George Washington

 

George Washington est né le 22 février 1732 en Virginie et il est mort le 14 décembre 1799 aux Etats Unis.

 

Issu d'une famille aisée de l'aristocratie foncière de la colonie de Virginie, Washington fit des études assez médiocres, mais s'intéressa aux sciences et devint ingénieur arpenteur.

 

Nommé en 1752 officier d'un des districts militaires de la Virginie, il fut mandaté en 1753 par le gouverneur de la Virginie pour aller édifier en face de Fort Duquesne, tenu par les Français, un fort britannique, appelé Fort Necessity.

 

Pendant la guerre contre la France, il servit comme officier et se distingua particulièrement lors de la désastreuse expédition contre Fort Duquesne, en ralliant les survivants de son groupe et en les ramenant à leur base.

 

Commandant des troupes levées parmi les colons de Virginie, il prit sa revanche en 1758 et contribua à la prise de Fort Duquesne.

 

 

Il quitta l'armée avec le grade de colonel et se maria en 1759 avec une riche veuve. Dans son beau domaine de Mount Vernon, il mena une vie agréable de propriétaire et de planteur de tabac.

Le couple possédait de nombreux esclaves dans leur plantation.

 

En 1759, membre du Parlement de Virginie, Washington s'opposa à la politique coloniale britannique ; avec six autres députés, il représenta la Virginie au Congrès continental de Boston en 1774.

Lorsque les hostilités commencèrent avec l'Angleterre, John Adams le fit nommer commandant en chef en juin 1775.

 

Au nom de la liberté, mais sans compétences de stratège et n'ayant à sa disposition que des soldats indisciplinés et mal équipés, il se lança dans le combat.

Il força les Anglais à évacuer Boston en mars 1776, et fut lui-même chassé de New York en septembre 1776.

 

Georges Washington à Trenton

 

Malgré la défaillance d'une partie de son armée, Washington parvint à ramener l'espoir dans le camp américain en franchissant la rivière Delaware durant la nuit de Noël 1776 et en remportant des victoires à Trenton ainsi qu’à Princeton un an après.

 

Au printemps 1779, il réussit à reprendre Philadelphie, puis avec l'aide militaire de Rochambeau, il fut victorieux des anglais en faisant capituler Cornwallis à Yorktown en 1781.

 

Dés 1780, il commença à militer contre le maintien de l’esclavage.

 

En 1783, Washington abandonna alors son commandement militaire et retourna dans son domaine de Mount Vernont. Puis les difficultés du gouvernement confédéral le fit accepter la présidence de la Convention constitutionnelle de Philadelphie en 1787. 

En 1786, dans une lettre adressée à son ami La Fayette engagé en Guyane dans l'abolition, il exprimait son souhait de prendre des mesures permettant « d'abolir l'esclavage par degrés, de manière lente, sûre et imperceptible ».

 

Il était ainsi partisan d’une phase transitoire pendant laquelle les esclaves noirs seraient sous tutelle. Et lorsqu’il écrivit son testament, il décida d’affranchir ses esclaves après sa mort ainsi que ceux de sa femme.


Georges Washington fut élu premier président des Etats-Unis le 4 mars 1789 et il prit ses fonctions à New York le 30 avril 1790.

Il fut réélu en 1792 et resta ainsi huit ans à la présidence.

 

Bien que personnellement « fédéraliste », c'est-à-dire partisan d'un renforcement du pouvoir fédéral, Washington eût souhaité se maintenir au-dessus des lutte des partis, mais il n'y parvint pas ; il soutint la politique du fédéraliste Hamilton, s'attirant ainsi les critiques des partisans de Jefferson, défenseurs des droits des Etats. De ce fait, il refusa d'accepter un troisième mandat. 

Considéré comme l'un des pères fondateurs de la république américaine, Washington devint une figure mythique et bénéficia d'un grand prestige international, bien qu'il recommanda au peuple américain de rester en dehors des querelles européennes.


Washington mourut dans sa résidence du Mont Vernon le 14 décembre 1799. 


Il reçut le baptême catholique sur son lit de mort.

 

 

Citations de Washington :

« La conscience, cette petite étincelle de feu divin. »


« Se préparer à la guerre est le meilleur moyen de préserver la paix. »


« La liberté est une plante qui croît vite, une fois qu’elle a pris racine. »



Prophéties 

 

George Washington aurait eu une vision sur le destin de l'Amérique pendant le rude hiver de 1777, tandis que son armée se trouve à Valley Forge.

 

Cette vision a été publiée dans le National Tribune de 1859 et a même été plus tard réimprimé. 

Cette vision a été écrite à l’origine par l'écrivain Wesley Bradshaw d’après les informations d’un soldat. 

 

Celui-ci raconte les mots d'un observateur de première main, un soldat nommé Anthony Sherman, qui était là et qui décrit la situation :

 

"Vous avez sans doute entendu raconter que Washington allait prier prés d'un bosquet.

 

Eh bien, ce n'est pas toute la vérité, il a souvent prié en secret pour l'aide et la bénédiction de Dieu, son intervention dans la Divine providence nous a apporté la sécurité dans les jours les plus sombres de nos tribulations.

 

Un jour, je me souviens bien, lorsque les vents froids sifflaient à travers les arbres sans feuilles, et que le ciel était sans nuages et le soleil se montrait brillamment, il est resté seul dans ses quartiers presque tous l’après-midi.

 

Quand il est sorti, j'ai remarqué que son visage était plus pâle que d'habitude.

Il semblait y avoir dans son esprit une chose plus importante qu’à l’ordinaire.

 

A son retour juste après le crépuscule, il envoya un ordre pour les quarts qui était actuellement en présence.

 

Après une conversation préliminaire d'environ une heure, Washington, en regardant son compagnon avec ce regard étrange et digne qui n’appartient qu’à lui seul, a raconté l'événement qui s'est produit ce jour-là. "

 

 

 

Le premier président des Etats-Unis raconte :

 

« Je ne sais pas si c'est à cause de l'angoisse de mon esprit, ou autre chose, mais cet après-midi, alors que j'étais assis à cette table et engagé dans la préparation d'une expédition, quelque chose semblait me déranger. 

 

En levant les yeux, j’ai vu debout en face de moi une singulière beauté féminine.

 

J’étais très étonné, car j'avais donné des ordres stricts pour ne pas être perturbé, il m’a fallu un moment avant de lui demander la cause de sa présence.

 

J’ai répété ma question deux, trois et même quatre fois, mais je n’ai eu aucune réponse de mon mystérieux visiteur, sauf un léger mouvement des yeux.

 

Je me suis levé, mais mon regard captivé par cet être a rendu toute ma volonté impossible.

 

J’essayais une nouvelle fois de lui adresser la parole, mais ma langue était devenue inutile, même ma pensée était paralysée.

Une influence, mystérieuse, puissante et irrésistible a pris possession de moi.

La seule chose que je pouvais faire était de regarder régulièrement et distraitement mon visiteur inconnu.

 

Peu à peu, l’atmosphère environnant sembla se remplir d’une sensation lumineuse. Tout disparaissait autour de moi, le mystérieux visiteur s’éloignait de mes yeux.

 

Je commençais à sentir une sorte de mort, ou plutôt une sensation de mort que j’ai parfois imaginée accompagnant la fin.

 

Je ne pensais plus, je n’avais plus de raison, je n’ai pas bougé, tout semblait impossible.

Je n’étais plus conscient et je regardais fixement mon visiteur.

 

Puis, j'ai entendu une voix qui disait: « Fils de la République, regarde et apprend », tandis qu’en même temps mon visiteur étendait son bras vers l'est. 

 

Je vis une lourde vapeur blanche qui grandissait à une certaine distance. Elle s’est progressivement dissipée, et j'ai vu une scène étrange. 

 

Devant moi s'étalait en une vaste plaine tous les pays du monde. 

J'ai vu des vagues s’élancer entre l'Europe et l'Amérique, et entre l'Asie et l'Amérique les vagues se jetaient dans le Pacifique. 

"Fils de la République", dit la même voix mystérieuse, "Vois et apprend."

 

A ce moment, je vis, un être sombre flottant dans les airs entre l'Europe et l'Amérique, plongeant dans l'eau de l'océan le creux de ses mains. 

Il en répandit un peu sur l'Amérique avec sa main droite, tandis que de sa main gauche, il en jeta un peu sur l'Europe. 

 

Immédiatement un nuage sombre rehaussa ces pays et qui se rejoignirent jusqu’à la moitié de l’océan. 

 

Pendant un certain temps, le nuage est resté stationnaire, puis il s’est déplacé lentement vers l'ouest, jusqu'à envelopper l’Amérique dans ses plis sombres. 

 

De nets éclairs le traversaient à intervalles réguliers, et j'ai entendu les gémissements et les cris étouffés du peuple américain.

 

Une seconde fois encore, l'ange plongea ses mains dans l'eau de l'océan, et il la répandit encore. 

Le nuage noir a ensuite été ramené dans l'océan, les flots se soulevaient à ma vue. 

 

Une troisième fois que j'ai entendu la voix mystérieuse disant: "Fils de la République, regarde et apprends." 

 

Je jetais les yeux sur l'Amérique et je vis des villes et des villages surgissant l'un après l'autre jusqu'à ce que toute la terre, de l'Atlantique au Pacifique en soit parsemée. 

 

Encore une fois, j'ai entendu la voix mystérieuse, "Fils de la République, la fin du siècle vient, regarde et apprend."

À cette obscurité, l’ange ténébreux tourna son visage vers le sud, et de l'Afrique, j'ai vu un spectre de mauvais augure approcher notre terre. 

 

Il passa lentement sur chaque ville. Les habitants se battaient les uns contre les autres. 

 

Comme je continuais à regarder, je vis un ange lumineux, une couronne de lumière reposait sur son front, sur laquelle était écrit le mot « Union », il portait le drapeau américain, qu'il plaça au centre de la nation divisée, et dit : «Rappelez-vous que vous êtes frères. » 

Aussitôt, les habitants quittèrent leurs armes, devinrent amis à nouveau et unis à la nation.

 

Et j'entendis la voix mystérieuse me disant : «Fils de la République, regarde et apprends." 

Dans l'obscurité, l’ange ténébreux plaça une trompette à sa bouche et souffla trois coups distincts ; et il prit de l'eau de l'océan, qu’il répandit sur l'Europe, l'Asie et l'Afrique. 

 

Puis mes yeux virent une scène terrible : à partir de chacun de ces pays surgirent d’épais nuages noirs se réunissant en une seule, et tout le long de cette masse, il brillait une lumière rouge sombre par laquelle des hordes d'hommes armés se déplaçaient, et, se déplaçant avec le nuage, ils marchèrent par les terres et les mers naviguant vers l'Amérique, qui était enveloppée dans le nuage.

 

Et je vis vaguement ces vastes armées ravageant tout le pays et brûlant les villes et les villages, et je voyais des villes  surgir. 

 

Alors que mes oreilles entendaient le tonnerre du canon, le fracas des épées, et les cris de millions de gens dans un combat mortel, j'ai entendu à nouveau la voix mystérieuse disant : « Fils de la République, regarde et apprends." 

 

Quand la voix eut cessé, le ténébreux ange noir plaça sa trompette une fois de plus à sa bouche et souffla un souffle long et terrible.

 

Instantanément une lumière de mille soleils brillait au-dessus de moi, elle se perça et éclata en fragments le nuage sombre qui enveloppait l’Amérique. 

 

Au même moment, l'ange, sur la tête duquel brillaient encore le mot « Union », et qui portait notre drapeau national dans une main et une épée dans l'autre, est descendu du ciel, en présence de légions d'esprits blancs. 

 

Ils furent immédiatement rejoint par les habitants de l'Amérique, et je vis qu’ils étaient près à tout surmonter, immédiatement ils reprirent de nouveau courage, refermant leurs rangs brisés et renouvelant la bataille.

 

Encore une fois, au milieu du bruit effrayant du conflit, j'ai entendu la voix mystérieuse disant : «Fils de la République, regarde et apprends." 

 

Tandis que la voix se tut, l'ange sombre pour la dernière fois plongea ses mains dans l'eau de l'océan et le répandit sur l'Amérique. 

Instantanément le nuage sombre disparu avec les armées qu'il avait apportées, laissant les habitants du pays victorieux. 

 

Puis, une fois de plus, je vis les villes et les villages.

Les villes surgissaient là où je les avais vus avant.

 

Et tandis que l'ange lumineux planta le grand azur qu'il avait apporté au milieu d'eux, il s'écria d'une voix forte : « Tandis que les étoiles restent, et que les cieux envoient la rosée sur la terre, cette Union sera la dernière. " 

 

Et, prenant sur son front la couronne sur laquelle était blasonné le mot « Union », il le plaça à notre niveau, tandis que le peuple, à genoux, déclarait : "Amen."

 

La scène immédiatement commença à s'estomper et à se dissoudre, et je finis par ne plus rien voir, puis la boule de vapeur se souleva.

 

Je recommençais à voir. 

 

Aussi quand tout eu enfin disparu, je me suis trouvé une fois de plus en train de regarder le mystérieux visiteur, qui, avec la même voix que j'avais entendue, a déclaré :

 

"Fils de la République, ce que vous avez vu doit être ainsi interprété : Trois grands périls viendront sur la République. Le plus terrible sera le troisième, le monde entier ne prévaudront point contre son passage s’il n’est pas uni.

Que chaque enfant de la République apprenne à vivre pour son Dieu, son pays, et l'Union ". 

 

Avec ces mots la vision disparut, et je me suis levé de mon siège.

 

J’ai estimé que j'avais eu une vision dans laquelle il m’a été donné de voir la naissance, le progrès, et le destin des Etats-Unis. "

 

 

Source :

 

“The George Washington Vision”, Daniel Lion, AuthorHouse, 24 janv. 2005

 

 

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