Faux Prophète


« Jésus se mit alors à leur dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant; C'est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens »

 (Marc 13/5-6)

 

Jakob Lorber 

 

Jakob Lorber est né le 22 juillet 1800 à Kanischa et il est mort le 24 août 1864 à Graz en Autriche.

 

Né dans une famille catholique de modestes et pieux vignerons, Jakob Lorber a grandit dans un environnement dédié à la musique. Il apprit tôt à jouer du violon, du piano et de l’orgue. Il a été un temps leader d’un groupe populaire.  

 

Puis il fit des études pour devenir instituteur, et obtint son diplôme en 1829, et fut un temps précepteur dans une famille de Graz.

Il envisagea aussi un temps une carrière ecclésiastique.

 

Il revint ensuite à son premier amour : la musique. Il donnait des cours de musique, des concerts, accordait des pianos, écrivait des critiques musicales : mais sa carrière musicale ne se concrétisait pas comme il l’aurait voulu.

 

Pendant ces années musicales, il s'est intéressé à d'astronomie et à la littérature mystique et occulte.

 

Il lut la Bible ainsi que des livres du franc-maçon Johan Baptiste Kerning (alias Johann Baptist Krebs), qui auraient donné pour plus tard au prophète des « indications importantes » selon son biographe Karl Gottfried von Leitner.

 

Il étudia aussi les œuvres des hommes qui ont suivi le "chemin vers l'intérieur", parmi lesquels les mystiques et théosophes Jacob Boehme, Emmanuel Swedenborg, Johann Heinrich Jung-Stilling...

Toujours selon von Leitner, il lut aussi des œuvres du médecin Justinus Kerner qui publia plusieurs livres médicaux populaires traitant du magnétisme animal.

Jacob Lorber

 

 

En 1840, les efforts musicaux de Lorber furent enfin couronnés de succès : il lui fut proposé à Trieste le poste de deuxième maître de chapelle. Il accepta l’offre et prit ses dispositions pour le départ.

 

Quand, le 15 mars 1840, à 6 heures du matin, ainsi qu'il le raconta plus tard à ses amis, il avait à peine fini sa prière du matin et était sur le point de quitter son lit, il entendit résonner dans sa poitrine, à l'emplacement du cœur, une voix qui, distinctement, lui parla ainsi : « Lève-toi, prends ta plume et écris ! » 

Il obéit aussitôt à cette mystérieuse injonction, prit en main sa plume et écrivit mot pour mot ce qui lui fut dicté par une voix intérieure.

 

J. Lorber obéit cet appel mystérieux et commença à écrire ce que la voix lui dictait. C’était l'introduction de son premier ouvrage "La Maison de Dieu" :

"Ainsi parla le Seigneur à l'intérieur de moi pour tout le monde, et c'est la vérité, fidèle et sûre : « Qui veut parler avec Moi, qu'il vienne à Moi et Je donnerai la réponse dans son cœur.

Mais seul un cœur pur, un cœur plein de douceur, entendra le son de ma voix. Et celui qui me préfère à tout le monde et m'aime comme une épouse tendre aime son Epoux, avec lui, Je marcherais bras dessus bras dessous. (…) »

une page d'écriture automatique de Jacob Lorber

 

 

Lorsque Lorber se rendit compte que c'était le début d'un livre et qui en était l'auteur, il n'hésita pas à renoncer à son poste et offrit de servir le Seigneur comme un «scribe de Dieu» sans interruption jusqu’à la fin de ses jours.

À cette époque où le spiritisme était en vogue, (rappelons Victor Hugo  et « Les tables tournantes de Jersey ») il se constitua autour de Lorber un petit cercle de notables de Graz, qui l’aidaient financièrement.

 

Selon Jakob Lorber lui-même, la voix qu'il entendait était sans conteste « la voix du Seigneur Christ », parfois celle d’un ange qui parlait sur ordre de Dieu, mais quelquefois il entendait aussi la voix « d'esprits inférieurs ».

Il était médium d'audition et de vision et pratiquait l'écriture automatique.

 

Ses écrits comprennent environ 20 000 pages manuscrites qui représentent 10 000 pages imprimées soit environ 25 tomes.

L’ensemble appelé "la nouvelle révélation" manque d’une structure claire, fréquemment les considérations religieuses et les exposés sur la genèse sont mélangées avec des descriptions de croyances populaires concernant l’éducation des enfants et l’alimentation.

 

Cependant on peut grouper les textes autour de quatre thèmes principaux. (Ces textes sont décrits comme étant supérieurs à la Bible).

 

- Écrits sur la création (histoire de la Terre, la destinée humaine, le cosmos, la mouche, etc.) : Saturne ; Le soleil naturel ; Le grand horloger ; La maison de Dieu.

Ses descriptions hautement fantaisistes de vie sur la Lune, Saturne et le Soleil sont dignes de Jules Verne et contraires aux connaissances scientifiques. Lorber décrit un trou qu'il assimile à la bouche de la terre, d'une diamètre de 180 miles et qui se trouve au pôle Nord. Il dit également que la terre se tourne parce qu'elle élimine ses excréments par son intestin de forme hélicoïdale qui débouche au pôle Sud (anus)? Il raconte aussi que les oiseaux volent à l'hydrogène, comme les ballons à l'hydrogène de l'époque...  

 

- Écrits sur l’au-delà (les anges, le monde spirituel) : L’évêque Martin ; Robert Blum ; Le soleil spirituel ; Scènes spirituelles.

Couverture d'un des nombreux

Tomes de Jacob Lorber

 

- Écrits sur Jésus Christ : Le grand évangile de Jean (non terminé, 10 tomes). Les écrits de Jakob Lorber constitueraient la seconde venue sur terre de Jésus, non en chair mais en esprit, et l'accomplissement de Jean 16, 7. 14.



- Écrits qui prétendent être une « re-révélation » de textes apocryphes ou perdus : L’enfance de Jésus (inspiré du Protévangile de Jacques) ; Les trois jours dans le temple ; Lettre de Paul à la communauté de Laodicée ; Correspondance entre Agbar Ukkama, roi d’Édesse et Jésus de Nazareth.

 

Outre la prétention de recevoir directement la parole de Dieu, qui continuerait à se révéler et par là se surajouter à la Bible, l'ensemble de l'œuvre est gnostique et donc à coloration apocalyptique. Le sacrifice de Jésus sur la croix et la rédemption s'opposent à l'entreprise d'auto-salvation progressive proposée par cette doctrine. Il mêle aussi des concepts orientaux sur la réincarnation d'inspiration new age.

 

Déjà de son vivant, un petit cercle de sympathisants mettait par écrit ce que Jakob Lorber en état de vision médiumnique leur dictait comme venant de Dieu, et faisait des copies.

 

Le premier éditeur de quelques-unes de ses œuvres fut Carl-Friedrich Zimpel dit « Dr Zimpel » en 1852. D'autres furent ensuite éditées par l'ami de Lorber, Johannes Bush à partir de 1856.

 

Après le décès de ce dernier, et du magnétiseur et spirite Gottfried Mayerhofer en 1877, (un des premiers adeptes de Lorber), les manuscrits ont été rassemblés et publiés par Christoph Friedrich Landbeck, aussi spirite, sous le nom de « Neutheosophische-Verlag ».

 

La même maison d'édition porta ensuite en 1907 le nom de « Neu-Salems-Verlag » et aujourd’hui le nom de « Lorber-Verlag-Otto-Zluhan », en raccourci « Lorber-Verlag ».

 

Elle conserve les écrits de Jakob Lorber depuis 1985 à Bietigheim, et n'en permet pas un accès public.

Il lui est reproché d'avoir corrigé, censuré et notablement raccourci une partie de ceux-ci. Les modifications et la censure des textes que Jakob Lorber auraient reçus de Dieu peuvent être considérées comme la tentative de la maison d'édition de Lorber de cacher les défaillances et les contradictions de la Nouvelle révélation (par exemple, 11 chapitres consécutifs ont été omis dans «Terre et lune» par rapport à la première édition. Malgré ce fait, la préface de la 6ème édition assure avec aplomb que le contenu est intégral.

 

Les adeptes de Lorber, de son vivant, ont aussi cherchés à cacher que celui-ci avait une fille : Maria Hochegger. Son existence a été révélée sur l'acte de décès de ce dernier et on ne connait pas les circonstances de sa naissance.

La vie personnelle du medium reste du moins très floue quand à ses bonnes mœurs, on sait d'ailleurs qu'il était enclin à la boisson, chose plutôt déroutante pour un prophète de JC.

 


Depuis une trentaine d’année, avec l'explosion de la littérature ésotérique, la propagande a repris activement avec l’aide financière d’une association de soutien à la diffusion de l'œuvre : « Jakob-Lorber-Förderungswerkes ».

Des traductions ont été faites en de nombreuses langues, ainsi que des enregistrements sur cassettes audio.

Les Lorbériens sont très actifs sur internet, sites de présentation, forums et même propositions de médicaments selon les recettes de Jakob Lorber.

 

Témoignage de Léon Favre Clavairoz :

 

Français pratiquant le spiritisme, il a fréquenté un groupe d’adeptes de Lorber pendant qu’il était consul à Trieste. Il a écrit un article publié dans le « Psychische Studien » en 1878 ( p158 à 160) où il rapporte ce qui disait de Lorber à l’époque :

 

« Médiums inconnus »

 

"Au début de ce siècle, dans les environs de Marburg, est né Jacob Lorber, enfant de parents pauvres.

Orphelin déjà dans ses jeunes années, il aurait failli être tué par un incendie qui a consumé le seul héritage de son défunt père, une petite maison.

Accueilli par des voisins débonnaires, il échappa à la misère grâce à leur charité. On le nourrit et l’habilla, et on l'envoya à l'école; mais l'écriture et la lecture lui étaient antipathiques. Ce fut pour la musique qu’il utilisa toutes ses forces, il commença à jouer du violon pas trop mal.

Un jour, alors qu’il marchait à travers le champ, il vit une silhouette venir vers lui, en laquelle il reconnu une connaissance de jeunesse à l'enterrement duquel il avait assisté deux ans auparavant.

 

Il voulu s'enfuir, parce que sa peur était grande - mais son ami le retint et le pria de venir à sa rencontre sur une montagne voisine le jour suivant au matin. Il ne manqua pas de le faire, et trouva là effectivement son ami, fidèle à sa promesse, qui lui donna le conseil de poursuivre les études musicales. Puis, il lui annonça qu'il recevrait plus tard, à l’intérieur de son âme, les commandements de Dieu lui-même, qu’il devrait mettre par écrit.
Lorber s’installa plus tard à Graz et ne revit pas vu l'apparition.
Beaucoup d’années passèrent.

Lorber était devenu compétant dans son art, mais s’adonnait malheureusement à l'ivrognerie.

Cependant l'état piteux de son esprit qui en résultait le rendait seulement encore plus clairvoyant.

Pendant la durée de son absence d'esprit, il commença à écrire médiumiquement.

C'était en 1840.

 

Il est probablement le premier médium d’écriture de l'histoire du spiritualisme ; car personne ne croyait à cette époque au développement dont Lorber a été le précurseur.

Il écrivit de cette manière plusieurs volumes, dont un certain nombre furent traduits en italien. (…) Il n’y a besoin d'aucune assurance particulière, que tous ces écrits dépassaient de loin les capacités intellectuelles de Lorber.

Je ne sais pas si ce précurseur des médium d’écriture écrivait mécaniquement, ou concevait en son fort intérieur – mais la majorité des questions posées et traitées par lui, la hauteur des problèmes qu’il expliquait, l’ensemble de ces travaux importants attestent incontestablement l'intervention d'une plus haute intelligence que celle de ce pauvre râcleur de violon (violoneux) qui tirait le diable par la queue à l’échelon inférieur de l'art, et cherchait à oublier sa misère dans l'ivrognerie continuelle."

 

 

La doctrine de la secte Lorbienne :

 

Dans les écrits de Lober il y a des choses séduisantes, mais aussi des choses qui doivent alerter :

L’univers, avec ses multitudes d’astres, constituerait, d’après Jakob Lorber, l’aspect des grands hommes de la création.

Il serait composé d’êtres spirituels originels qui tombèrent sous l’influence de Lucifer et qui, après la chute, s'alourdirent et se solidifièrent en matière.

De cette matière sont issus les hommes, qui sont par voie de conséquence le résultat indirect de la chute de Satan.

Le salut des esprits déchus est le but du plan de Dieu. Le lieu du sauvetage est la terre et là principalement dans le cœur de l’homme.

Le sauvetage a lieu par le développement intérieur, une sorte de très longue évolution spirituelle en spirale ascendante, passant par les stades minéral, végétal, animal et finalement humain. Par l’obéissance au double commandement de l’amour, l’homme parvient à la « renaissance spirituelle ».

 

Il doit s'améliorer pour redevenir un être spirituel, tel un ange, et participer ainsi à l’œuvre divine de salut. Pour que l’homme puisse comprendre et aimer le Dieu éternel, celui-ci s’est incarné en Jésus, pourtant ceux-ci ne constituent pas, avec le Saint Esprit, une trinité comme chez les chrétiens.

Jésus n'est qu'un des états de Dieu et Lorber utilise les deux mots Dieu et Jésus indifféremment pour signifier le Créateur.

 

En passant graduellement par un développement vers le haut, l’homme est sauvé. Celui qui se rebelle et refuse le perfectionnement devra passer par plusieurs réincarnations sur différents astres, par exemple la lune, Saturne et le soleil, jusqu’à ce qu’il soit redevenu parfait.

La damnation éternelle est rejetée pour une réconciliation universelle.

 

Quelques passages choquants dans ces écrits :

 

Pourtant, il semble difficile de concilier quelques messages de Lorber avec l'amour de Dieu. Par exemple,

- Selon la Nouvelle révélation, le viol ou l'adultère ne constituent pas de péchés contre la chasteté dans la mesure où le but est la procréation d'un enfant,

- Tandis que, toujours selon la Nouvelle révélation, le rapport sexuel conjugal est une faute contre la chasteté si la femme y trouve du plaisir.

 

 

- La femme selon Lorber : « la partie féminine, par conséquent aussi la plus stupide », et encore « toutes les femmes et les jeunes filles doivent savoir que Ma patience avec elles est beaucoup plus tôt à bout qu'avec l'homme, car elles ont été de tout temps la racine de tout le péché ! », et encore « [...] ont été de tout temps la chute des hommes. »

 

Et même la polygamie : « Je n'empêche personne d'avoir deux, trois femmes et même encore davantage, car la femme a été créée pour la reproduction. ».

 

Lorber raconte que Jésus, étant enfant, a maudit un autre enfant simplement parce que celui-ci avait dérangé son jeu. La conséquence en était que l'enfant était estropié. (Remarque: Ce passage a été omis dans la traduction française de la Nouvelle Révélation.)

 

 

«Punissez vos enfants quand ils rient; il vaut mieux les entendre pleurer que rire ! Car le rire provient de l'enfer.» (Grand évangile Jean, tome 1, chapitre 169, vers 18).

Parmi les adeptes de Lorber plusieurs sont malheureusement passés devant les tribunaux pour des sévices physiques ou moraux sur leurs enfants.

 

 

 

 

Les écrits de Jakob Lorber à l’origine de plusieurs sectes :

 

Lors du concile Vatican I, 1869-1870, les écrits de Lorber ont été mis à l'Index, il n’est absolument pas reconnu par l’église catholique comme étant un prophète de Dieu.

 

On trouve des lorbériens tant chez les spirites que chez les amateurs d'extra-terrestres ou les amateurs de médecine holistique.

 

D'anciens adeptes de Jakob Lorber ont fondé les sectes « Vie Universelle » de Gabriele Wittek, « Fiat Lux » de Erika Bertschwinger-Eiche, « Lichtzentrum Bethanien » de Frieda Maria Lämmle à Sigriswill en Suisse, et « Lichtkreis Christi » d'Edgar Kaucher.

 

Depuis son décès et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux Médiums, suivant l'exemple de Jakob Lorber et se fondant sur son idéologie, constituent de petits groupes auxquels ils délivrent des messages de Dieu sous la forme « Je », parmi ceux-ci : Gottfried Mayerhofer, Max Seltmann, Georg Riehle, Ida Kling, Johannes Widmann etc. Ces groupes constituent la nébuleuse du « Lorberbewegung » (Mouvement-de-Lorber) faisant partie du « Neuoffenbarung » 

(Mouvement-de-Nouvelle-Révélation).

 

Une partie du groupe est impliqué dans les médecines complémentaires ou alternatives, et vend des médicaments solaires, des récipients en verre violet foncé, participant à la « Nouvelle Médecine Germanique » de Ryke Geerd Hamer.

 


Lactose exposé au soleil (globuli de lumière) de la médecine Lorbérienne

 

Jakob Lorber et l’antisémitisme :

 

L'œuvre de Jacok Lorber est entachée de passages antisémites que les lorbériens ont cherché à dissimuler par une censure des éditions récentes.

Le groupe des Lorbiens avait fait allégeance à Adolf Hitler en 1933, voyant en celui-ci un successeur de Jakob Lorber.

 

Dans le journal Das Wort (cahier 6, 1933), journal des amis de la Neu-Salems-Lichtes, le comité directeur (Otto Zluhan, Fritz Enke) et le rédacteur en chef (Dr. Walter Lutz) écrivent "au nom de la Neu-Salem-Gesellschaft" :

 

"Spirituellement, politiquement et économiquement, nous voyons donc les idées et aspirations d’Adolf Hitler en la plus grande concordance avec les enseignements dévoilés depuis presque 100 ans par le grand voyant et messager de Dieu allemand Jakob Lorber, et consignés dans les "Neusalemsschriften" (les Écrits-de-la-Nouvelle-Salem).
En conséquence, nous, amis-de-la-Nouvelle-Salem (amis-de-Lorber), n'avons donc pas besoin d'un "changement" ou d'une nouvelle "position" à l'égard du nouvel état.

 

La "mise au pas", le conducteur le plus haut de l'histoire de l'état et des peuples [Dieu] l’a déjà accomplie en faisant affluer dans le cœur de l'éveilleur et führer de la nouvelle Allemagne [Adolf Hitler] les mêmes idées fondamentales qu’à son instrument de préparation envoyé d'avance Jakob Lorber."

 

La citation suivante fait partie des messages de « Terre et lune », chapitre 74, vers 9-11)

«Un juif, tel qu'il est actuellement, est entièrement un cochon ; déjà son apparence extérieure témoigne à tout le monde de quelle espèce animale cette race humaine fait partie.

En général, un juif ressemble un cochon, et il pue comme un cochon (...). »

 

A propos des autres peuples, Lorber écrit : « Votre pays (l’Inde) [...] est trop aveugle et trop stupide"

Et toujours sur l'Inde :

"Ce monde compte aujourd'hui tant d'hommes que tu ne connais pas de chiffre capable d'en exprimer le nombre."

"Les Sud-africains autochtones n'ont aucune langue articulée [...] Ils vivent comme des hordes de singes dans les arbres. »

 

Onze chapitres de "La Terre" contenant des propos de ce genre ont été censurés par l'éditeur de Lorber, le Seigneur lui aurait soi-disant personnellement donné cette consigne.

 

Dans la seconde édition, on a omis cette partie sujette au scandale, puis on a fait une petite édition nouvelle, à part, à distribuer aux éventuels demandeurs.

 

 

Prophéties :

 

Dans sa « nouvelle révélation » Jésus parle à Lorber des extraterrestres :

« J’ai encore de nombreux troupeaux qui n’habitent pas l’étable de la terre mais qui vivent à leur manière sur d’innombrables autres mondes et autres terres. Tous ceux-là doivent être conduits dans l’étable de la vie éternelle ».

« Voici le temps venu ou J’attirerai sur vous le regard des habitants des plus grandes planètes et Je leur montrerai clairement le point de vue de ceux qui ont cessé de Me chercher. Alors ils seront violemment irrités et leur colère s’étendra de Vénus à Urka. C’est ainsi que les forces du ciel seront secouées et alors, de toutes parts, retentira un puissant appel aux habitants de cette terre ».

« Lorsque la terre sera couverte d’épicuriens, Dieu permettra un jugement général qui viendra sur tous les hommes, et cela arrivera dans pas tout à fait deux mille ans à partir de maintenant »

Jésus avertit dans la Nouvelle révélation que les prophètes auront peu de succès :
« Beaucoup ne se rendront pas à l’évidence et attribueront tout aux forces de la nature, et les voyants seront traités de menteurs »

 

Jacob Lorber répète souvent que le message de Jésus a été volontairement voilé.

Selon lui Jésus avait prédit à ses disciples qu'environ vers les années 2000, le sens de l'Evangile serait découvert. 
« Aucun homme n’a encore trouvé la clef qui ouvre les livres de la Sainte Parole… La signification profonde de Ma Parole échappera à l’homme aussi longtemps qu’il ne comprendra pas le sens spirituel des mots, c’est-à-dire leur correspondance »


« Dans la révélation de Jean, vous ne trouvez que des symboles. Vous y trouvez « la colère de Dieu », « les fléaux » et d’autres images utilisées par les prophètes de l’époque, qu’il ne fallait pas prendre à la lettre. Moi, le Dieu d’Amour, ne peux exercer ni colère, ni haine, ni vengeance. C’est absolument impossible, même s’il est en Mon pouvoir, parce que Je suis Dieu, de remettre tout en ordre par un anéantissement subit ou par une contrainte morale ».

 

Toujours selon Lorber (par révélation de Jésus), les signes de la fin d’un certain monde provoqueront l’horreur et la misère :

« Il y aura de grandes tempêtes sur mer et sur terre, avec de grands tremblements de terre. A de nombreux endroits, la mer débordera de ses rivages. Les hommes seront pris d’angoisse et de panique devant ce qui arrivera ».

« L’humanité devra être purifiée par le grand jugement de feu, à partir de maintenant, dans pas tout à fait deux mille ans »

« Tout deviendra terrible parce que l’homme libre a fait de son cœur une pierre »

Selon l’opinion de la secte des lorbériens, nous sommes maintenant à la fin des temps du monde.

Après une période recouvrant encore 1 000 ans, le royaume de paix éternelle de Dieu commencera.

 

Entre autres choses Jakob Lorber a aussi prédit la fin de la papauté pour l'an 2000. La doctrine lorbienne est millénariste et à tendance apocalyptique, le groupe annonçait en 1914 le retour du Christ pour 1920.

 

 

 

 

Ecriture automatique

 

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Sources :

 

Das Wort : Heft 6, Article intitulé "Der neue Statt und das Neusalemslicht", 1933

 

“Seher - Grübler - Enthusiasten. Das Buch der traditionellen Sekten und religiösen Sonderbewegungen. Quell Verlag », Kurt Hutten, Stuttgart 1997.

 

« Ich habe euch noch viel zu sagen … »: Gottesboten – Propheten – Neuoffenbarer, Matthias Pöhlmann, EZW-Texte 169. Evangelische Zentralstelle für Weltanschauungsfragen, Berlin 2003.

 

« Apostel und Propheten der Neuzeit” Vandenhoeck & Ruprecht, Göttingen, Helmut Obst, 2004.

 

“Kleines Sekten-Handbuch Mago-Bücher”, Lothar Gassmann, 2005

 

« Jakob Lorber: zur Psychopathologie eines Sektenstifters. Dissertation an der Medizinischen Fakultät der Universität Bern », Antoinette Stettler-Schär, 1966

 

« Lorber, Jakob. In »: Heiner Schmidt [Hauptbearb. und Hrsg.] : Quellenlexikon zur deutschen Literaturgeschichte, Bd. 19. Verlag für Pädagogische Dokumentation, Reinhard Breymayer (Bearb) (Duisburg) 1999 [Zusammenstellung der Forschungsliteratur der Jahre 1945 - 1990].

 

“Karmatha - Gottes guter Knecht, inkarniert als Jakob Lorber”, Anita-Wolf-Freundeskreis e. V

 

“Dokumentation um Jakob Lorber”, Michael Junge, Books on Demand GmbH, 2004.

 

« Jakob Lorber. Das grösste ariosophische Medium der Neuzeit », Jörg Lanz von Liebenfels, Düsseldorf 1926, 4 Bänden.

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