Saint Bonaventure


Giovanni da Fisanza est né en 1221 en Toscane et il est mort en 1274 à Lyon. C’était un fils de médecin.

 

A la suite d’une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de St François d’Assise, le Saint en voyant l’enfant, se serait écrié en le voyant : « O buona ventura ! ».

 

On l'envoya étudier les lettres et les arts à la Sorbonne à Paris.

Il eut pour maître Alexandre de Halès, qui aimait dire de son disciple virginal qu’on l’aurait cru préservé du péché originel.

 

Après ses études, il entra dans l’Ordre franciscain en 1243, à 22 ans, et prit le nom de Bonaventure.

 

En 1248, Bonaventure obtint sa licence, ce qui l'autorisa à enseigner à son tour à l'Université.

En plus de sa charge, il menait de front une vie de prédicateur, d'enseignant et d'écrivain.


 

En 1256, l'animosité montante des universitaires à l'égard des ordres mendiants l'obligea à quitter son poste. Après la condamnation de Guillaume de Saint Amour, principal adversaire des Mendiants, Bonaventure reçut son doctorat en 1257, en même temps que Thomas d'Aquin, avec lequel il était ami.

 

Il fut élu ministre général en 1257 et se mit à parcourir l'Europe.

Il avait fort à faire pour maintenir l'unité de cet Ordre devenu si grand, car il n'était pas simple de faire suivre à 35.000 frères la règle de vie élaborée par saint François pour quelques disciples.

Des aménagements s'imposaient.

 

Mais il savait allier la fermeté dans l'autorité et la compréhension à l'égard de tous ses frères, tout en demeurant d'une affectueuse humilité avec tous.

 

En 1267, à Rome, il créa un statut pour les laïcs agissant selon les règles de l’Amour du Christ : c’est la première confrérie de pénitents, qu'il nomma "Confrérie du Gonfalon", dont l’objet est l’amour du Christ et la proclamation de la foi catholique.

 

Il se vit confier par le Pape des missions diplomatiques, en particulier pour le rapprochement avec l'Eglise grecque.

Saint Bonaventure et le Pape

Francisco de Zurbaràn

 

Il fut promu cardinal évêque d’Albano en 1273. Il fut alors chargé par Grégoire X de préparer comme légat du pape, le IIe concile de Lyon, qui s'ouvrait le 7 mai 1274.

 

Il mourut le 13 juillet, pendant la session du concile. Selon son secrétaire, Pérégrin de Bologne, il aurait été empoisonné.


Saint Bonaventure par Francisco de Zurbaràn

 

Quand, en 1434, ses restes ont été transférés dans une nouvelle église dédiée à François d'Assise, le tombeau fut ouvert.

Sa tête aurait alors été trouvée dans un parfait état de conservation, ce qui favorisa grandement la cause de sa canonisation.

 

Il a été inhumé dans un église franciscaine de Lyon, aujourd'hui nommée église Saint Bonaventure.

 

Le 14 avril 1482, Sixte IV, pape franciscain, l'inscrivit au nombre des saints.

 

Bonaventure a été proclamé docteur de l'Église le 14 mai 1557 par le pape franciscain Sixte Quint.



 

Prophéties :



Les douze signes de l'avènement de l'Antéchrist selon Saint Bonaventure :

- Quand les vieillards seront sans bons sens ni prudence.

 

- Quand les chrétiens seront sans la foi.

 

- Quand le peuple sera sans amour.

 

- Quand les riches seront sans miséricorde.

 

- Quand la jeunesse cessera d'être respectueuse.

 

- Quand les pauvres seront sans humilité.

 

- Quand les femmes seront sans pudeur.

 

- Quand le mariage sera sans continence.

 

- Quand les clercs seront sans honneur et sans sainteté.

 

- Quand les religieux seront sans vérité ni austérité.

 

- Quand les prélats seront sans s'inquiéter de leur administration et sans pitié.

 

- Quand les maîtres de la terre seront sans miséricorde et sans libéralité.

 

 

Sources :

 

« Saint Bonaventure, œuvres spirituelles », 6 Tomes, disponibles sur livres-mystiques.com

 

« La philosophie de saint Bonaventure », Etienne Gilson, Paris Vrin, 1953

« Bonaventure de Bagnoregio », dans Catholic Encyclopedia, 1913

« La théologie de l'histoire de saint Bonaventure », Joseph Ratzinger, Paris, 1988

 

« Fleurs poétiques du Séraphique St Bonaventure : extrait de ses psaumes sur la B. V. M. » par Mlle Marie El. De M., écrit par Saint Bonaventure,imprimerie des apprentis-orphelins (Paris-Auteuil), 1881


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