"Au jour du sabbat, Jésus entra dans la synagogue et se mit à enseigner. (...) Or, dans cette synagogue, il y avait justement un homme tourmenté par un esprit mauvais. Il cria : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth? Es-tu venu pour nous détruire? Je sais bien qui tu es : le Saint envoyé de Dieu! » Jésus parla sévèrement à l'esprit mauvais et lui donna cet ordre : « Tais-toi et sors de cet homme! » L'esprit secoua rudement l'homme et sortit de lui en poussant un grand cri. Les gens furent tous si étonnés qu'ils se demandèrent les uns aux autres : «Qu'est-ce que cela? Un nouvel enseignement donné avec autorité! Cet homme commande même aux esprits mauvais et ils lui obéissent! »

(Évangile de saint Marc 1:21-28).

 

Exorcisme

 

L’exorcisme est avant tout un combat spirituel, on parle d’ «exorciser ses démons » dans le langage courant, or c’est bien une démarche personnelle, une conversion intérieure qui doit être le premier pas d’un exorcisme religieux.

 

On admet communément que pour arriver à un cas de possession, il peut y avoir une atteinte psychologique grave (victime de viol, maltraitance, etc), un acte pervers commis (meurtre, viol, dérives sexuelles…ou autre état de péché grave) ou une tierce personne qui agit par magie noire.

 

Aujourd’hui de nombreux cas de possession sont dus au :

- Spiritisme, (ouija, Charlie Challenge, invocation d’esprits défunts, écriture automatique…)

- Satanisme (messe noire, magie noire, rituels occultes)

- Sorcellerie (wicca, rituels de magie blanche)

- Pratiques New Age (Reiki, channeling) - ---- - Consultations de personnes qui ont des dons occultes (voyants, médiums, magnétiseurs, marabouts, rebouteux etc)

- Transmissions familiales de « dons » occultes.

 

Dans tous les cas les effets de la possession dépendent de la volonté permissive de Dieu qui souhaite que le possédé connaisse les actions occultes des démons.

 

Il faut distinguer la possession de la tentation du mal, se préférer à Dieu, c'est-à-dire suivre son propre désir, satisfaire ses inclinations égoïstes, vanité, domination sur autrui qui n’est pas une possession même si c’est l’action du malin.

La tentation tient son origine du péché d’Adam et Eve de vouloir être « comme des Dieux, connaissant le Bien et le Mal » (Genèse 123)

 

C'est-à-dire d’être soi-même l’auteur du bien ou du mal, de créer soit même ses propres valeurs.

 

La Bible relate un épisode de 40 jours de jeûne dans le désert où Jésus subit les tentations de Satan de manière éprouvante, il l'incite tour à tour à :

- Transformer des pierres en pain pour calmer sa faim,

- Se jeter du sommet du Temple de Jérusalem pour voir si Dieu va le protéger et retenir sa chute,

- S'incliner et se prosterner devant le Diable pour obtenir de lui le pouvoir des royaumes terrestres.

 

Jésus refuse à chaque fois en citant le Deutéronome.

Le Diable le quitte alors et des anges viennent servir Jésus. La tentation est bien distincte d'une possession.

 

 

 

L’infestation est l’envahissement du démon sur les hommes, animaux, objets, lieux (hantés)... Pour le cas d’un individu, l’infestation peut se faire sur plusieurs degré jusqu’à la possession: la perte du contrôle de son corps et l'altération de ses sens.

Il y a des degré plus ou moins fort d’enveloppement par le démon du corps subtil : c'est là qu'agit le démon.

 

Anne Catherine Emmerich décrit ce corps subtil de cette manière « fluide infiniment subtil, qu’on appelle les esprits vitaux, lesquels, à la vérité, appartiennent au corps, mais sont si voisins de la nature de l’âme qu’ils forment le premier et le principal instrument de son activité vitale. »

(Tome II, p 261, ed Téqui)

 

 

Tendance «mystique» ou «psychologique»

 

Deux courants s'affrontent : la tendance «mystique», qui croit à l'activité de Satan, et la tendance «psychologique», qui la relativise.

 

Mgr Philippe Gueneley, évêque de Langres et chargé du dossier de l'exorcisme au sein de l'épiscopat, ne nie pas cette évidence: 

«Il existe un écart entre ceux qui relativisent trop la réalité satanique, au risque de tout reporter sur les phénomènes psychosomatiques, et ceux qui la survalorisent, au risque de diminuer la responsabilité personnelle de l'homme au profit de l'action du démon. Mais ces différences sont positives et ne sont pas séparatrices.»

 

De plus en plus d'exorcistes récemment nommés n'opposent pas le diabolique et le psychologique, comme l'exprime l'un d'eux, un père du nord de la France: «On ne peut pas réduire les problèmes des gens à leur dimension psychique. En effet, Satan utilise nos failles pour nous manipuler, et il peut se cacher derrière des symptômes psychologiques.»

Même avis chez l'exorciste du diocèse de Nice, par ailleurs aumônier de l'hôpital psychiatrique local: «Il y a des troubles que l'on ne peut pas expliquer par la médecine ou les sciences humaines. Des médecins chefs en psychiatrie font appel à moi dans certains cas. Il s'agit d'aider à lever l'obstacle qui existe dans la vie des gens en priant avec eux.» 

 

Le père C., 51 ans, exorciste officiel d'un diocèse de Normandie.

«Des chrétiens, croyants mais souvent non pratiquants, se disent confrontés à des faits qu'ils attribuent au démon. Ils sont allés voir des voyants, des guérisseurs. Rien n'a marché. Le gros problème est de discerner s'il y a possession ou pas. Je procède par étapes, sur plusieurs rendez-vous. Premier temps: ces faits sont-ils réels? Cette personne est-elle équilibrée ou délire-t-elle? Je l'écoute longuement, je lui fais vider son sac. Deuxième étape: ces problèmes sont-ils susceptibles d'une explication rationnelle ou pas? La personne qui se plaint de douleurs est-elle allée voir un médecin ? Troisième temps: je lui demande de m'expliquer sa relation à Dieu. Je l'interroge sur la prière, sur sa relation au Christ, aux sacrements.»

 

Le père C. estime que le démon peut prendre le pouvoir sur une âme : 

«Saint Augustin compare le démon à un chien enchaîné. Si on ne s'approche pas, il ne peut pas mordre. Mais si on entre dans son rayon d'action, il peut nuire. La haine que l'on ressent pour quelqu'un peut lui offrir une porte d'entrée. Si je constate cela chez quelqu'un, je lui demande de changer son cœur. Je rappelle alors que Dieu est une force bénéfique qui a conquis le diable définitivement, et qu'il ne faut absolument pas craindre l'action de ce dernier.

Souvent, cette phrase suffit pour créer l'apaisement.» 

 

« Quand ils arrivèrent là où était la foule, un homme s'approcha de Jésus, se mit à genoux devant lui et dit : « Maître, aie pitié de mon fils. Il est épileptique et il a de telles crises que, souvent, il tombe dans le feu ou dans l'eau.

Je l'ai amené à tes disciples, mais ils n'ont pas pu le guérir. » Jésus s'écria :

« Gens mauvais et sans foi que vous êtes! Combien de temps encore devrai-je rester avec vous? Combien de temps encore devrai-je vous supporter? Amenez-moi l'enfant ici. »

Jésus menaça l'esprit mauvais; celui-ci sortit de l'enfant qui fut guéri à ce moment même.

Les disciples s'approchèrent alors de Jésus en particulier et lui demandèrent : « Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser cet esprit? » Jésus leur répondit : « Parce que vous avez trop peu de foi. Je vous le déclare, c'est la vérité : si vous aviez de la foi gros comme un grain de moutarde, vous diriez à cette colline : "Déplace-toi d'ici à là-bas", et elle se déplacerait. Rien ne vous serait impossible » 

(Évangile de saint Matthieu 17.14-21).

 

S'il est convaincu d'une forte présence diabolique, le prêtre prononce l'exorcisme. Lors d’un rituel d’exorcisme catholique, le prêtre doit demander au démon de partir en le nommant, il s’adresse à lui.

Comme pour cette femme jugée saine par les psychiatres, mais agitée par des tentations de profanation de l'hostie. Ou cet enfant de 5 ans «tourmenté par des terreurs nocturnes. À l'hôpital Necker, on n'avait rien pu faire. Un psy pour enfants l'avait rencontré. Les parents m'ont prié d'intervenir. J'ai beaucoup hésité. Au bout de trois exorcismes étalés sur plusieurs mois, tous les symptômes ont disparu.»

 

 

 

Les cas de possession peuvent se caractériser par :

 

- La glossolalie : parler une langue étrangère inconnue du possédé

- Manifester un savoir anormal pour son âge ou son éducation

- Altération de la voix

- Cris, blasphèmes, positions impossibles, convulsions, sudations importante, fermeture de paupière, perte de conscience

 

Le démon réagit à l’eau bénite par une sensation de brûlure (douleur et cris), et réagit également à d’autres objets religieux (Ostie, scapulaire, croix…)

 

Le possédé est lui-même en prise avec l’obstruction, l’erreur, l’illusion, les pulsions malsaines, violentes, lubriques ou obsessionnelles, le diable se sert beaucoup de l’imagination des hommes pour les tromper.

 

Une nonne exorcisée du démon Asmodius au XVIIe s :

 « Asmodius ne se fit pas attendre longtemps pour manifester sa rage suprême en secouant la jeune fille d’avant en arrière de nombreuses fois et en la faisant se heurter comme un marteau avec une telle rapidité que ses dents en claquaient et qu’un son fut expulsé de sa gorge. Pendant ces mouvements, son visage devenait complètement méconnaissable, son regard était furieux, sa langue, prodigieusement épaisse, longue et pendillant hors de sa bouche. »

 

(Aubin, 1716, p 226)

 

Illustration du "Codex Gigas" appelé aussi

"la Bible du démon" (XIIIe siècle)

 

  

Le diable préfère les possessions silencieuses, mais il est soumis à la volonté de Dieu qui parfois le dévoile au point de manifester des phénomènes spectaculaires (cracher des objet qui se matérialisent dans la bouche, marcher sur des murs ou le plafond ne serait pas une fable).

 

Pour se libérer, le possédé doit évacuer tout ce qu'il contient de maléfique. L'huile exorcisée aide énormément l'organisme à entraîner et à délivrer le corps de ces impuretés. On peut aussi, à cette fin, boire de l'eau bénite.

 

Il convient d'apporter quelques précisions sur ce point, même si ceux qui ne connaissent pas bien ces phénomènes ou qui n'y ont jamais assisté auront du mal à croire ce que je vais dire.

 

Qu'est-ce qui est expulsé? De la salive épaisse et écumeuse, une sorte de bouillie blanche et granuleuse ou bien les objets les plus variés : clous, morceaux de verre, petites poupées en bois, brins de corde noués, fils de fer enroulés, fils de coton de différentes couleurs, caillots de sang ... Ces choses sont parfois évacuées par les voies naturelles, mais la plupart du temps en vomissant. Notons que cela ne provoque jamais le moindre dommage à l'organisme (qui est au contraire soulagé), même lorsqu'il s'agit de morceaux de verre coupants.

Le Père Candido possède un petit panier rempli de ce type d'objets rejetés par diverses personnes. 

 

Dans d'autres cas, l'expulsion demeure un mystère ; le sujet éprouve par exemple une douleur abdominale comme s'il avait un clou dans l'estomac, puis trouve un clou par terre, à côté de lui, et la douleur disparaît. On a l'impression que tous ces objets se matérialisent à l'instant précis où ils sont évacués.

Le Père Candido affirma lors d'une interview: “J'ai vu des gens rejeter des morceaux de verre, de fer, des cheveux, des os; quelquefois de petits objets en plastique ayant la forme d'une tête de chat, de lion ou de serpent. Ces étranges objets ont certainement un rapport avec l'origine de la possession diabolique.”

(objets qui ont servis à un rituel de sorcellerie ou satanisme en vu de la possession)

 

 

 

 

 

Exorcisme,

Représentation du Moyen Age

 

Dieu autorise les possessions pour plusieurs raisons :

- Que l’homme se rende compte de la présence réelle des démons et de leur influence sur les hommes

- Réveiller la foi, de l’amour de Dieu et du bien chez le possédé

- Craindre les châtiments de Dieu et l'enfer, haïr le péché.

 

Jamais le possédé ne perd sa liberté de conscience, sauf pour ceux qui se livrent d’eux même continuellement au démon. Ceux-la deviennent leur esclave en tout, sauf si un sursaut de conscience entame leur conversion spirituelle. Jamais le démon n’a de prise sur l’âme elle-même.

 

La bible parle de la possession en précisant ces symptômes : convulsions, troubles des sens et de la mobilité du corps, force musculaire décuplée, amnésie pendant la possession.

 

« Je ne peux absolument pas m’en empêcher car le démon utilise mes organes et membres, mon cou, ma langue et mes poumons quand il lui plaît, provoquant en moi le discours et les pleurs ; et j’entends les mots comme s’ils étaient prononcés par moi-même, mais je suis également incapable de les empêcher d’être prononcés ; et quand j’essaie de me mettre en prière, il m’attaque avec encore plus de violence en me tirant ma langue. »

(Matter, 1693-1914 p 191-132)

 

 

« Il expulsa un démon, un démon muet.

Le démon sorti, le muet parla, et les foules furent dans l’admiration. » 

(Evangile de Luc 11, 14)

 

 

 

Simulacre d’exorcisme attention aux arnaques !

 

Différentes sectes religieuses (dont certaines se disent chrétiennes) pratiquent l’exorcisme, s’ils invoquent des anges dont les noms sont inconnus de la Bible, ils invoquent en vérité des démons.

 

Il existe aussi de nombreux sites internet proposant l’aide d’exorcistes (qui se disent catholiques, se disent monseigneur ou évêque) et qui ne sont absolument pas catholiques en vérité. Attention donc !

Ils proposent des exorcismes payants (allant de 300, 500 voire 1500 euros) ce qui est une aberration car un exorcisme catholique est totalement gratuit. Attention donc aux charlatans qui ont leur site internet et exercent des méthodes bien rodées pour arnaquer des personnes dans le besoin.

 

Pour n’en citer que quelques uns :

 

www.saint-antoine-de-padoue.com : La "mission saint Antoine de Padoue" appelée encore "La vieille petite église catholique apostolique" et ce sont des noms trompeurs car même si l’on voit des "monseigneurs" sur leur site, il n’y a aucun monseigneur reconnu par l'église catholique dans cette secte.

C’est un groupe sectaire qui totalement rejeté le Vatican et le Pape. Leurs « prêtres » se doivent même d’être mariés, c’est une préférence pour eux et un moyen de recruter plus facilement de nouveau prêtres.

Appelé aussi la "petite église", elle aurait été fondée en France à l’époque de la révolution française. Aujourd’hui elle est spécialisée dans l’exorcisme, libération, purification, désenvoûtent, guérisons... Attention donc danger de secte !

 

http://www.exorcisme.net/ : a tout d’un site d’initiation à la magie (alchimie des runes, Kabbale…) et recrute ouvertement de nouveaux "prêtres exorcistes" sur le net en parlant de "magnétisme spirituel" dans un discours qui n’a rien de catholique. Le fait de citer des saints ou des papes de l’église catholique ne servent qu’à tromper la personne qui cherche un exorciste, croyant avoir affaire à une église traditionnelle.

 

http://exorcisme-sacre.com/ : "l’église catholique traditionnelle" qui se présente sur ce site n’a rien de catholique ou de traditionnelle, c'est un groupe sectaire.

Ils recrutent directement sur son site de nouveaux prêtres et des exorcistes (même mariés) et pratique des rituels insolites et farfelus comme le « contre envoûtement triangulaire ». 

 

http://www.desenvoutement-exorcisme.com/ : Cette « mission du sacré cœur » n’a rien de catholique, le groupe met en avant des prêtres et des R-mères exorcistes. Affilié à  la Petite église Apostolique Vieille Catholique de Belgique, ils font la promotion des passeurs d’âmes qui sont une pratique New Age et ésotérique.

 

 

 

Le risque est grand de tomber sous emprise, de perdre de grosses sommes d’argent et d’être conduit vers un groupe sectaire car l’exorcisme est moyen pour ces groupes de recruter de nouveaux adeptes. Tomber sous emprise est un danger qui guette même les plus forts d’entre nous car leurs techniques d’approches sont bien rodées. Ils ont en commun d’être tous payants alors qu’un exorcisme catholique est totalement gratuit.

 

 

 

Comment trouver un vrai exorciste catholique :

 

Avant de vouloir se faire exorciser, il est important de faire une confession où l’on décrira, en plus de ses péchés, l’action que l’on pense subir provenant du démon.

On peut aller à la rencontre d'un prêtre après la messe, prendre RDV avec lui, se rendre dans un sanctuaire qui fait des permanences de confessionnal...

La confession est un véritable sacrement, qui est une force sûre contre le démon. C’est le prêtre qui nous a entendu en confession qui va nous mettre en relation avec l’exorciste de son diocèse.

S’il refuse mais que l'on est soi-même convaincu, on peut soi-même faire la démarche auprès de son diocèse.

 

Un vrai exorciste ne se trouve qu’en contactant le prêtre de sa paroisse, ou le diocèse auquel on appartient.

On obtient en général un premier contact avec des laïcs qui vont écouter le parcours du possédé et qui vont procéder à des prières de libération.

 

Dans un second temps, si rien n’a été concluant, le possédé commencera les rituels d’exorcismes avec le prêtre exorciste jusqu'à la libération.

 

 

 

La délivrance

 

Les «prières de délivrance», dans lesquelles Satan n'est jamais interpellé frontalement et qui se démarquent du rituel de l’exorcisme. Ces prières peuvent être dites par n'importe quel prêtre ou laïc.

Des communautés comme les "Béatitudes" ou les "Frères de Saint-Jean" sont connues pour leur expérience de la libération spirituelle. 

Le Centre national de pastorale liturgique va publier un recueil de prières autorisées pour «cadrer» les pratiques, qui sera disponible pour le grand public.

 

Attention aux prières de libération de l’abbé Julio sont des prières occultes et ésotériques et non catholiques.

 

 

 

Témoignage de délivrance :

 

Un homme ne ressentant aucun symptôme spectaculaire de possession raconte qu’il « eut la sensation soudaine d’un filet ténu, très léger, se détachant de l’extérieur de son propre corps, et collé à celui-ci, à la manière d’un enveloppement, qui le quittait en glissant d’un seul coup ».

 

Le lendemain, soit le 15 août, jour de l’Assomption, son esprit fut vivement éclairé et il se rendit compte comment il avait été aveuglé par le passé, influencé et orienté dans ses pensées, ses paroles et ses actes, malgré son désir de faire le bien. Il ajouta qu’il travaillait toujours à combattre ces influences mais dans « une paix qui surpasse tout entendement »

 

(« Exorcisme, expérience vécue », TRC p3)

 

 

 

Les sacrements ont une action véritable, et leur force dépend de la foi de la personne qui les utilise. De la bouche des possédés, les démons avouent que ce qui a le plus de force contre eux sont la communion et le rosaire.

 

Il existe beaucoup de moyens pour lutter contre Satan et les démons : les bénédictions, les prières, assister à la messe, communier, mais aussi faire dire une ou plusieurs messes pour soi, demander que des religieux prient pour nous, faire une retraite dans un couvent ou dans un monastère, porter sur soi une croix, un scapulaire, une médaille (Saint Benoit, Médaille Miraculeuse...), l’eau bénite, prier le chapelet, le petit exorcisme privé du Pape Léon XIII, et surtout une conversion intérieure.

 

Se convertir au bien, à Dieu, et ne plus pécher reste le plus important sinon la rechute est douloureuse.

 

Paroles de Jésus citées

dans l’Évangile de saint Luc (11.24-32) :
« Lorsqu'un esprit mauvais est sorti d'un homme, il va et vient dans des espaces déserts en cherchant un lieu où s'établir. S'il n'en trouve pas, il se dit alors : "Je vais retourner dans ma maison, celle que j'ai quittée." Il y retourne et la trouve balayée, bien arrangée. Alors il s'en va prendre sept autres esprits encore plus malfaisants que lui; ils reviennent ensemble dans la maison et s'y installent. Finalement, l'état de cet homme est donc pire qu'au début. »

 

 

 

 

Le Pape François à l'issue de la messe de la Pentecôte. Les Papes pratiquent l'exorcisme toujours de façon informelle, rien d'officiel, souvent à l'abri des regards extérieurs.

D'ailleurs, les Papes ne pratiquent pas officiellement d'exorcisme et les images publiques comme celles là sont rares.

 

 

Le Père Gabriel Amorth, exorciste du Vatican déclare : « Celui qui est déjà le possédé le plus célèbre du monde a été exorcisé par l’exorciste le plus célèbre du monde après que dimanche dernier François ait prié pour lui» dans une interview au cours de l’émission Un giorno da pecora de la chaine italienne Radio 2, repris par l’agence Ansa . 


Il a aussi révélé qu'Angel, le Mexicain de 43 ans, marié et père de famille, sur lequel le Pape a imposé les mains, en disant une prière de "libération", est possédé par pas moins de 4 démons.

Le porte-parole du Saint Siège, Federico Lombardi, a tenu à préciser qu’il ne s’était pas agi d’un exorcisme, mais Amorth nuance: « S’ils l’ont démenti c’est qu’ils n’ont rien compris. N’est pas seulement exorcisme ce qui se fait selon les normes du rituel, avec des prières écrites et réservées aux exorcismes. Les prières de libération qui se font avec des paroles spécifiques sont aussi des exorcismes. Personnellement je connais trois cas réalisés par Jean Paul II sans aucun livre ». 

Le Père Amorth a donné en outre à l’antenne une information très remarquable: «L’homme que le Pape a exorcisé est venu me voir aujourd’hui à 11H30 du matin. Il est possédé par quatre démons, et j’ai réalisé sur lui un long exorcisme».

La possession d’Angel, a-t-il ajouté, «est une vengeance du démon contre les évêques mexicains» [é una vendetta del demonio contro i vescovi messicani ] parce qu’ils ne se sont pas opposés à l’avortement comme ils auraient dû le faire. Cet homme ne sera libéré que lorsque les évêques mexicains se repentiront et feront pénitence pour ne pas être intervenus plus sur la question».

 

Fresque du jugement dernier

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