciel un signe extraordinaire, les hommes sauront que la punition du monde est proche ! »

 

Vision du 16 avril 1954

«Le monde s’est précipité dans une corruption inimaginable...

Ceux qui gouvernent sont devenus des vrais démons incarnés, et pendant qu'ils parlent de paix, ils préparent les armes les plus mortelles... pour détruire des peuples et des nations. »

 

Visions du 16 avril 1955

« La colère de Dieu est proche et le monde sera tourmenté par une grande calamité, par des révolutions sanglantes, par de forts tremblements de terre, par des famines, par des épidémies et par d’effroyables ouragans, qui feront déborder les fleuves et les mers !

 

Le monde sera complètement bouleversé par une nouvelle et terrible guerre.

 

Les armes les plus mortelles détruiront des peuples et des nations.

 

Les dictateurs de la terre, de vrais monstres infernaux, détruiront les Églises avec les Ciboires Sacrés et élimineront des peuples et des nations et les choses plus chères.

 

Pendant cette bataille sacrilège, à cause de l’impulsion féroce et de la résistance acharnée de beaucoup, tout ce qui a été fait de la main de l'homme sera abattu.

 

Des nuages avec des lueurs d’incendie paraîtront enfin dans le ciel et une tempête de feu s'abattra sur le monde entier.

 

Le terrible flagelle, jamais vu dans l'histoire de l'humanité, durera soixante-dix heures.

Les impies seront pulvérisés et beaucoup seront perdus obstinés dans leur péché.

 

Alors on verra la puissance de la lumière sur la puissance des ténèbres.»

 

 

Vision du 8 décembre 1958 : Fête de l'Immaculée Conception

 

« Les temps sont graves.

Le monde entier est dans la confusion, car il est devenu pire qu'à l'époque du déluge !

 

Tout est en suspens, comme un fil, lorsque ce fil cassera, la justice de Dieu comme un coup de tonnerre effectuera sa terrible purification »

 

Sœur Elena demande :

«Que va devenir de l'Italie?»

 

«L'Italie, Ma fille, sera humiliée, purifiée dans le sang, et elle souffrira beaucoup, parce que nombreux sont les péchés de ce pays bien-aimé, siège du Vicaire du Christ.

 

Vous ne pouvez pas imaginer ce qui se passera !

 

En ces tristes jours, il y aura beaucoup d'angoisse et de pleurs.

Il y aura une grande révolution, et la rue sera rouge de sang».

 

«Le Pape souffrira beaucoup, et toute cette souffrance sera comme une agonie, qui accomplie son pèlerinage terrestre.

Son successeur guidera le bateau dans la tempête».

 

«Toutefois, le châtiment de l'impie sera écourté.

 

Ce jour-là sera le plus effrayant qu'il y ait eu dans le monde! La terre tremblera, l'humanité sera ébranlée !»

 

« Il y aura un vrai et grand duel entre moi et Satan…

 

Le matérialisme avance rapidement dans toutes les nations et continue sa marche marquée de sang et de mort !

 

Si les hommes ne retournent pas à Dieu, une grande guerre d’Est en Ouest viendra, une guerre de terreur et de mort, et enfin le feu purificateur tombera du ciel comme des flocons de neige sur tous les peuples et une grande partie de l’humanité sera détruite. »

 

Vision de 1959

 

« La Russie marchera sur toutes les nations d’Europe, particulièrement sur l’Italie, et élèvera son drapeau sur la coupole de Saint Pierre.

 

Je manifesterai Ma prédilection pour l’Italie, qui sera préservée du feu ; mais le ciel se couvrira de denses ténèbres et la terre sera ébranlée par d’effroyables tremblements de terre qui ouvriront de profonds abîmes, et des villes et provinces seront détruites ; et tous crieront que c’est la fin du monde !

 

Même Rome sera punie selon la justice pour ses nombreux et graves péchés, parce que le scandale est arrivé à son comble.

 

Les bons cependant qui souffriront et seront persécutés par la justice et les âmes justes ne doivent pas craindre, parce qu'ils seront séparés des impies et des pécheurs obstinés, et seront sauvés ! »

 

 

«La Russie envahira toutes les nations d'Europe, notamment l'Italie, et posera son drapeau sur le Dôme de Saint-Pierre.

 

L’Italie sera gravement amoindrie par une grande révolution, et Rome sera purifié dans le sang de ses nombreux péchés, en particulier ceux de l'impureté !

 

Le troupeau est sur le point d'être dispersés et le Pape devra beaucoup souffrir !»

 

«L'humanité s’est éloignée de Dieu et, obnubilée par les biens terrestres, a oublié le Ciel et s’est précipitée dans une corruption inouïe, pire encore qu’au temps du déluge ! …

 

Mais maintenant la justice de Dieu est proche et elle sera terrible ! …

 

Et si les hommes ne se rendent pas, lors de ces plaies, aux appels de la Divine Miséricorde et ne reviennent pas à Dieu par une vie vraiment chrétienne, une autre guerre terrible viendra d'Est en Ouest, et la Russie avec toutes ses armes secrètes, combattra l'Amérique, renversera l'Europe et on verra spécialement le fleuve Rhin de l'Allemagne plein de cadavres et de sang.

 

Même l'Italie sera travaillée par une grande révolution et le Pape devra beaucoup souffrir. »

 

Vision du 22 août 1960

 

« L'ennemi, comme un lion rugissant, avancera sur Rome et son fiel empoisonnera des peuples et des nations entières… »

 

«On ne prête pas attention à mes avertissements maternels, et donc, le monde sombre de plus en plus dans l'abîme de l'iniquité.

 

Les Nations seront ébranlées par de terribles catastrophes, provoquant la destruction et la mort».

 

«La Russie, sous l'impulsion de Satan, cherchera à étendre sa domination au monde entier et, par des révolutions sanglantes, propagera ses faux enseignements dans toutes les nations, en particulier en Italie.

 

L'Eglise sera persécutée et le Pape et les prêtres ne souffriront beaucoup.»

 

«Oh, quelle horrible vision je vois ! Une grande révolution se déroule à Rome !

 

Ils entrent au Vatican.

Le Pape est tout seul, il prie.

 

Ils tiennent le Pape. Ils le prennent avec force. Ils le frappent jusqu'à le faire tomber. Ils le lient. Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Ils lui donnent des coups de pied.

 

Quelle scène horrible ! Cela est terrible ! …

 

Notre Dame s'approche. Ces hommes mauvais tombent à terre comme des cadavres !

Notre Dame aide le Pape à se relever en le prenant pour le bras, Elle le couvre avec Son manteau et lui dit :

– Ne crains pas ! »

 

«Hampes de drapeaux (battant le pavillon rouge sur la coupole de Saint-Pierre et ailleurs), l'anéantissement et la séduction sont sortis des loges de ces sinistres brutes.

 

Ces athées crient à jamais : nous ne voudrons pas que Dieu règne sur nous; nous voulons que Satan soit notre maître ! »

 

Vision du vendredi Saint 1961

 

« Ma fille, Rome ne sera pas sauvée, parce que les dirigeants italiens ont abandonné la lumière divine.

 

Seul un petit nombre de gens aiment vraiment l'Eglise.

 

Mais le jour n'est pas loin où tous les méchants périront, sous les énormes coups de la Divine Justice. »

 

 

Sources :

 

“The Incredible Life Story of Sister Elena Aiello:The Calabrian Holy Nun (1895-1961)” Francesco Spadafora, Gaus , 1964

“Dictionnaire des «apparitions» de la Vierge Marie », René Laurentin,Patrick Sbalchiero

Lettre d’Elena à Mussolini, publiée le 19 Mars 1956 par le « Journal d'Italie ». « Cosenza, 23 Avril 1940

« Soeur Elena Aiello, “la sainte moniale” », de Mons. Francesco Spadafora Imprimatur
« La voix des filles de Madre Elena Aiello », la revue des Sœurs Minimes de la passion de Notre Seigneur Jésus Christ
« Trial, Tribulation and Triumph », Desmond A. Birch Queenship Publishing Company, 1996

 

« The Last Times », Père Benjamìn Martìn Sanchez, SSD
« Voyage dans les prophéties », Alessandro Meluzzi
« Prophéties ! Le Châtiment et la Purification ! », Albert J. Hebert

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