Padre Pio

 

Francesco Forgione est né en 1859 et il est mort en 1968 en Italie.

 

Sa mère, fervente catholique, lui donna le nom de Francesco en hommage à Saint François d’Assise.

 

Il mèna une jeunesse pieuse, durant laquelle il aurait eu des visions mystiques : dès cinq ans, Jésus Christ lui serait ainsi apparu.

 

Enfant, il ne voulait pas jouer avec les enfants de son âge, car selon lui ils blasphémaient. Son meilleur compagnon de jeu, il le confiera plus tard, n’était autre que son Ange Gardien.

 

 

Dès l’âge de cinq ans, l’enfant jouissait de la vision de la Vierge Marie qu’il priait deux fois par jour à l’église. C’était un garçon silencieux, tranquille et très obéissant.

 

Il disait lui-même qu’il ne valait rien mais qu’il était un «maccherone senza sale», une nouille insipide…

 

Mais le confrère auquel il avait fait cette confidence lui avait répondu :

«Vous le dites par sainte humilité !».

 

 

Ses nuits étaient très tourmentées. Sans cesse, il était assailli par les démons de l’enfer et le petit Francesco se battait contre eux, en hurlant dès que sa mère avait soufflé la bougie et qu’il se trouvait dans le noir.

 

 

Les vexations diaboliques, c’est-à-dire les coups dont les démons frappaient le jeune enfant, commencèrent en fait à peu près à l’âge de quatre ans, selon le père Benetto, qui fut longtemps son provincial.

 

Le diable, dit-il, se présentait sous des aspects hideux, et souvent menaçants, horribles, épouvantables.

 

C’était un tourment tel que le pauvre enfant ne pouvait pas dormir ; il pleurait, mais il suffisait que «Mamma Peppa» allume à nouveau la lumière pour que, tout aussitôt, disparaisse le Prince des Ténèbres.

 

 

Son père, Zi’Grazio, lui, n’était au courant de rien, et les cris de l’enfant avaient le don de lui taper sur les nerfs.

 

Il poussait des cris si assourdissants qu’il menaça un jour de le jeter par la fenêtre s’il ne se calmait pas et il n’était pas loin de penser que cet enfant venait tout droit de l’enfer !

 

Sa mère lui avait répondu :

«Nous l’élèverons pour expier nos péchés !» 

 

Ces attaques dureront jusqu’à sa mort.

 

Francesco rejoint l'Ordre des frères mineurs capucins. Le novice capucin prononça ses vœux solennels le 27 janvier 1909.

Au mois de décembre 1908, il reçut la tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat dans la cathédrale de Bénévent.

 

Le 18 juillet 1909, il fut nommé diacre dans le couvent de Morcone et prit alors le nom de frère Pio, en hommage au pape Pie V.

 

Il fut ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent. Dès 1911, il signala à son confesseur l'apparition depuis un an de signes rouges et de douleurs vives aux mains et aux pieds.

Cinq stigmates visibles, qui ont fait l'objet de plusieurs rapports médicaux, lui sont apparus le 20 septembre 1918.

Padre Pio avec les stigmates

 

Pendant la Première Guerre mondiale, il servit dans le corps médical italien de 1917 à 1918.

C'est pendant la guerre que se situa un événement raconté par le bénéficiaire lui-même.

 

Le 24 octobre 1917, une attaque surprise des Autrichiens et des Allemands ayant percé les lignes italiennes et causé le désastre de Caporetto (Kobarid), le général Luigi Cardona, commandant en chef et soldat valeureux, fut limogé.

Retiré au palais de Zara, à Trévise, très marqué par sa défaite, il décida d'en finir et, s'apprêtait à tirer le coup de revolver fatal, lorsqu'il vit soudain entrer dans son bureau un moine capucin qui le convainquit de ne pas attenter à sa vie.

Une fois le Padre Pio reparti aussi soudainement qu'il était apparu, Cardona tança les gardes en faction, leur reprochant d'avoir laissé passer sans l'annoncer un moine inconnu de tous.

 

Les soldats jurèrent leurs grands dieux qu'ils n'avaient vu personne entrer ou sortir !

Plusieurs années plus tard, le général voyant une photo de Padre Pio dans un journal, reconnut le capucin qui lui avait sauvé la vie par des paroles de réconfort, un soir de novembre 1917.

 On dit qu’il avait le don de lire dans les âmes qu’il confessait. Souvent, dans des confessions, il rappelait lui-même aux pénitents des fautes qu'ils avaient oubliées.

 

En 19 10, le Padre Pio confia à son provincial sa vocation de victime :

 

«J’en viens à vous demander une permission, celle de m’offrir au Seigneur comme victime pour les pauvres pécheurs et les âmes du purgatoire.

 

Ce désir s’est développé de plus en plus dans mon cœur, au point qu’il est devenu, dirai-je, une forte passion.

 

Il est vrai que cette offrande, je l’ai faite plusieurs fois au Seigneur, le conjurant de bien vouloir déverser sur moi les châtiments qui sont préparés pour les pécheurs et les âmes du Purgatoire, même en les multipliant, pourvu qu’il convertisse et qu’il sauve les pécheurs et qu’il admette bien vite au Paradis les âmes du Purgatoire.

 

Mais maintenant je voudrais la faire, cette offrande, avec votre permission…»



On raconte aussi qu’il annonça à l’avance la résurrection d’une femme vivant à San Giovanni Rotondo. Cette femme s’appelait Paolina.

Vers la fin du carême, elle tomba gravement malade. Son mari, et leurs cinq fils se rendirent au couvent. Ils supplièrent le Père Pio, les 2 plus jeunes enfants s'agrippant au froc du moine.

Bouleversé, celui-ci promit de prier pour Paolina. Au début de la Semaine Sainte, il dit : "Elle ressuscitera le jour de Pâques."

Le Vendredi Saint, Paolina perdit connaissance.

Le Samedi saint, elle tomba dans le coma, puis ne bougea plus pendant plusieurs heures, si bien que l'on crut qu'elle était morte.

Le lendemain, alors que le Père Pio célébrait la messe de Pâques, Paolina se redressa sans aide sur son lit.

 

Le 5 août 1918, tandis que le Padre Pio confessait les jeunes scolastiques de son couvent, le Padre Pio manifesta des symptômes ou des signes : son cœur fut transpercé par un dard spirituel avec un saignement réel.

 

Selon la tradition, sa stigmatisation complète a eut lieu le 20 septembre 1918, des  stigmates (plaies du Christ sanguinolentes aux mains, aux pieds et au thorax comme les cinq plaies du Christ), qu'il cherchait à cacher avec des mitaines.

 

Il donna le témoignage suivant des événements : « Je vis devant moi un personnage mystérieux dont les mains, les pieds, la poitrine, ruisselaient de sang.

Je sentis mon cœur blessé par un dard de feu...

Ce personnage disparut de ma vue et je m'aperçus que mes mains, mes pieds, ma poitrine étaient percés et ruisselaient de sang ! ».

 

Dans les premiers jours Padre Pio cherchait à dissimuler les plaies, mais les femmes qui suivaient sa direction spirituelle virent les plaies et ébruitèrent la nouvelle. 

 

La notoriété, non voulue par Padre Pio et encore moins par ses supérieurs qui avaient imposé toute discrétion aux frères du couvent, contribua à faire venir de plus en plus de monde auprès du monastère.

 

Face aux nouveaux événements, le supérieur des capucins ainsi que le  Saint Office décidèrent de faire ausculter Padre Pio afin de savoir l'origine naturelle ou surnaturelle des prétendus stigmates.

 

Les théories naissantes sur l'hystérie et l'école de l'idéoplastie ont alors été mis en avant par les sceptiques pour nier le caractère surnaturel des stigmates.

 

Plus de trois médecins ausculteront les plaies de Padre Pio : le docteur Luigi Romanelli, chef de l'hôpital de Barletta, le Docteur Angelo Maria Merla, maire de la commune, socialiste et agnostique.

 

Les auscultations ont conduit à lever toute idée d'automutilation et arrivaient à « la conclusion que le fait constituait en soi un phénomène que n'est pas capable d'expliquer la seule science humaine ».

 

Il fut dès lors très critiqué, non du fait de son état, mais à cause des débordements des fidèles ; il fut aussi remis en cause par sa hiérarchie qui voyait dans sa popularité une menace et une dérive, et l'obligeait le 23 mai 1931 à cesser toutes activités publiques, en célébrant la messe dans la chapelle intérieure du couvent.

 

Des témoignages persistent cependant concernant des phénomènes surnaturels, notamment sur des fragrances insolites projetées à distance, en plus de l'odeur de sainteté qui l'accompagnait habituellement :

« ...il est fréquemment arrivé que des personnes... aient senti ce mystérieux parfum, à des distances énormes du couvent où se trouvait Padre Pio... »

 

Durant toute sa vie, il a subi presque quotidiennement les attaques physiques et morales de « Satan » dont les « cosaques », comme il les nommait, sont venus nuitamment le frapper, faisant tant de bruit dans le monastère que certains moines, terrifiés, ont demandé leur mutation.

 

« Il veut que je me perde à tout prix. Il présente, devant mes yeux, le tableau douloureux de ma vie et ce qui est pire, il m’insinue de désespérer… »

 

Dès cette époque, le Padre Pio était considéré par la ferveur populaire comme un grand saint thaumaturge du XXe siècle, ayant accompli une multitude de miracles de guérison instantanée en présence de nombreux témoins.

 

On lui prêtait également le don de bilocation (apparition simultanée en deux endroits), en plus de phénomènes particuliers telle l'hyperthermie (température très élevée du corps, au delà de 48°) ou l'inédie (abstention prolongée de nourriture ou de boisson au delà de deux mois) ou la connaissance de langues qui lui étaient étrangères.

 

Des amis de Padre Pio tentèrent dès lors de lever l'interdiction du Saint-Office en dénonçant ses calomniateurs et les ecclésiastiques corrompus.

Le 14 juillet 1933, le Saint Office autorisa à nouveau le Padre Pio à célébrer des messes publiques et à entendre des confessions.

 

Il écrit « Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci.

Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité.

Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître.

Car il n’y a rien qui renforce tant nos défauts que l’inquiétude et l’obsession de s’en débarrasser. »

 

Il ouvrit un hôpital en 1944 appelé la "Casa Sollievo della Sofferenza" « Maison pour soulager la souffrance ».

À la même époque, le Padre Pio fonda des Groupes de prière afin de guérir et soulager les âmes.

Padre Pio écrivant une lettre

Dès 1947, des mesures seront à nouveau prises à San Giovanni Rotondo suite à la visite du père général de l'ordre des Capucins, qui constata un certain désordre liturgique à cause de la piété excessive de certains fidèles.

 

En 1947, le jeune père Karol Wojtyla (futur Jean Paul II) lui rendit visite. Le Padre Pio lui aurait prédit son élection à la papauté et l'attentat dont il serait victime en 1981 sur la place St-Pierre.

 

Le 7 juillet 1968, le Padre Pio fut victime d'une attaque. Le 22 septembre 1968, il célébra la messe solennelle du cinquantenaire de ses stigmates qu'il exprimait ainsi :

« Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés ».

 

Le soir même il reçut l'extrême onction et s'éteint quelques heures plus tard, à 2h30 le matin du 23 septembre 1968.

 

Selon Yves Chiron, « Lors des funérailles, alors que le corps de Padre Pio reposait dans la crypte, la foule de fervents réunis au-dehors chanta des cantiques particulièrement aimés du religieux.

Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule !

On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux.

Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre.

Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc.

Eh bien ! Après un « Ah » de déception de la foule, retentirent soudain des « Oh ! Oh ! » joyeux et amusés : la « photo vivante » du Padre apparaissait sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces. » 

 

On dit que lors de son enterrement une douce odeur était présente.

 

« La mort n’est rien d’autre que la séparation de deux choses, l’âme et le corps, qui se détachent l’un de l’autre.

Or, une fois que l’âme et le corps d’un homme se sont séparés, ils n’en restent pas moins dans l’état qui était le leur du vivant de cet homme. (…)

Dés que l’âme est dépouillée du corps, on peut voir tous ses traits naturels ainsi que les impressions qu’elle a reçues, impressions qui sont telles ou telles selon le mode de vie qu’a eu l’homme qui la possède et qu’en chaque circonstance il a éprouvées en son âme. » (Socrate "Giorgias")

 

Vingt millions de personnes ont assisté à ses messes, et cinq millions s'y sont confessées.

On lui prête des guérisons miraculeuses de paralysies, tuberculoses, fractures, broncho-pneumonies, méningites, cécités et cancers, dont il attribuait toujours humblement l'action à Jésus ou Marie.

Par ailleurs, de nombreuses personnes déclarent s'être converties à la suite d'une rencontre avec lui.

 

Le Padre Pio a fait l'objet de deux investigations officielles conduites par les autorités du Saint Siège dès le 20 mars 1983, qui conclurent à l'authenticité de certains miracles en 1990, après avoir rassemblé 73 témoignages en 104 volumes.

 

Le 16 juin 2002, Jean Paul II le canonisa sous le nom de « sanctus Pius de Pietrelcina. »



Prophéties :

 

 

A propos des prophéties Padre Pio disait :

 

« Quand elles viennent des hommes, elles ne parlent que de châtiments.

 

Mais quand une prophétie vient de Dieu, elle ne parle que d’amour et de miséricorde ».

 

 

28 Janvier 1950 :

«Gardez vos fenêtres fermées.

 

Ne regardez pas dehors. Allumez une bougie bénie, qui suffira pour plusieurs jours.

 

Priez le chapelet. Lisez des livres spirituels.

 

Pratiquez la communion spirituelle, faites des actes d'amour, qui me sont si agréables.

 

Priez avec les bras au sol, afin que beaucoup d'âmes soient sauvées.

Ne sortez pas de la maison. Vous prévoirez suffisamment de nourriture.

 

Les pouvoirs de la nature doivent être déplacés et une pluie de feu fera trembler de peur.

 

Ayez du courage ! Je suis au milieu de vous ».

 

7 février 1950 :

«Prenez soin des animaux au cours de ces journées.

 

Je suis le Créateur et veille sur les animaux ainsi que l'homme.

 

Je vais vous donner quelques signes d'avance, pour que vous puissiez leur prévoir plus de nourriture.

 

Je protégerai la maison des élus ainsi que leurs animaux, car ils auront besoin de subsistance par la suite.

 

Que personne ne traverse la cour, même pour nourrir les animaux, sous peine de périr ! Fermez soigneusement les fenêtres.

 

Mes élus ne doivent pas regarder ma colère. Ayez confiance en moi, et Je vous protégerai.

 

Votre confiance m'oblige à vous venir en aide».

 

 

Mai 1950 :

 

«Un grand châtiment se prépare : ce sera effroyable comme jamais depuis la création du monde.

 

L’Heure de ma venue est proche, mais Je manifesterai Ma Miséricorde.


Votre époque sera témoin d’un châtiment terrible.

 

Mes Anges, exécuteurs de ce travail sont prêts.

 

Ils auront la charge spirituelle d’anéantir tous ceux qui se moquent de Moi. »

 

"Des ouragans de feu tomberont des nuages et s’étendront à la terre entière.

Des orages, des tempêtes, du tonnerre et des pluies ininterrompues, des tremblements de terre couvriront la terre entière pendant 3 jours et 3 nuits.

 

Une pluie ininterrompue surviendra alors, elle commencera par une nuit très froide.

 

Tout ceci pour prouver que Dieu est le Maître de Sa Création.

 

Ceux qui espèrent et croient en Mes paroles n’auront rien à redouter ni ceux qui répandent Mon message car Je ne les abandonnerai pas.

 

Aucun mal n’arrivera à ceux qui seront en état de grâce et chercheront la protection de Ma Mère.

 

Pour vous préparer à cette épreuve, Je vous donnerai des signes et des instructions.

 

La nuit sera très froide, le vent surgira après un certain temps, le tonnerre se fera entendre.

 

Fermez toutes les portes et les fenêtres.

Ne parlez à personne de l’extérieur.

Agenouillez-vous devant votre Crucifix, regrettez vos péchés.

 

Priez Ma Mère pour obtenir sa protection.

 

Ne regardez pas dehors pendant le tremblement de terre, parce que le courroux de Dieu est Saint.

 

La vue des effets de sa Colère, vous ne la supporteriez pas. 

 

Ceux qui négligeront cet avertissement seront abandonnés et instantanément tués de frayeur par la colère divine.

Le vent emportera des gaz empoisonnés qui se répandront par toute la terre.

Ceux qui souffriront innocemment seront martyrs et entreront dans Mon Royaume.

Satan triomphera mais après 3 nuits, le tremblement de terre et le feu cesseront et le jour suivant, le soleil brillera de nouveau.

 

Après ces châtiments, les Anges descendront du Ciel et répandront l’esprit de Paix sur la terre.

 

Un sentiment de gratitude incommensurable prendra possession de tous ceux qui survivront à cette terrible épreuve.

 

Il faut prier !

Dites pieusement le chapelet en commun si possible ou seul, mais dites-le bien.

L’Heure approche, priez sans relâche, vous ne serez pas déçus.

Les hommes n’entendent pas mon appel, ils durcissent leurs cœurs, ils résistent à ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.

 

L’humanité est pire que lors du déluge.

 

L’humanité étouffe dans le marasme du péché.

 

 J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.

 

J'ai choisi les âmes dans d'autres pays, comme la Belgique, en Suisse, Espagne, qui ont reçu ces révélations, afin que d'autres pays soient également préparés.

 

Priez beaucoup au cours de cette Année Sainte de 1950. Priez le Rosaire, mais priez bien, afin que vos prières atteignent le ciel.

 

Bientôt, une terrible catastrophe viendra sur l'ensemble du monde, comme jamais personne n'a vu, un terrible châtiment jamais connu !

 

La colère de mon Père s'est répandue au monde entier !

Je viens encore alerter le monde entier par l'intermédiaire de votre institution, comme Je l'ai si souvent fait jusqu'ici.

Les péchés des hommes se sont multipliés au-delà de la mesure : l'irrévérence de l'Eglise, le péché commis dans la fierté imposture des activités religieuses, l'absence de véritable amour fraternel, dans l'indécence vestimentaire, en particulier l'été ...

Le monde est rempli d'iniquité.

Cette catastrophe viendra sur la terre comme un éclair de foudre.

En un seul instant, la lumière du soleil du matin sera remplacée par les ténèbres !

Nul ne pourra quitter la maison ou regarder par la fenêtre à partir de ce moment.

Je viendrai au milieu du tonnerre et des éclairs.

L'obscurité totale dans laquelle l'ensemble de la terre sera enveloppée causera une grande confusion, et beaucoup, beaucoup mourront de peur et de désespoir.

Ceux qui doivent se battre pour ma cause recevront la grâce de Mon Divin Cœur et le cri : « Qui est comme Dieu! » leur servira de protection.

Toutefois, nombreux sont ceux qui brûleront dans les champs, flétris comme l'herbe !

L'impie sera annihilé, de sorte que juste après, il sera en mesure de se présenter de nouveau.

Ce jour, dès que l'obscurité sera totale, nul ne devra quitter la maison ou regarder par la fenêtre.

 

L'obscurité durera un jour et une nuit, suivie d'un autre jour et une nuit, et un autre jour, mais la nuit suivante, les étoiles brilleront à nouveau, et le lendemain matin, le soleil sera de nouveau monté, et ce sera le Printemps !

 

Dans les jours d'obscurité, Mes élus ne devront pas dormir, comme l'ont fait les disciples dans le jardin des Oliviers.

 

Ils devront prier sans cesse, et ils ne devront pas craindre.

Je vais rassembler mes élus.

 

L'enfer pense être en possession de la terre entière, mais Je vais la reprendre !

 

Pensez-vous, peut-être, que Mon Père permettrait de tels châtiments terribles sur le monde, si le monde se détournait de l'iniquité à la justice ?

 

Mais à cause de mon grand amour, ces affections sont autorisées à venir sur l'homme.

 

La compréhension humaine ne peut sonder la profondeur de mon amour. Priez ! Priez !

 

Je désire vos prières. Ma chère Mère Marie, Saint Joseph, Sainte Elisabeth, Saint Conrad, Saint Michel, Saint Pierre, la Petite Thérèse, Vos Saints Anges, sont vos intercesseurs.

 

Soyez courageux soldats du Christ !

 

Pour le retour du monde à la lumière, Je rends grâce à la Très Sainte Trinité pour leur protection! !

 

La dévastation sera grande ! Mais moi, votre Dieu, J'aurai purifié la terre.

 

Je suis avec vous. Ayez confiance ! Ayez confiance !

 

 

En mai 1950 :

 

« Je suis tout près…

 

Je viendrai sur cette terre portant le fardeau des péchés.

 

La terre tremblera violemment, des masses de nuages s’enflammeront et un feu descendra du ciel, des éclairs réduiront en cendres tout ce qui est corrompu, l’air sera imprégné de gaz, et lourd d’une fumée suffocante que des vents violents répandront partout.

 

Les hauts bâtiments, construits par l’homme avec son esprit orgueilleux seront détruits.

 

Alors l’humanité verra que sur elle, plane une volonté si puissante que tous les projets insensés, de vaine gloire, seront réduits en cendres.

 

Un Ange destructeur anéantira définitivement les forces imprégnées de sophismes et de blasphème qui se sont opposées à l’Evangile du Christ.

 

Malheur à vous, impies, qui vous jouez de Moi, au travers de vos théories hypocrites et fausses.

 

Quand à vous disciples fidèles, Je vous ai avertis de ne pas suivre de faux prophètes et de faux Christs.

 

Je suis Votre Sauveur.

 

Quand l’Ange exterminateur commencera à accomplir sa mission avec l’épée de la Justice, alors votre foi devra être ferme comme un rocher.

 

Ayez confiance en Moi, Je vous protégerai, Je vous protégerai.

 

Je vous donnerai un signe pour vous faire connaître le principe de mon jugement.

 

Par une froide nuit d’hiver, Je vous ferai retentir le tonnerre qui fera trembler les montagnes.

 

Alors, fermez les fenêtres et ne regardez pas au-dehors.

 

Ne profanez pas vos yeux en jetant votre regard sur ces événements terribles, parce que trois fois sainte est la Justice de Dieu qui purifiera la terre à travers vous, mon troupeau fidèle.

 

Mettez-vous sous la protection de Ma Mère.

 

Qu’importe ce que vous pourrez voir ou entendre, ne désespérez pas, cela précédera la Fin des Temps.

 

Mais alors, réunissez-vous pour prier.

 

Invoquez vos Anges Gardiens. Combattez avec confiance en Mon Nom, ne doutez pas de votre libération.

 

Moi Je vous garderai de tous les dangers si vous avez confiance en Mon Amour... demeurez près de Mon Cœur et combattez pour le salut des âmes.

 

Offrez vos épreuves, vos tentations, les vexations qui vous arriveront, pour le salut des pécheurs, pour les prêtres infidèles qui prêchent l’erreur avec ténacité.

 

Ceux-ci sont toujours près de mon Cœur, demandez pour eux la contrition parfaite à l’heure de leur mort.

 

Persévérez pendant une nuit et un jour dans la prière, la nuit suivante portera la fin des tribulations avec l’aurore du lendemain.

 

Le soleil donnera à nouveau sa chaleur, et sa lumière remplacera les ténèbres.

 

Alors, acceptez avec gratitude la nouvelle vie qui vous sera offerte.

 

Vous vivez dans la justice et la simplicité, la paix et l’amour seront ma volonté.

 

Consolez, encouragez, priez, afin qu’une race renouvelée naisse de la joie de votre cœur.

 

Et vous, âmes consacrées, Je vous supplie de vous plier à sa volonté, comme victimes pour le salut de vos frères.

 

Aucune affliction ne vous sera épargnée.

 

Restez en éveil, résistez au monde, parce que les mauvais esprits essayeront de vous séduire.

 

Luttez dans l’humilité et le silence, appliquez-vous à la prière et au don du sacrifice, avec la conviction de vous appliquer à un devoir sacré.

 

Ayez de la compassion pour vos frères qui sont dans l’erreur.

 

Soyez crucifiés afin de rendre le ciel clément envers les hommes.

 

Moi Je suis prêt à agir. La terre est en train de trembler.

 

Cela sera le dernier Jugement mais soyez sans crainte, Je serai avec vous.

 

Ceux qui M’attendent auront Ma grâce et Mon assistance, mais pour ceux qui ne seront pas en état de grâce, ce sera terrible.

Les Anges de la Justice sont déjà placés aux quatre coins de la terre.

 

Je me manifesterai à tous les hommes et chaque homme me reconnaîtra pour son Dieu. Je suis à la porte…

 

La terre tremblera, les hommes gémiront, l’œuvre de l'Esprit Saint se consumera.

 

Les hommes n’entendent pas Mon appel ; les pêcheurs durcissent leur cœur, ils résistent à Ma grâce ; ils repoussent Ma Miséricorde et Mon Amour.

 

L’humanité est pire qu’avant le Déluge.

 

Le monde est enveloppé de ténèbres. L’humanité étouffe dans le marasme de l’erreur et du péché.

 

J’ai grande envie d’exterminer cette race, mais à cause des justes, Je laisserai régner Ma Miséricorde.

 

La coupe de la colère va se déverser sur la terre, mais bientôt, l’Ange de la Paix planera sur elle.

 

Je veux guérir et assainir les plaies qui saignent actuellement, Ma Miséricorde dépassera Ma Justice.

 

Vous, Mes fidèles, priez sans interruption ; ne vous endormez pas comme Mes disciples au Jardin des Oliviers.

 

Priez sans interruption afin de sauver le monde.

 

Puisez dans Mes mérites pour vous-même et pour les autres. Mes enfants, Je viendrai bientôt.

 

Ce qui va venir dépassera tout ce que vous pouvez imaginer.

 

De grandes choses se préparent : ce sera effroyable, comme jamais depuis la création du monde.

 

Je viendrai et Je ferai connaître au monde Ma volonté.

 

Tous ceux qui auront souffert pendant cette période… seront la semence de l’Église nouvelle ; ils participeront à Ma Flagellation, à Mon Couronnement d’épines, à Mon Chemin de Croix.

La Mère de Dieu et tous les chœurs des Anges seront à l’œuvre pendant ces événements, afin de sauver les âmes.

 

L’enfer croit pouvoir faire une belle récolte pendant ce cataclysme, mais Je l’empêcherai, Je lui arracherai sa moisson, Je viendrai et avec Moi Ma Paix.

 

Avec peu de fidèles, J’établirai Mon Règne.

 

Je leur donnerai une lumière particulière.

 

Elle leur apportera le salut, et aux autres les ténèbres. L’humanité connaîtra Ma Puissance et Mon Amour.

 

Mes enfants, l’heure approche, priez sans relâche, priez pour recevoir le don de force des martyrs, afin de traverser cette période d’épreuve.

 

Je rassemble les miens, de toutes les directions, et ils viendront pour Me rendre gloire.

 

Je viendrai. Bienheureux ceux qui seront prêts à me recevoir.

 

La dernière guerre mondiale n’était qu’une goutte d’eau en comparaison de ce que la Justice Immanente réserve pour l’Avenir.

 

Ma divine Mère vous a dit : «Je suis la grande Médiatrice des Grâces ». 

 

De même que monde avait besoin du sacrifice du Fils de Dieu pour obtenir la Miséricorde du Père, réfugiez-vous dans mon Cœur afin de surmonter toutes vos peines.

 

Implorez la protection de ma Divine Mère, grandissez dans votre confiance et espérez tout de Moi.

 

Je vous donnerai plus que vous n’osez espérer.

 

Offrez et consacrez votre cœur à mon Sacré-Cœur. Faites que Mon Cœur soit votre refuge, c’est là que vous trouverez le repos.

 

De là découle le bonheur.

 

Plongez toutes vos imperfections, tous vos défauts dans Mon Précieux Sang pour en obtenir l’atténuation. Persistez dans l’Amour, en union avec Mon Sacrifice, pour la Rédemption de l’humanité. »

 

 

Padre Pio parle aussi de l’échec de la République :

« Sans le soutien de pouvoir royal et divin de David, l’Eglise tombe en décadence, sous l’esprit du serpent, qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l’Eglise.

 

Les républiques ont le malheur de relever de terre les esprits serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l’empêchant de l’élever vers le Dieu du ciel…

 

C’est aujourd’hui le mal de l’Europe. »

 

Padre Pio parla un jour d’un testament se trouvant au Vatican, celui de la Duchesse d’Angoulême. Padre Pio était persuadé que la France cachait un pouvoir qui allait se révéler à l’heure de Dieu :

 " La folie des hommes a été de tenter de tuer la royauté. 

Le monde le paye encore aujourd’hui.

 

Sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside plus dans le cœur des chefs d’Etats et des ministres.

 

Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité. 

 

La vraie grandeur de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie Antoinette.

 

Cependant, comme le roi Louis XVI pardonna à la France, celle-ci garde le droit à la grandeur de la royauté de David, celle qui est amour et humilité."

 

 

Le Diable

 

Le Père Tarcisio de Cervinara, confrère de Padre Pio, raconte cette histoire singulière dans son livre : «Le diable dans la vie de Padre Pio » :

«Padre Pio répétait souvent que le diable est une créature méchante, mauvaise, cruelle par nature, mais qu’il reste toujours un ange déchu, donc doué d’une intelligence supérieure à celle des hommes, bien que pervertie.

 

Le saint aura pu expérimenter son intelligence rusée et malhonnête, d’une manière toute à fait bizarre.

 

Un jour en effet, Satan s’est «confessé» auprès du Padre Pio !

Le saint, après beaucoup d’insistances de ma part, a bien voulu me raconter ce qui s’était exactement passé.

 

En voici le récit :

«Un matin, alors que je confessais les hommes, s’est présenté à moi un homme grand, élancé, bien habillé, poli et fort élégant.

Cet inconnu s’est agenouillé et a commencé à accuser ses péchés contre Dieu, le prochain et la morale : ils étaient à la fois variés et ineptes.

Une chose m’a spécialement frappée : ce pénitent énigmatique, après chaque accusation de ses péchés, répondait à mes reproches
(basés sur la Parole de Dieu, sur le Magistère de l’Église, et la Morale des Saints), en justifiant tous ses péchés avec une habilité et une gentillesse extrême, vidant les péchés de toute leur malice, tout en essayant dans le même temps de les rendre normaux, naturels, humains.

Et cela non seulement pour les péchés les plus affreux contre Dieu, Jésus, la Madone, les Saints, qu’il appelait avec des mots irrespectueux sans jamais prononcer leurs noms, mais aussi pour les péchés qui étaient moralement si laids et grossiers, qu’ils touchaient le fond du cloaque le plus répugnant.

 

Les réponses habiles que ce pénitent mystérieux donnait à tous mes arguments, m’impressionnaient par leur subtilité et leur astucieuse malice.

En moi même je m’interrogeais :  

«Qui est cet individu ?

A quel monde appartient-il ?». 

 

Et j’essayais de bien fixer son visage pour y découvrir éventuellement la réponse à mes questions.

 

En même temps, j’étais très attentif à chacun de ses mots, afin qu’aucun ne m’échappe, pour en évaluer tout le poids.

 

A un moment donné, une lumière intérieure très claire et forte, m’a révélé avec certitude son identité, et d’une voix ferme et puissante je lui ordonnais : 

« Dis : «Vive Jésus, vive Marie ! ». 

 

Dès qu’il entendit ces deux noms très suaves et puissants, Satan disparut aussitôt, dans une flamme de feu, laissant derrière lui une puanteur insupportable ».

 

 



Sources :

 

« Padre Pio m'a dit, La vie et le message du frère de Pietrelcina par l’un de ses proches. », Giovanni Gigliozzi, broché, 222 pages + photos, Salvator 2001

« Padre Pio et les phénomènes physiques du mysticisme », Gérald Messadié, Essai broché, 2008

« Florilège du recueil des lettres / Padre Pio De Pietrelcina » 1978 Collection résiac GF

« Padre Pio de Pietrelcina », Frère Arni Decorte Institut Sainte Camille, Belgique, 1983

 

« Padre Pio : des foudres du Saint Office à la splendeur de la vérité », Joachim Bouflet, 2008.

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