Marie des neiges Holgado 

 

Marie des Neiges Holgado (Maria Nieves Holgado) est née le 5 août 1904 à Roncal, province de Navarre, en Espagne.

 

Sa famille était très pieuse. Ses parents : Claudio Holgado et Elisa Sanchez eurent 14 enfants, mais les premiers (des garçons) moururent en bas âge. Seul le dernier né était une fille.

 

Le matin du 5 août 1904, Elisa était en prière dans sa chambre, lorsque l'accouchement vint si soudainement que sa mère n'eut d'autre choix que de la déposer sur le tapis. C'est ainsi que Marie des Neiges Holgado arriva au monde. 

Le 11 août, elle fut baptisée.

Un de ses frères, Tomas, prit particulièrement soin d'elle. Il lui apprit à tricoter, lui faisait réciter ses rosaires, lui posait des questions de catéchismes...

 

A 7 ans, Marie des Neiges entendit des cris venant d'une maison voisine. Elle courut avertir son père, et ils pénétrèrent dans la maison.

Là, elle lui déclara voir une femme qui pendait à une corde et qu'il fallait la sauver.

La porte de la chambre ne s'ouvrait pas, puis après un signe de croix, ils réussirent à rentrer et coupèrent la corde de la malheureuse qui fut sauvée.

 

A 11 ans, Marie des Neiges entra en pension au Collège des Sœurs Esclaves du Très Saint Sacrement et y passa, dit-elle, ses plus belles années.

Le Saint Sacrement

 

Vers ses treize ans, alors qu'elle cueillait des fleurs dans les champs pour les déposer aux pieds de la Vierge Marie, elle vit une belle Dame d'une grande beauté.

Elle avait un habit blanc et un manteau couleur azur. Celle-ci lui montra des fleurs :

- Le "jasmin grimpant symbole des âmes qui sans rien craindre, se risquent pour arriver au but qu'elles se proposent".

- La violette, symbole des "âmes qui vivent retirées, cachées, sans avoir peur de rien, dans l'oubli le plus complet. Elles sont foulées aux pieds, au milieu de la solitude obscure où elles vivent et exhalent le parfum le plus enivrant qui soit."

- Le "lis blanc, image de la pureté"

- La "marguerite, symbole du Royaume des Cieux ; elle est la figure des âmes fortes, au cœur droit."

- La "rose symbolise la charité ; celle là ma fille ne se fane jamais."

Marie des Neiges n'osait parler. La Dame lui montra aussi son frère Tomas (alors parti à la guerre) et lui annonça que bientôt, Elle l'emmènerai avec Elle.

 

Quelque jours plus tard, Marie des Neiges apprit la mort de son frère et tomba par hasard sur une représentation de la Vierge ressemblant à s'y méprendre à la Dame.

Elle se dit alors qu'elle avait vu la Vierge...

 

Ses économies, si petites qu'elles fussent, allaient aux pauvres et aux malades.

 

Le 19 octobre 1917, alors qu'elle priait dans sa chambre, Marie des Neiges vit Jésus crucifié, le corps sanglant, brun violacé et sa tête retombait sur sa poitrine. Cette vision la hanta.


 

En décembre de la même année, elle revit un Crucifix Ensanglanté, mais ce n'était pas le même. C'était Jésus, sur la Croix, les yeux levés au Ciel. Il demandait pardon pour le monde entier à son Père Éternel.

Puis Il baissait les yeux vers elle, et remuait les lèvres. Elle n'entendait rien et s'en plaignit.

 

Jésus recommença à mouvoir les lèvres et elle entendit :

"C'est Moi, ton Jésus, Celui que tu cherches en toutes choses. Regarde, ma fille, en quel état me mettent les péchés des hommes. Dis-leur de ne pas m'offenser, que Je suis bon et les aime tous, et que Je ne désire pas qu'ils se damnent.

Mais s'ils continuent à tant m'offenser, Je les châtierai avant peu."

Le sang de son corps sacré tombait goutte à goutte sur le sol, ses mains et ses pieds étaient affreusement déchirés. Marie n'osa en parler à personne.

 

Au Collège, elle revit le Christ confiné dans un misérable réduit malpropre, couvert d'une sorte de vieux manteau très sale, ses mains étaient attachées, et entre elles se trouvaient un roseau. Il avait sa chevelure en désordre et une couronne d'épine sur la tête.

Son front était ensanglanté, son visage défiguré et bleui, ses tempes pleines de sang et c'est à peine s'il pouvait ouvrir les yeux.

Jésus peint par Adam Chmielowski

 

Il pleurait et elle pleura avec lui.

Jésus lui réapparaîtra souvent crucifié.

 

Elle voulait devenir religieuse, mais tous s'opposèrent à ce projet, ce qui la faisait désespérer d'y arriver un jour.

En 1920, Marie des Neiges devint la préceptrice du jeune Vicomte de L... et parti vivre à Paris. La famille du Vicomte n'était pas croyante, et l'enfant qui avait 12 ans était déjà un petit Néron.

Marie des Neiges fit de cet enfant qui était "une bête sauvage" un "agneau", selon les mots de sa mère.

 

A Paris, le Seigneur la favorisait de visions sur l'avenir de la capitale.

Elle participa aux œuvres de charité des Pères missionnaires du Cœur de Marie.

Au contact des pauvres et des malades, elle tomba à son tour sérieusement malade et fut obligée de rentrer chez elle.

 

Elle continua ses bonnes œuvres pendant cinq ans de souffrance incessantes dues à une tuberculose intestinale. Elle a été guérie miraculeusement à Lourdes en 1926.

 

Le Cardinal Segura l'obligea à mettre par écrit les grandes dates de sa vie et les faveurs spirituelles qu'elle recevait.

Le 16 avril 1937, la Sainte Vierge lui dit "Tu ne comprends pas grand chose dans tout ce que tu écris, mais peu importe, ces choses ne sont pas toutes pour toi".

Le 22 décembre 1937, Jésus : "Je t'aie choisie pour Moi et Je veux qu'en ces temps d'obscurité tu sois la lumière qui éclaire les hérétiques et les mauvais chrétiens".

 

Marie des Neiges reçut d'autres messages de 1936 à 1938.

Le 4 avril 1937, Jésus : "Combien y en a-t-il qui demandent que leur volonté s'accomplisse, que tout ce qu'ils désirent arrivent, sans songer si ça ira bien pour les autres. Pauvres fous qui cherchent à satisfaire, en tout, leur ambition. Ils se moquent de vous parce que vous êtes moins qu'eux à leur point de vue, mais non au Mien, car Je vous ai choisit pour les confondre."

Les révélations de Marie des Neiges dépeignent la vie superficielle de Paris qui mène au péché et au vice. 

Certains messages semblaient annoncer la seconde guerre mondiale.

 

Elle est une contemporaine des apparitions d'Ezquioga, dont la Vierge lui parle en ces termes : "Je veux que tout cela soit étudié avec grand soin et que l'on sépare la paille du bon grain". En effet, Elle déplore qu'une partie des voyantes ne se soient pas soumises au directives de l'Eglise trop "enclines à faire en tout leur propre volonté."

"Les grâces leur sont retirées et elles continuent à se montrer et à agir comme auparavant. De là procèdent les confusions (...)" (le 16 avril 1937)

 

Jésus lui parle des hommes d'Eglise :"Vois combien y en t-il qui me tiennent entre leur mains..., et Je le voudrais pas (...) bien qu'ils se trouvent en état de péchés mortel lorsqu'ils prononcent les paroles de la consécration, Je descends sous les espèces du pain, et bien qu'il arrivent coupable au tribunal de la pénitence (confessionnal), ils n'en ont pas moins la faculté de pardonner les péchés." le 2 juillet 1937

 

Marie des Neiges Holgado devint religieuse sous le nom de Sœur Pastoure. Elle prit sans doute ce nom d’après une vision de Jésus qu'elle avait eue dans sa jeunesse en 1919.

Elle avait vu de nombreux agneaux et brebis descendre d'une montagne, un troupeaux interminable.

Puis Jésus, sous ses habits de Nazareth lui remettait sa houlette en lui disant "Je te confie le soin de ces âmes" puis Il disparut en laissant là la nouvelle pastoure (pastoure veut dire bergère).

 

En 1936, Marie des Neiges subit la surveillance des Communistes, qui, déguisés en Carlistes, tentaient de surprendre la voyante sur le chemin de l'Eglise.

Ils l'appréhendèrent malheureusement et l’amenèrent en détention à Saint Sébastien d'où elle parvint à s'échapper après un mois d'une dure incarcération.

 

Elle se réfugiera d'ailleurs un temps dans une ferme du pays basque espagnol tandis que son directeur spirituel est alors en prison.

Jésus lui intime l'ordre de ne pas sortir de sa retraite.

 

Elle eut souvent à souffrir de maladies, et sentit les stigmates du Christ : "Lorsque tu ressentis l'impression de mes plaies, tu avais exactement le même âge que Moi quand Je fus livré à la mort pour le salut du genre humain." le 6 janvier 1938

 

Les prophéties de Marie des Neiges Holgado sont tirées de deux cahiers qu'elle a rédigée sous la demande de l'Eglise et du Ciel.



Prophéties

 

 

Le 10 mars 1937, Marie des Neiges entendit : « Je t'ai fait voir les maux qui assailliraient la terre comme châtiment du péché. Tout cela est absolument nécessaire ; sinon beaucoup ne se sauveraient pas qui viendront à mon Cœur, lequel les attends avec Amour, ne t'oppose pas à ce qu'en tout s'accomplissent la volonté de mon Père Céleste.

(...) L'Espagne, ta patrie qui t'es si chère, retrouvera sa grandeur d’antan ; elle sera aussi une mère pour tous ses enfants, pendant que les autres nations seront toutes en guerre.

Elles vont y entrer bientôt.

Dès cette année, des ruisseaux de sang couleront de tous cotés. 

 

Il y aura une sorte de péché dont toute la terre est souillée ; elle en sera purifiée par des châtiments dont beaucoup sont encore inconnus.

Puis le monde verra venir la paix la plus complète ... veillez et priez.

 

(...) Tout ne s'accomplira pas à présent : il faudra trois temps (trois grandes guerres mondiales) pour que tout soit terminé. Et avant cette échéance tu assisteras au triomphe de ma Mère sur la Montagne Sainte qu'Elle choisit Elle-même comme son Sanctuaire ».

 

 

Marie des Neiges écrit dans son journal :

«Rêver à Paris, c'est se voir entouré de ténèbres de mort.

Ce n'est pas un songe délicieux, c'est une bousculade incessante, c'est trébucher continuellement jusqu'à tomber dans le mal et finalement être précipité dans la damnation éternelle.Tout le monde s'y divertit s'en se gêner en rien, on se vautre à tout bout de champ dans le fumier du vice, et la jouissance s'y prélasse entre la barbarie et le crime …


Malheur à toi, Paris ! Dans peu de temps, tes superbes avenues seront des sépulcres de mort.

 

Pleure sur tes erreurs, il en est temps encore, mais ensuite ce sera trop tard !

Que va devenir ton orgueilleux Opéra ? Un monceau de cendres, un rien...

C'est l'éternel aboutissement des centres de corruption et de péché (...) Ne sera-t-on pas peut-être plus effrayé quand on se verra face à face avec Dieu, le Maître jadis si patient et miséricordieux transformé maintenant en Juge implacable ? »

 


Le 6 juin 1937, Marie des Neiges rapporte ces paroles de Jésus :

"Combien peu s’attendent aux grands événements qui vont bientôt survenir : le règne de mon Cœur, le triomphe de ma Sainte Mère, la venue du Grand Monarque…

C’est lui qui procurera le triomphe complet à l’Eglise par le retour à Rome du Grand Pontife (le pape angélique)Comme le Grand Monarque, il appartiendra au dernier ordre religieux, qui comprendra les crucifères et les Apôtres des derniers temps."

  

Le 1er juillet 1937, Jésus : "L’œuvre de ma Mère fera l’admiration du monde entier, parce qu’Elle sera la lumière qui enverra les rayons de sa pure clarté aux élus qui seront en exil, à ceux que mon Père a destinés à accomplir la grande œuvre de l’Eglise. 

Et le Grand Pontife verra l’étoile qui le guidera au port en assurant son triomphe. Car ils reviendront ensemble à Rome, et l’étoile le suivra ensuite en éclairant ses pas, jusqu’à ce qu’il rende le dernier soupir…

(...) on verra, dans peu de temps, l’Eglise dans l’affliction. Et mon Cœur penché sur elle l’encouragera à suivre celui qui sera méprisé parce qu’il est juste. Mais Je l’aurai affiné dès le principe et le manteau de ma Mère le couvrira de son ombre parce qu’il sera Pastor Angelicus. 

Ses appels d’amour feront rentrer mon troupeau, nouvellement choisi, au bercail de mon Cœur.

Tout cela se fera par l’entremise de ma Mère.

Puis chacun de vous aura une mission à remplir et Je serai avec tous.

(...) A quelles offenses ne se livrent-on pas pendant la nuit ! Péchés sur péchés ! Et ils voudraient remporter triomphe sur triomphe ! Mais mon Cœur n'y consentira pas et ils seront mis en déroute; ils ne sortiront pas de là comme ils voudront, mais bien comme Je voudrai et comme mon Père Céleste en aura disposé. C'est parmi les éclairs et les coups de tonnerre, qu'ils verront ce Cœur qui les aime tant, afin qu'ils soient confondus au sein des plus noires ténèbres.

Les hommes seront atterrés, et le cri de "qui est comme Dieu?" servira de ralliement à ceux qui combattront pour moi. Beaucoup périront alors, et le triomphe de mon Cœur sera établi dans toute l'Espagne et dans le monde entier."

 

le 27 août 1937, Jésus : "Je t'ai bien dit que les troupes avec lesquelles marchent l'Ange exterminateur n'avanceraient pas beaucoup de quelques temps, mais que l'heure une fois venue, elle arriveraient rapidement à remporter une victoire complète. (...) car il est nécessaire que les deux parties adverses soient bien purifiées. Car tout ceci est un châtiment. Ils ne sont pas entrés en campagne pour Moi mais pour eux-mêmes. Une fois disparus la plupart des mauvais dirigeants, Je permettrai que les divers corps armés se réunissent ensemble pour marcher en avant, en mettant leur unique espoir dans mon Cœur, et dans celui de ma Mère, mille fois bénie. (...) Ils obtiendront un triomphe total (...) Ensuite viendra un Élu, celui que Je viens préparer et qui passera pas l'Exil. Toutefois sa destinée sera, ultérieurement pleine de Gloire. Par dessus tout, il préférera, lui aussi, à tout autre une couronne d'épines, parce que ce Roi sera un Saint."


Le 13 mars 1937, Jésus : Ces lieux (traversés par Jésus durant sa vie terrestre) seront de nouveau conquis par de nombreux chrétiens, et c’est là que résidera un roi, mais il n’y restera que quelque temps.

(...) Le Pape qui ira en exil s’appellera Angélique parce qu’il sera gardé par les anges comme le Grand Roi, et il sera en union avec vous, mes bien-aimés."

 

Jésus fait le parallèle entre ses apôtres et les élus de ces temps-là :

Le 22 mars 1937 "(...) Vous autres aussi vous réunirez, comme eux, avec ma Mère, dans une autre habitation qui ne sera pas la même, mais où vous recevrez autant de grâces qu'eux. De cette manière vous pourrez également partir, comme ils partirent pour prêcher aux gens la Divine Doctrine (...)"

 

Très souvent dans ces messages, Jésus et Marie s'adressent à tous ceux qui les suivront en ces temps de tribulation et les conseillent.

 

Le 29 avril 1937, Jésus : "Tu es l'instrument dont Je me sert pour préparer mes apôtres, les grands prédicateurs de la Vérité, la part choisie par mon Père. Ce sont eux qui relèveront l'édifice de mon Eglise qui tombe en ruines. Il s'écroulera en entier (...) de ces cendres se formeront les pierres les plus solides qui tiendront bon jusqu'à la fin des temps.

Il faut que votre Oeuvre soit bientôt connue dans le monde entier, car c'est à vous mes bien-aimés que viendront tous ceux que Noé, l'élu, placera dans l'arche pour accomplir l'oeuvre Sainte. (...) C'est vous qui êtes ces privilégiés, ô Crucifères (littéralement : porteurs de Croix) de mon cœur."

 

Le 2 juin 1937, la Sainte Vierge : "Vous lutterez contre toutes les sectes. L'Eglise triomphera (...) Crucifères de mon cœur n'oubliez pas que vous êtes les Apôtres des Derniers Temps."

 

Le 22 décembre 1937 :

« Le règne de mon Cœur miséricordieux, le triomphe de ma très Sainte Mère, la venue du Grand Monarque, le retour du Pasteur de l’Eglise au siège de sa Mission (Rome), tout cela se réalisera par l’entremise de ma Mère, le grand Capitaine de l’Armée Céleste ».

 

Le 8 avril 1937, la Sainte Vierge :

"Mais l'heure approche. Je saisirai et mettrai en vos mains l'épée valeureuse et vous donnerai le courage d'accomplir la rude tache. Pas un de vous ne succombera devant l'épée de son ennemi. Il faut que vous soyez préservés, afin que vous arriviez à mener à bout l'Oeuvre régénératrice qui consiste à purifier et à sanctifier tout ce qui restera sur terre.

Soyez mes soldats tenez vous prêts à la lutte. Il en restera peu parmi vous (...) Préparez les voies, disposez les sentiers pour le Seigneur (...) L'ange exterminateur mettra fin à tout et ceux qui le suivront seront autant d'hommes forts, autant d'autres guerriers qui, sans armes, triompheront."

 

Le 12 novembre 1937, Jésus : "Bientôt, les marguerites vont reparaître dans les cloîtres qui restèrent déserts et où les oiseaux de proie ont fait leur nids. Ceux-ci fuiront dans le désert et ils y seront broyés sous la dent des bêtes sauvages qui se mêleront à eux jusqu'à leur complète disparition. (...) Tes frères attendent le grand jour, tous le désirent à tout de bon, le départ pour le désert ; la lumière du jour nouveau qui commencera à resplendir au moment où se rencontreront mes Elus (...)"

 

Le 1er août 1937, Jésus : "Ce n'est pas bien qu'on agisse avec dureté et moins encore avec indifférence à l'égard des voyageurs du désert, de ceux à qui J'ai promis un royaume. (...) J'ai promis un royaume aux descendants de Lévi, à ceux qui, dans les derniers Temps, apparaîtraient au milieu de vous pour vous confondre, parce qu'ils enseigneront en tout la Vérité et prêcheront par l'exemple. Grande sera leur humilité, leur pauvreté. (...) Bientôt va se rouvrir l'Arche et vous rentrerez dans son sein, mais pas tous. Car il faut que le nombre soit bien réduit, pour que soit gagnée plus facilement la bataille, peu nombreux, en effet, doivent être ceux qui lutteront et assureront le triomphe de la sainte église."

 

Le 8 avril 1937, la Sainte Vierge « Le Roi tant attendu fera son entrée en triomphe, plein de majesté et de gloire, en bénissant les survivants. 

Ils ne seront pas nombreux, parce que la plupart auront été entraînés par le torrent impétueux du communisme, qui disparaîtra, sans laisser la moindre trace, avant l’arrivée du Roi…"

 

Le 9 avril 1937, la Sainte Vierge :

L'Espagne sera assaillie par deux adversaires qui se la disputeront. L'un "venu d'un pays lointain et qui voulut la broyer entre ses dents" et l'autre "une seconde bête qui arrive à temps pour la broyer entre ses griffes".

"Je désire vous faire entendre que les deux sont blessées, il faut se mettre à panser l'une pour chasser l'autre dans les profondeurs du lointain où elle disparaîtra pour toujours.

Le sol de ta patrie sera comme asphalté par le sang de ses défenseurs. Beaucoup d'entre eux, faute de courage succomberont entre les griffes de la bête (...) La bataille ne sera gagnée que par ceux que Je prépare et qui réuniront sous la bannière blanche de la paix ceux qui voudront la suivre. Mais il n'y aura pas de la place pour beaucoup, car ceux qui s'avance portent sur eux le couteau de la haine et ne veulent laisser partout que des ruines.

Quand à vous qui m'écoutez, comprenez bien que la victoire sera assurée si, dociles à mes paroles, vous savez défendre vaillamment votre patrie. (...) Comme Samson vous chargerez sur vos épaules les portes de la cité et ferez entrer Celui qui attend. Les ennemis se trouvant dans le même temple, vous ébranlerez ses colonnes et ils périront dans les décombres.

(...) Il est nécessaire que ceux d'entre vous qui sont enrôlés demeurent ensemble. (...) N'emportez rien sur la route car Je pourvoirai de tout. La lutte sera terrible, plus que vous ne le pensez."

 

Le 19 mai 1937, Jésus :"Pour sauver cette nation qui m'est si chère, Je ferai disparaître, si c'était nécessaire, peuples et cités.Tout cela est en train de se réaliser (...) il en disparaîtra bien d'autres et même une partie de la terre, car Je veux la purifier de toutes sortes d'immondices qui l'enserrent. (...) Ne me demande pas que mon Père cesse de châtier la terre ; car le châtiment est tout à fait nécessaire".

 

Le 15 août 1937, Jésus :"Je t'ai dit que ce ne serait pas les hommes mais mon Père Céleste qui terminera cette affaire. Bientôt, Il mettra fin à tout. Ensuite paraîtra un autre de ses châtiments qu'on aura encore jamais vu.

- Mais mon Jésus, je ne désire pas voir cela ! Beaucoup d'âmes se damneront. Je ne veux pas voir ces montagnes s'ouvrir pour ensevelir tant de gens... ; c'est bien dur de voir les enfants arrachés au bras de leurs mères (...) Que les montagnes s'écroulent et que ces foules y restent ensevelies, mais qu'il ne se damne pas autant de gens ! C'est trop dur de voir cela... Et ces enfants qui demeurent enfouis parmi les décombres ! (...)

- Je t'ai dit, n'est ce pas, qu'après ces événements il ne resterait que quelques médiocres villages et des maisons à la campagne. (...) Que les hommes auront lieu de rester consternés ! (...) Si la vue, pourtant si estompée et atténuée de cette catastrophe, te fait sentir tant d'horreur, crois tu que tu pourrais ressentir le moins du monde ce qui se passe par mon pauvre Cœur ? Je te dis qu'il m'en coûte de châtier le monde. Si le châtiment à lieu, c'est que la mesure des péchés qui partout se commettent est arrivée à son comble."

 

Rome, le 16 juillet 1937, Jésus :"Je t'ai déjà dit qu'il s'appellerait 'Pastor' comme toi 'Pastora' (Pastoure : bergère) De même Je me sers de toi pour ramener à mon Cœur beaucoup de mes brebis, ainsi me servirais-Je également de lui pour que d'autres retournent avec lui à Rome, qui sera, au moment voulu, moissonné par l'Antichrist : Rome l'ambitieuse, Rome la superbe, l'orgueil du monde qui sera confondu, avant longtemps, par l'assassinat de M... par le désarroi et la confusion des Papes, par la rébellion contre l'Eglise. Rome perdra la foi et la renommée pour quelques temps. Avec le retour du grand Pontife, elle retrouvera son âme, mais non sa force, et dans la suite, elle se verra poussée jusqu'aux portes du tombeau (...)

Quant à vous autres, Crucifères de mon Cœur (...) vous aurez alors été mis à flot avec votre oeuvre, après être passé par les transes d'une mort certaine (...) de grands saints surgiront au milieu d'entre vous, et l'Eglise sera dans l'allégresse à cause de ses élus."

 

Les trois jours de ténèbres, le 29 mai 1937, la Sainte Vierge : "On se rassemblera pour manger et pour boire, on célébrera des noces jusqu'aux jours même où se produiront les événements dont Je viens de te parler. Ils construiront des maisons et traceront des jardins, s'efforçant d'apaiser de toutes les façons cette soif de plaisir et du bien-être que promet la vie. Là où ils seront deux, l'un restera et l'autre s'élèvera jusqu'au ciel avec la légèreté de l'aigle.

Grande sera l'angoisse de tous durant que n'attendent pas ceux qui ne veulent pas se convertir au Seigneur.

(...) Cela surviendra dans une matinée où la clarté du jour cédera la place aux ténèbres les plus épaisses, pour que la confusion des hommes soit plus profonde. (...) A ce moment-là, que celui qui sera dans sa maison n'en sorte pas, et que celui qui sera dehors, ne retourne pas sur ses pas, mais ne pense qu'à se sauver, s'il le peut; toutefois, ce sera là une mauvaise pour travailler en faveur de son âme."

 

 

La période de l'antéchrist :

 

Le 22 avril 1937, la Sainte Vierge :"La lutte qui va s'engager ne sera pas si terrible que celle qui viendra ensuite. Il coûtera de jeter dehors l'horrible bête qu'il ne faut pas craindre. Beaucoup d'entre vous succomberont (...) elle les enverra au martyre, parce que son pouvoir sera alors très grand. Pourtant la bête ne réussira pas à perdre vos âmes, que vos corps meurent, peu importe !

Cette même bête causera de tous les côtés de bien grands ravages. C'est contre elle que vous marcherez vous autres, avec la force qui vous viendra du Très Haut. Alors aussi il y aura à traverser trois périodes bien mauvaises pour tous ; car la bête en imposera, pour arrêter l'oeuvre des vrais amis de l’Évangile, mais sans obtenir de résultat contre eux, malgré les prodiges qu'elle exécutera en présence de sectateurs.

Quant à vous vous enseignerez la Vérité et vous prêcherez d'exemple en vivant dans la dernière pauvreté.

(...) Ce monstre infernal, né des entrailles d'une femme impudique, niera tout cela et continuera à opérer de grands prodiges. Mais vous l'attaquerez avec l'aide de deux compagnons qui dans les jours ultimes, viendront se mêler à vous. (...)

Ils mourront aussi en dernier lieu, et alors, ce sera la grande hécatombe...

Le mécanisme de l'univers sera démantibulé, parce que ses jours se seront accomplis, et ses axes fondus sous la force de la chaleur (...)"

 


 

Sources

 

« Voix et visions d'Espagne,  Vie et formation d'une âme privilégiée, nouvelles prédictions et révélations », GL Boué, Imp. Lesbordes, Tarbes, 1938

 

« Prophéties pour la France », Jean Mathiot, Edition Rassemblement à son image, 2013.

 

« Veillez et priez car l’heure est proche », Servant Michel, 1973.

 

 

Partagez votre site

Toutes les prophéties
Toutes les prophéties